Rébellion d'un jour et idées nouvelles.

"Je ne suis pas bien certain de te comprendre..."

Tandis que trois des filles dormaient encore, la sécurité du campement entouré d'une muraille de pierre pour la nuit aidant à se détendre, John et Ambre s'étaient déjà préparés, une idée nouvelle du mage l'ayant tiré de ses songes, éveillant par la même la fée dans ses bras à cet instant.

"Comme tu le sais, assimiler l'élémentaire d'eau m'a permis d'obtenir ses capacités. Je voudrais trouver des créatures ayant une affinité avec les différents éléments afin de me diversifier."

Réfléchissant longuement, Ambre porta à ses lèvres la cuillère en bois d'où coulait légèrement la pâte de céréales sucrée, espèce de porridge aromatisé au miel, qu'avait préparé le mage pour le déjeuner.

"L'idéal, ce serait des élémentaires, mais ils ne courent pas les rues. Pour tout te dire, ta rencontre avec cet esprit des rivières n'avait que peu de chance de se produire."

"Il faut dire que j'ai tendance à chambouler les probabilités." pouffa le concerné, faisant soupirer la jeune femme.

Néanmoins, une idée sembla lui venir.

"J'ai entendu parler...c'était il y a longtemps, laisse-moi réfléchir...je crois qu'il existe une invocation...une espèce de créature marchande qui, contre des pièces de mana, peut t'obtenir tout ce que tu désir: des provisions, de l'équipements, des ingrédients, ou encore...des créatures."

Bien évidemment intéressé, John n'eut pas le temps de trop se réjouir, la fée, le calmant d'un geste.

"Ce n'est pas une invocation commune. Même si les fées ne sont pas connues pour leur magie d'invocation, c'est une chose dont je suis sûre."

"Pourquoi ne pas allez voir d'un un magasin de magie, dans ce cas?"

Le duo se tourna vers Samia, l'halfeline en train de se servir un bol du porridge faisant signe à John de lui couper un morceau de pain.

"Bien dormi, ma belle?" demanda Ambre.

"Comme un bébé. Pour en revenir à cette invocation, sans doute que nous trouverons des échoppes spécialisées en la matière une fois arrivés à la capitale."

"Bonne idée. Et vu qu'on est venus en aide à la princesse, nous aurons surement accès aux boutiques des quartiers nobles, ainsi qu'à leur collection plus...spécifique?"

Lin-Lin et Giriel finirent par se lever à leur tour. La pandakine s'en voulait presque de retarder les autres, mais la lupukine, un peu comme le soir précédent, semblait contrariée.

"Tout va bien vous deux?"

Acquiesçant rapidement, la bouche pleine, il fallut rassurer Lin-Lin pour qu'elle ralentisse un peu l'ingurgitation de son déjeuner.

Ne sachant pas ce qui ennuyait Giriel, la louve semblant vouloir éviter le mage, ce dernier demanda l'aide des trois autres.

"Je peux compter sur vous?"

"On a toute la journée, pas vrai? Rien ne nous empêche de discuter en avançant." proposa Ambre.

"...pas faux."

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L'avancée vers la capitale fut conséquente, les quelques monstres sur la route ne posant pas de problèmes au groupe qui en profita pour ajouter quelques kilos de viande ainsi que quelques ingrédients d'alchimie à leur stock.

"Pourquoi les yeux?" demanda Lin-Lin, peu ragoûtée.

"Pour les potions de fortification..." expliqua John, parcourant rapidement son recueil d'alchimie qu'il avait déjà lut une fois ou deux, mais dont il se servait encore de temps à autre pour y puiser les quelques illustrations fort pratiques pour seconder ses explications.

"D'accord...et les cœurs? Ils servent à quoi?" demanda ensuite la pandakine, déposant rapidement l'organe sanguinolant dans le sac avant de se laver les mains à l'outre magique tenue par Ambre.

"Alors, les cœurs... on s'en sert pour certains cataplasmes qui...sont assez puants mais font des merveilles pour les rumatismes...je lis ici qu'on peut les manger, ça tente quelqu'un?"

Les réponses furent unanimement négative.

................................................................................................................................................................................................................"À l'aide! S'il-vous-plaît!!!"

