John en fait une ado

-Enfin, il est temps de te donner un corps qui correspond à ta personnalité.

Devant lui, Serena était à nouveau figée, incapable de faire le moindre geste à part rouler des yeux terrifiés. John avait presque envie de la sodomiser encore une fois. La première fois lui avait bien plu. Finalement, il se ravisa. Il n’avait pas toute la journée devant lui non plus. Pour se débarrasser de la tentation, il décida de s’attaquer à ce fessier en premier.

-On va déjà t’enlever quelques formes, histoire que ce soit crédible.

Le cul de Serena sembla soudain se dégonfler à vue d’œil, flottant de plus en plus dans son pantalon. Au bout de trente secondes, il était complètement plat. Ses hanches s’amincirent à leur tour. Ses seins furent les suivants, devenant un modeste bonnet B. John contempla le corps ainsi modifié et éclata de rire.

-Putain, tu ressembles vraiment à un mec, comme ça. Attends, je vais arranger ça. Exit les muscles.

La silhouette de Serena s’affina, alors que toute sa masse musculaire disparaissait, la laissant faible et vulnérable. Même son cou et son visage s’étaient amaigris. John vit les larmes qui coulaient le long des joues de la championne et les lécha lentement, parcourant le visage de Serena de sa langue goulue.

-Nggggg ! gémit Serena tandis que les larmes sur ses joues se faisaient plus abondantes.

Les changements sur Serena se firent soudain plus subtils, quelques rides disparurent de son visage et la structure de ce dernier se modifia un peu. Il s’arrondit légèrement, lui donnant un aspect plus jeune.

-Et voilà, Serena Williams, grande championne, star mondiale, n’est maintenant plus qu’une ado de 16 ans.

John claqua des doigts et Serena, libérée de l’emprise de son bourreau, tomba à genoux, tremblant de tout son corps.

-Qu’est-ce que tu m’as fait ? sanglota-t-elle.

Elle porta soudain la main à sa gorge en entendant sa voix. Cette voix juvénile, immature, ça ne pouvait pas être la sienne, quand même.

-La prochaine fois que tu feras un caprice de gamine, ce sera plus facile à expliquer, s’esclaffa John.

-Espèce de salaud ! Rends-moi mon corps !

Prise de colère, Serena oublia sa peur et se dirigea vers John d’un air menaçant, sans se rendre compte qu’elle rétrécissait à chaque pas qu’elle faisait. Quand elle arriva à la hauteur de John, elle mesurait une tête de moins que lui.

-Laisse-moi réfléchir. Hmmmm…non. Tu es très bien comme ça. Ah, et encore un petit cadeau de ma part.

John posa ses mains sur le ventre de Serena. La sportive se plia soudain de douleur, tandis que son ventre enflait à vue d’œil, faisant craquer le t-shirt qu’elle portait.

-Aaaah ! Qu’est-ce que tu me fais ?

John n’eut pas besoin de répondre. Quand le ventre de Serena arrêta de gonfler, la peau était distendue, tandis que le visage de Serena était figé dans une grimace de douleur.

-Je…je suis enceinte ? Mais ce n’est pas possible.

-Eh si. Une ado enceinte de sept mois.

John frappa des mains. Aussitôt, les vêtements de Serena disparurent, remplacés par un survêtement trop large et une veste à capuche qui cachait les cheveux de la championne.

-Et c’est là que nous nous séparons, Serena. Ce fut un plaisir de vous rencontrer.

-Quoi ? Non, attendez, je ne peux pas sortir comme ça ? Qu’est-ce que je vais dire à…

-C’est là que ça devient drôle. J’ai effacé Serena Williams de ce monde. En fait, vous n’avez jamais existé.

-Qu’est-ce que vous racontez ?

-Personne ne se souvient de vous. Personne ne vous connait. Ce sont d’autres personnes qui ont remporté vos titres. C’est comme si vous n’aviez pas existé. D’ailleurs, regardez dans votre poche.

Serena fouilla dans sa poche et en tira une pièce d’identité. Elle tressaillit en voyant une version plus jeune de son visage, accompagné d’un nom inconnu.

-Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

-C’est tout simplement qui tu es désormais. Une adolescente marginale, sans attache, qui marche de foyer en foyer. Tu écartes les jambes devant n’importe qui qui te propose un toit ou de l’argent, d’où ta situation actuelle.

-Ça ne marchera pas, fit Serena d’une voix tremblante. Je vais te dénoncer, tout le monde saura ce que tu m’as fait.

-Tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas prévenue, soupira John. Personne ne te prendra au sérieux.

Kristin entendait des éclats de voix de l’autre côté de la porte. Etrange, elle ne se souvenait pas avoir laissé entrer qui que ce soit aujourd’hui. La porte s’ouvrit soudain, et elle vit soudain une ado encapuchonnée, traversant la pièce à la hâte, les yeux pleins de larmes, marchant maladroitement avec son gros ventre.

-Ce n’est pas terminé, sanglota-t-elle. Je n’ai pas dit mon dernier mot !

John apparut à son tour au niveau de la porte, fixant l’adolescente sur le départ avec un sourire narquois.

-C’est qui ? demanda Kristin.

-Quelqu’un qui s’est trompée d’adresse, je crois. Elle n’est pas très cohérente.

Kristin haussa les épaules. Elle avait cru un instant reconnaître cette personne, mais quelque chose en elle lui souffla que ce n’était personne et qu’elle pouvait l’ignorer. Pour Serena, une nouvelle vie commençait.