Le dressage se poursuit

Quand John arriva le lendemain matin, il trouva Gal recroquevilée dans un coin de la pièce, le regard vitreux, l'esprit visiblement à des kilomètres d'ici. Parfait, elle était mure pour l'écouter maintenant.

Elle avait passé la nuit à voir son mari aller de pute en pute, tout en l'insultant copieusement à chaque fois. John l'avait encore fait souffrir à quelques reprises. A présent, son corps était en sueur et son visage couvert de transpiration, de larmes, de bave et de morve. Le maquillage qu'elle portait avait coulé, lui donnant un air presque effrayant.

-Hé, Gal.

L'actrice leva la tête et lui adressa un regard craintif.

-Tiens, c'est pour toi.

John claqua des doigts et deux gamelles se matérialisèrent devant Gal, l'une remplie d'eau, l'autre remplie d'une bouillie grise épaisse peu appétissante. Au même moment, le bâillon disparut. Elle voulut parler, mais John brandit la télécommande d'un air menaçant.

-Les animaux ne parlent pas, rappelle-toi.

Gal baissa la tête. Elle voulut saisir le contenu de la gamelle, mais se rendit compte qu'elle en était désormais incapable. John avait fait apparaître deux gants en cuir, sans doigts, qui l'obligeait à garder les poings fermés en toutes circonstances, rendant ses mains inutilisables. Deux genouillères en cuir étaient également apparues, la forçant à garder les genoux pliés et rester à genoux. A présent, elle aurait été incapable de se relever, même si John avait enlevé la laisse.

Tiraillée par la faim et la soif, Gal se résolut à approcher sa tête des gamelles et se mit à laper maladroitement le contenu avec sa langue sèche. C'était humiliant, mais elle n'avait pas le choix. Pendant ce temps, John continuait de parler.

-Tu sais, tu as vu les aspects les plus négatifs jusqu'à présent, et c'est entièrement ta faute. Mais tu verras, si tu te comportes bien, je peux être un maître très gentil.

John s'assit et se mit à caresser le cou de Gal. Cette dernière ne put s'empêcher de frissonner de plaisir. Sans doute était-ce le fait d'avoir souffert une nuit entière qui la rendait sensible à toute sensation contraire. Rassemblant tout son courage, elle parvint à articuler d'une voix rauque :

-S'il vous plait, j'ai de l'argent, beaucoup d'argent. Si vous me laissez partir, je n'en parlerai à personne, et je vous récompenserai. Vous serez un homme riche.

-Je suis déjà un homme riche, Gal. Cette nuit, quand j'étais chez moi, j'en ai profité pour pirater ton compte bancaire. Tout ce qui était à toi est à moi maintenant. Y compris ta villa, d'ailleurs.

Gal Gadot se sentit envahie par un sentiment de désespoir. Que pouvait-elle faire contre cet homme qui semblait tout puissant ? John passa sa main dans ses longs cheveux noirs, puis il se remit à caresser son cou, puis son dos lisse, avant de descendre sa main et de s'attarder sur ses petits seins fermes.

-Vous voulez me baiser ? Fit Gal, ravalant sa fierté. Si vous me laissez partir, je pourrais vous laisser...

-Me laisser faire quoi exactement. Il me suffit de claquer des doigts pour te faire tout ce que je veux. Je vais te baiser, il n'y a aucun doute là-dessus. Mais avant, je veux que tu te donnes à moi, je veux que tu n'aies plus de pensée en dehors de celle de me satisfaire.

Ces derniers mots arrachèrent une réaction à Gal. Elle bondit soudain en avant et essaya d'arracher la télécommande des mains de John, mais c'était sans compter les gants qui la privaient de ses doigts. Elle perdit l'équilibre et tomba à la renverse.

John soupira.

-Je vois qu'on a toujours besoin d'une leçon, dit-t-il alors que le bâillon réapparaissait dans la bouche de Gal.

-Gnon ! Gnoooon !

Cette fois-ci, John laissa le bouton enfoncé une bonne dizaine de minutes, admirant le spectacle de la star de Hollywood se tortillant, son corps transformé en récipient à douleur.

-Gneuuuh! Gneuuuuuh ! Gémit Gal, en tendant vers John un bras suppliant.

John appuya soudain sur l'autre bouton, et l'instant suivant, les cris de Gal changèrent de nature, alors que ses respirations haletantes se transformaient en gémissement. Orgasme sur orgasme, elle resta ainsi pendant une demi-heure, sous le regard amusé de John. Quand John relâcha enfin le bouton, Gal s'assit, le regard empli de gratitude, visiblement incapable de réfléchir. John s'assit à ses côtés pendant qu'elle reprenait son souffle.

-Tu as sûrement remarqué à présent, mais ces deux boutons ne font pas que te donner du plaisir et de la douleur. Des chocs aussi brutaux laissent des traces sur ton cerveau. Peu à peu, tu deviens moins intelligente, plus manipulable. Dans quelques semaines, tu accepteras tout ce que je te dirai comme des vérités absolues.

L'esprit ailleurs, Gal posa affectueusement sa tête sur les genoux de John, tandis que ce dernier lui caressait les cheveux. En cet instant précis, elle n'avait pas envie de penser, juste de ce fier à cet homme qui avait le pouvoir sur elle. Peu à peu, elle reprit ses esprits, et elle finit par se relever en sursaut. Non ! Qu'est-ce qu'elle faisait ! Elle devait rester consciente, ne pas jouer le jeu de John.

-Impressionnant. Après une journée seulement, tu as déjà perdu le contrôle pendant plusieurs minutes. Imagine ce que ce sera dans un mois.

Gal s'éloigna à la hâte, fixant John d'un regard horrifié. Elle ne se laisserait pas faire. Elle allait résister, montrer à cet homme qu'on ne manipulait pas Gal Gadot aussi facilement.