Apercevant le groupe s'approcher, un groupe de marchands aux prises avec des bandits les héla, révélant par la même occasion leur présence aux malandrins.

"Une dizaine d'hommes...vous êtes pr..."

n'attendant pas la fin de la phrase du mage, Giriel s'élança, armes à la main.

Criant sa rage guerrière autant que son envie de sang, elle trancha le plus proche ennemi avant même qu'il puisse réagir.

Bête furieuse parmi des humains choqués, elle avait déjà grandement déstabilisé le groupe de bandits lorsque le reste du groupe passa à l'attaque, sauvant les marchands en même temps qu'ils passaient les criminels par le fer.

"Vous nous avez sauvé! Merci! Merci mille fois!!" répéta encore et encore celui qui semblait être le chef du groupe.

"Ce n'est rien, ne vous en faites pas..." répondit simplement John , bien plus concentré sur la louve qui, essuyant hâtivement ses lames sans le regarder, semblait faire son maximum pour se tenir loin de lui.

Le soir tombait déjà, et il n'allait bientôt plus être possible d'avancer sans risque, aussi les marchands invitèrent-ils le groupe à partager un camp, ce que nos amis acceptèrent de suite en voyant les provisions appétissantes offertes par les secourus en remerciement.

"Je te laisse gérer les choses ici, il faut que je lui parle..." dit simplement John à Ambre, cette dernière acquiesçant avec un petit sourire complice.

"Amuse-toi bien..." rit-elle un instant.

"Tu sais quelque chose?"

"Je serai muette." chantonna-t-elle en réponse, s'éloignant hâtivement pour rejoindre Lin-Lin et Saria, emmenant avec elle le Havresac pour y puiser de quoi monter le bivouac.

Soupirant avec lassitude, John se dirigea vers Giriel qui, le voyant arriver vers elle, commença à marcher vers les bois non loin, s'enfonçant dans la foret tandis que la suivait le mage.

"Giriel, arrête-toi." finit-il par ordonner, lâs de ce petit jeu.

Lui tournant toujours le dos, la louve leva la tête vers le ciel, inspirant longuement avant de se tourner vers lui.

"...Affronte-moi." demanda-t-elle simplement.

"...Pardon?"

Jetant un regard partagé entre envie et méfiance à ses mains griffues qu'elle sera avec ****, la louve poursuivit en se laissant doucement prendre en muscles et volume.

"Je me sens...puissante...plus puissante que jamais...je suis une louve, John, et dans un clan de loups, c'est la **** qui prime...je me sens assez forte pour te battre, mais je sais au fond de moi que ce n'est pas possible. Mon corps et mon cœur sont en désaccord, et je ne le supporte plus! Affronte-moi! Montre-moi que tu es...que tu es toujours digne d'être mon mâle!" finit-elle par ordonner, ses mots à peine plus qu'un grognement sauvage.

Ayant pris le temps d'écouter l'anikine, le mage finit par soupirer, pouffant un brin tandis qu'il défaisait sa tunique.

"Ce n'est que ça? Moi qui craignait qu'on aie un problème...Fort bien, si ma louve veut que je m'occupe d'elle, je n'y vois pas d'inconvénient..."

Torse nu, il imita la lupukine, grandissant et gonflant au niveau musculaire pour l'affronter sous sa forme berserk, lui faisant signe d'approcher.

"Ne te retiens pas..." lui dit-il simplement, la laissant rugir avant de bondir vers lui.

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"Quel est donc cet animal?! Il ne devrait pas y avoir de tels monstres si près de la capitale..." s'inquiéta l'un des marchands, craignant pour sa vie.

Riant de bon cœur, Lin-Lin reprit un verre de vin offert par l'un d'eux.

"Ce que vous entendez, ce sont nos amis. Ils...discutent?" proposa-t-elle à moitié, pouffant.

"Une discussion plutôt physique, si vous voyez ce qu'on veut dire..." renchérit Samia, hilare, en se faisant resservir du savoureux ragoût préparé par le cuistot du groupe.

"Vos amis...l'anikine et le mage? Vous voulez dire qu'ils..."

Un nouveau hurlement sauvage retentit, chassant les bêtes aux alentours et laissant le trio un brin rêveuses l'espace d'un instant.

