Une nuit mouvementée

La nuit était tombée depuis le départ de John. Gal Gadot était toujours prisonnière, coincée dans cette position accroupie à cause de cette laisse trop courte qui l'empêchait de tenir debout.

-Mmmmmh ! Hurla-t-elle à s'en déchirer les cordes vocales. Malheureusement, le baillon changeait chacun de ses cris en lamentable gémissement. Aucun voisin ne risquait de l'entendre.

Les écrans géants s'allumèrent soudain, éblouissant momentanément l'actrice qui s'était habituée à l'obscurité. Elle vit un visage familier apparaître, alors que son propriétaire ajustait une caméra.

-Gal, sale pute, j'espère que tu ne perdras pas une miette de ça.

Gal se sentit secouée par de nouveaux sanglots en reconnaissant son mari, amoureux ce matin encore, mais qui la haïssait depuis que John lui avait lavé le cerveau en quelques minutes à peine. À l'image de mauvaise qualité qui s'affichait à l'écran, Gal vit une femme aux côtés de son mari, une fausse blonde vêtue vulgairement, avec deux énormes seins en silicone.

-Tu t'appelles comment?

-Sonja, répondit-elle avec un fort accent.

-Et qu'est-ce que tu as à dire à mon ex-femme ?

La pute se concentra quelques instants, comme pour ce rappeler un texte qu'on lui avait donné.

-Gal, tu es une pute, et maintenant, je vais baiser ton mari.

-Gnoooon, gémit Gal à travers le baillon, pendant que son mari arrachait les vêtements de la prostituée, révélant ses formes irréelles. Il la prit en levrette de manière à ce qu'ils fassent face à la caméra. Incapable de détourner le regard, Gal observait la scène, impuissante, pendant que les va et viens du mari s'accéléraient, au même rythme que les gémissements de la pute. Quand cette dernière se mit à crier, dans un orgasme magnifiquement simulé, c'en fut trop pour Gal. L'actrice se redressa et voulut courir vers l'écran pour l'éteindre, mais la laisse trop courte la retint à nouveau et la fit tomber en arrière, le souffle coupé. Sans se laisser décourager, elle porta la main à son collier et se mit à tirer dessus dans l'espoir de l'arracher. Ce fut à ce moment-là qu'elle entendit soudain une sonnerie, suivie d'une voix reconnaissable qui raisonna à travers la pièce.

-Bah alors, Gal, quelle vilaine chienne tu fais. Je t'avais dit de ne pas toucher à ton collier.

Comprenant ce qui l'attendait, Gal leva les mains devant elle, dans un geste vain pour se protéger, tout en essayant de supplier John de ne pas la faire souffrir.

-Mmmmh...mmmmmh !

-Je t'avais prévenue.

A peine John avait-t-il fini sa phrase que les deux objets plantés dans les trous de l'actrice se remirent à délivrer des décharges électriques qui l'envoyèrent à nouveau au tapis. La douleur se répandit d'abord dans ses orifices, puis dans le bas-ventre, avant d'irradier les jambes puis tout le corps. Se tordant par terre, incapable de se défaire de ces instruments qui la martyrisaient, Gal pleurait, la douleur s'associant à la vision de son mari à l'écran en train de baiser des putes sous ses yeux.

Le rire de John résonnait à travers la pièce.

-Aaah, j'ai hâte d'être demain, pas toi ?