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Chapter 3 by zbloutch zbloutch

Qui se trouve de l'autre côté?

Une étudiante qui se plaint du bruit

John Doe se résolut finalement à ouvrir la porte et se trouva nez à nez avec une jeune femme au regard exaspéré. Instinctivement, John entreprit de juger son apparence. Si son visage était assez joli, tout dans son apparence était d'un sérieux et d'une sobriété ennuyeuse. Vêtue d'un T-shirt ample et d'un jean, elle ne cherchait visiblement pas à mettre en avant son corps, et un simple coup d’œil suffit à John pour comprendre qu'il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la main de toute façon. L'absence de maquillage et ses cheveux blonds cendrés coiffés avec une coupe au bol sobre semblaient indiquer un intérêt inexistant pour sa propre apparence.

-Bonjour, commença-t-il sur un ton hésitant.

-Je suis votre voisine d'à-côté, rétorqua la jeune femme sans perdre de temps. Quand vous passez vos nuits à faire des galipettes avec une femme différente tous les soirs, j'entends tout. Je vous entends quand j'essaie de dormir, je vous entends quand j'essaie de travailler. Je passe l'internat de médecine dans deux semaines, vous savez ? Et je prends du retard sur mon travail parce que j'ai des voisins qui se reproduisent comme des lapins.

Par curiosité, John entreprit de fouiller dans les pensées et les souvenirs de son interlocutrice et manqua s'évanouir d'ennui. Une vie entière passée à travailler, sans jamais chercher à sortir, ou tout simplement à chercher une autre activité que les études. Cette simple pensée lui inspira suffisamment d'effroi pour le pousser à y changer quelque chose.

-Eh oh ! Vous m'écoutez ? Je vous parle de mes études ! Et des nanas que vous ramenez ici et qui m'empêchent de dormir.

-Écoute, Émilie, je suis sûr que ce n'est pas si grave que tu le dis. Voilà ce qu'on va faire : on va entrer ensemble chez toi, et je vais voir ce que je peux y changer pour régler le problème.

Émilie ouvrit la bouche en écarquillant les yeux, probablement pour demander comment il connaissait son nom, mais seule une phrase en sortit :

-Bien sûr, vous n'avez qu'à me suivre.

La jeune femme avait les mâchoires serrées et le regard en proie au doute, comme si elle essayait de lutter contre ce besoin d'obéir à la consigne qu'il venait de lui donner. Mais cela ne l'empêcha pas de se retourner et de se diriger vers son appartement, suivie par John.

John étouffa un bâillement en découvrant l'appart. Aucune décoration, aucune marque personnelle ne venait donner un peu d'ambiance à cet endroit. Seules des étagères pleines de classeurs et de livres de médecine venaient rompre la monotonie ambiante.

-Pas très rigolo, tout ça, commenta John avec un regard réprobateur en direction de la bibliothèque.

Cette remarque lui valut de se faire foudroyer du regard par Émilie.

-Non, en effet, ce n'est pas rigolo. Ça fait des années que je travaille pour majorer dans toutes les matières, pour ne pas devenir une ratée comme vous, donc je n'ai pas le temps de rigoler. Vous faites quoi de votre vie, d'ailleurs ? Vous êtes tout le temps chez vous. Vous n'avez pas un travail ? Vous n'êtes pas un de ces losers qui vivent des aides sociales, des fois ?

John fit craquer ses phalanges en réprimant un sourire. Ça promettait d'être marrant.

-Emilie, fit-il en feignant d'être vexé, je n'aime pas votre ton. J'ai essayé d'être compréhensif, mais finalement, je crois simplement que je n'aime pas la personne que j'ai en face de moi. Au début, je pensais juste faire un peu de sexe avec vous pour vous détendre, mais je crois qu'il va falloir bien plus que ça, malheureusement.

-Faire du...non mais pour qui tu te prends, connard ? Tu ferais mieux de sortir avant que j'appelle la pol...

-Non. Malgré ton caractère de merde, j'ai dit que j'allais t'aider et je vais tenir parole.

Le regard de John parcourut à nouveau l'appartement et celui-ci hocha la tête d'un air connaisseur.

-Je vois ce que c'est. Ce n'est pas moi ni mes femmes qui t'empêchons de dormir et de te concentrer, mais le stress. Je vais donc faire disparaître les sources de stress.

John claqua des doigts et en un clin d’œil, les livres et les classeurs disparurent. A leur place, des magasines people recouvrirent les étagères et le bureau de l'appartement, sous le regard horrifié d'Emilie.

-Que...comment vous avez fait ça ?

-Longue histoire. De toute façon, je suis loin d'avoir fini.

-Attendez ! J'ai besoin de ces livres. C'est mon année qui en dépend.

-À quoi bon ? Tu es incapable de retenir quoi que ce soit de toute façon ?

Emilie tituba quelques instants, comme si elle était frappée de plein fouet par les paroles de John. Elle porta les mains à son crâne et grimaça.

-Non...sortez de ma tête ! Je ne sais pas ce que vous faites, mais...oh mon Dieu...mes cours...j'ai tout oublié !