"Notre amie souffrait de quelques...démangeaisons. Personne mieux que John ne pourra l'aider à les apaiser. L'avantage, c'est que rien ni personne n'osera s'approcher de notre camp ce soir, croyez-moi." promit Ambre.

"Votre groupe est pour le moins...inhabituel..." nota le chef du groupe, amusé.

"En voila un joli compliment!" remercia la fée, tout sourire.

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"Haaa...haaaa...encore....frappe-moi encore!"

Haletante, luisante de sueur, Giriel attaquait de toute sa fureur depuis plus d'une heure déjà, recevant en retour une sévère correction de la part du mage qui, luisant tout autant, lui avait déjà infligé plus d'un coup bien placé.

L'homme avait le dessus, c'était une certitude, mais son but n'était pas de réellement blesser la louve, plutôt de lui laisser expurger cette rage sauvage qui lui enflammait les entrailles.

De plus, et il avait un peu honte de se l'avouer, il prenait un certain plaisir sadique à remettre ainsi les idées en place à cette furie qui semblait en demander toujours plus.

S'élançant une fois de plus, Giriel se fit saisir à la gorge avant de se prendre un méchant coup de poing dans le ventre, lui coupant le souffle avant de se faire jeter contre un arbre, assez fort pour la secouer, mais surement pas assez fort pour la blesser.

"T'en veux encore, ma belle? Viens donc!" clama-t-il avec envie, écartant les bras comme pour l'inviter à un câlin.

Elle grogna, poussa ce qui pouvait être prit pour un hurlement de loup et, toutes griffes dehors, attaqua à nouveau.

Ne bougeant pas, John la laissa lui arriver dessus, sentant que le moment était venu.

Au dernier instant, il lui agrippa les poignets, pivotant sur lui-même en emportant la louve qu'il plaque au sol, la laissant se débattre quelques instants avant de coller son corps sur le sien, l'écrasant de son poids.

Ouvrant grand la bouche, il vint serrer les dents sur la gorge de la femme, la figeant dans sa rage en un instant.

Comme si son corps comprenait enfin qu'il avait sa vie entre ses mains, elle laissa sortir un léger rire ressemblant presque à un ronronnement avant d'enrouler ses jambes autour des hanches de l'homme.

"...Prend-moi...domine-moi complètement, que je n'oublie jamais cet instant..." supplia-t-elle enfin, le laissant lui lâcher la gorge pour pouvoir l'embrasser.

"Dois-je encore te faire mal?" demanda-t-il, à moitié sérieux.

Frottant son visage au creux de l'épaule de l'homme, elle passa ses mains dans son dos et le griffa légèrement.

"...Sois sauvage..."

Le peux de vêtements qui restait sur eux ne fit guère long feu.

S'enfonçant en Giriel, John l'embrassa goulûment tandis que, sans attendre, il entamait de violents coups de reins, son sexe gonflé de désir la remplissant parfaitement.

"Tu es prêtes?" demanda-t-il soudainement.

"Prêtes pour qu...!!!!!!!"

Sentant grandir le sexe en elle, la louve toujours sous sa forme berserk ne put finir sa phrase, son souffle coupé.

Baissant les yeux, elle vit se dessiner les contour de la verge en elle qui, inlassablement, poursuivait ses vas et viens, commençant bien vite à percuter l'entrée de son utérus.

"Tu...Tu es...trop..." tenta-t-elle de dire, mais elle sentit les mains de l'hommes se refermer sur les bouts de ses seins.

"Trop douloureux?" demanda-t-il, tordant ses mamelons, la faisant crier de douleur et, dans un éclair, d'un orgasme puissant qui la secoua.

John la sentit se serrer plus encore autour de lui, ce qui ne fit que l'encourager un peu plus à poursuivre la punition de sa louve.

Prenant appuis sur ses pieds, il se releva, soulevant en même temps le bassin de la femme pour la plier en deux, martelant à présent ses entrailles de bas en haut, pliant les jambes à chaque coups de reins pour accentuer sa pénétration.

"AAAAARG!!! O....OUI!!!! OUIIIII!!! PLUS FORT!!! PLUS FOOOORT!!!" criait-elle à gorge déployée, exorcisant à jamais son début de rébellion par la jouissance douloureuse qui lui enlevait tout contrôle sur son corps.

Progressivement, John ne remonta plus aussi vite, appuyant chaque fois un peu plus sur l'entrée malmenée de l'utérus de la louve qui, incapable de sortir d'autres sons qu'un grognement sauvage empli de désir, sentait son intimité lentement, très lentement, lâcher prise.

Lutant encore, elle serrait autant que faire se puisse, jouissant de cet ultime affrontement entre elle et son maître.

*Mon maître! Bien sûr! Comment ai-je pu ne serait-ce qu'un instant oublier cette simple évidence?! Plus que mon mâle, c'est mon maître qui...qui...*

"Faites-moi l'amour plus fort!!! Je vous en supplie!!!!" supplia-t-elle, les larmes aux yeux, craignant l'espace d'un instant que son début de rébellion puisse le faire cesser de la désirer.

Ne remontant plus, John se pencha vers elle alors qu'il appuyait plus fort encore, son gland turgescent embrassant goulument l'anneaux musculaire à l'agonie.

Plongeant ses yeux dans les siens, l'homme répondit à la complainte de la femme d'un baiser léger.

"Resteras-tu à mes côtés, Giriel?"

Attrapant la nuque de l'homme de ses deux mains, elle réitéra le baiser à plusieurs reprises.

"Pour toujours! Mon maître! Mon mâle!!! Je suis à vous pour toujours!"

"Alors laisse-moi entrer, mon impératrice de la pleine lune..."

Ce titre, prononcé certes comme un tendre sobriquet, éveilla un désir nouveau au creux de l'âme et du cœur de la femme qui, acceptant sa place, cessa sa lute.

Desserrant sa dernière porte, elle laissa pénétrer en elle la verge de son homme qui vint lui percuter la fond des entrailles, le plus profond de son être, libérant en elle une marée blanche en même temps qu'un orgasme qui, vague après vague, la terrassa complètement.

Convulsant, les yeux révulsés, la langue pendante, la louve se laissant remplir longuement, sa queue battant la mesure tandis que son ventre musculeux, poussé de l'intérieur, lui donna bientôt des airs de femmes enceintes de neufs mois, voir même de jumeaux tant la laitance de l'homme l'emplissait.

Et cette simple idée, pour une fois encore plus forte que les autres, ravagea son corps et son esprit d'une délectable électrocution jouissive.

"Je vous aime..." parvint-elle à murmurer avant de perdre connaissance, reprenant doucement sa forme normale tandis que John en faisait de même, serrant contre lui la louve pour mieux la rejoindre au pays des songes, toujours en elle.

Alors que la nuit suivait son cours, le hasard voulut que les rayons de la lune caressent les deux corps, se reflétant magnifiquement sur la fourrure luisante de sueur de la louve ainsi que sur ses tatouages qui, doucement, commencèrent à évoluer.

Gardant leur magnifique complexité, ils ne firent que s'étendre, comme des bourgeons éclosant pour laisser place à de sublimes fleurs.

Les fleurs en question, centrés au niveau du cœur et l'utérus de Giriel, dessinèrent des motifs lunaires, deux parties de l'astre reliés par une infinité de minuscules symboles runiques qu'aucun artiste en ce monde n'aurait été capable de si brillamment réaliser.

activation de Capacité Seigneur du Harem: affinité

Par vos actions, vous avez créé un indestructible lien entre un membre de votre harem et vous-même. Plus ses pouvoirs augmenteront, plus les vôtres en feront de même. Chaque personne prêtant allégeance, avec ou sans luxure, à votre conquête tombera automatiquement sous votre dominance.

Nouvelle capacité: faiseur de noblesse.

Qui mieux que vous pour dire qui est digne ou pas de vous rejoindre au-dessus du commun des mortels? En donnant des titres à un être doué de conscience, vous lui offrez par la même occasion une gain de puissance proportionnel à ce titre. À vous de choisir qui sera digne de votre intérêt.

"Mon empereur..." susurra Giriel, serrant son homme contre elle, se sentant tout simplement parfaitement bien, à sa place dans ses bras.