La jeune femme fut prise de tremblements en réalisant ce que cela signifiait. Elle tourna un regard éperdu vers John, qui l'observait avec un sourire narquois.

-S'il vous plaît...ne me faites pas ça...je suis désolée si je vous ai insulté...mais pitié...toutes ces années de travail...

-Des années de travail qui t'ont apporté quoi ? Une vie ennuyeuse, passée à travailler ? Dans quelques minutes, tu me remercieras. A présent, occupons-nous de ce physique, à commencer par ce bonnet A.

John claqua à nouveau des doigts. Emilie porta immédiatement les mains à sa poitrine en retenant son souffle. John vit celle-ci enfler à vue d'oeil. Un claquement retentit, probablement le soutien-gorge qui cédait. Probablement par peur d'étouffer pour de bon, la jeune femme retira son T-shirt, dévoilant une poitrine devenue massive, là ou elle n'avait que deux piqûres de moustiques quelques instants auparavant. Quand ils arrivèrent au niveau de son ventre, ses seins arrêtèrent de pousser, et se mirent soudain à durcir. Ils remontèrent petit à petit, sans perdre en volume, pour devenir deux sphères parfaites à la taille impressionnante. Emilie toucha sa nouvelle poitrine, incrédule.

-Du silicone ? Qu'est-ce que vous m'avez fait ? Je ressemble à une pute maintenant.

-Pas encore, mais ça ne saurait tarder, rétorqua John en éclatant de rire.

L'instant suivant, ce furent les fesses d'Emilie qui enflèrent brusquement. Un craquement retentit, et les restes du jean de la jeune femme tombèrent à même le sol, dévoilant un fessier massif, tout sauf naturel. Au même moment, un craquement retentit dans son bassin pendant que ses hanches s'élargissaient, contrairement à sa taille qui se faisait de plus en plus mince. Emilie vit son reflet et manqua s'évanouir en voyant une silhouette sortie tout droit d'un film porno.

-A...arrêtez...

En guise de réponse, John s'approcha et lui pinça un téton. Emilie poussa un gémissement tandis qu'elle se sentait submergée par une avalanche de sensations.

-Oui, c'est un petit cadeau de ma part. Ton nouveau corps est particulièrement sensible. Ça te sera très utile par la suite.

John continua de lui caresser le sein pendant un moment, tandis qu'Emilie fermait les yeux de contentement, essayant en vain de ne pas céder au plaisir qui montait en elle. Quand il s'interrompit et retira sa main, elle se retint avec difficulté de lui demander de continuer. Elle recula soudain. Non. Ce n'était pas elle. Cet homme était en train de la transformer...de l'effacer...elle devait résister.

-Bon, maintenant, je vais te dire ce qui t'attend. Tu veux rester en fac de médecine, c'est ça ? Je peux peut-être faire quelque chose pour toi. Tu n'as pas vingt-cinq ans, mais quarante. Les nombreuses opérations de chirurgie esthétique t'ont permis de garder une apparence assez jeune, mais tu as fini par te rendre compte que sans éducation ni expérience professionnelle, il allait te falloir quelqu'un pour t'entretenir.

Emilie écoutait, tétanisée. Pendant que les paroles de John résonnaient en elle, elle sentit une chaleur s'emparer de son visage. Elle se vit dans la glace et vit des rides apparaître, vite englouties par le botox, jusqu'à ce que son visage devienne complètement inexpressif. Ses pommettes saillantes, ses lèvres pulpeuses sous l'effet des injections, ses sourcils en accents circonflexes ; son visage était désormais méconnaissable, tandis qu'elle sentait son esprit s'effondrer, assailli de pensées étrangères.

-C'est comme ça que tu es devenue la maîtresse du doyen de la fac. Tu satisfais les moindres de ses désirs, et en échange, il te loge et paie toutes tes opérations de chirurgie esthétique. Cette solution te convient parfaitement. Ce n'est pas non plus comme si tu étais capable d'exercer un vrai métier, pas vrai ?

Dans une ultime tentative de recoller les fragments de son esprit pour résister, Emilie voulut protester, mais ne parvint qu'à émettre un gloussement. Quand elle prit la parole, la brillante étudiante qui avait frappé à la porte de John quelques minutes auparavant n'existait plus. La personne qui avait pris sa place fixait son bourreau d'un regard brûlant de désir. Comprenant qu'il n'y couperait pas, John Doe haussa les épaules.

-Après tout, je m'en voudrais d'envoyer un modèle défectueux au doyen, alors autant voir tout de suite ce que ça donne.

Quelques minutes plus tard, Emilie se tenait à genoux, serrant ses deux seins autour de la bite de John. Pendant que les deux orbes charnues lui massaient le sexe, ce dernier passait sa main dans les cheveux, désormais longs et blond platine, de son dernier jouet.

-Parfaite, souffla-t-il, tu es parfaite !

Quand elle sentit qu'il s'apprêtait à décharger, Emilie saisit sa bite et l'enfonça dans sa bouche pour ne pas en perdre une goutte. Elle avala goulûment son sperme, le regard plein de gratitude. John sourit. Il avait beau avoir détruit la vie de cette personne, il ne l'en avait pas moins rendu plus heureuse.

Et ensuite ?

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