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Chapter 3 by zbloutch zbloutch

Qui se trouve de l'autre côté?

Sa proprio qui réclame le loyer

John ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec une femme d’une trentaine d’années. Sa silhouette digne d’un mannequin, son maquillage, ses vêtements élégants ; tout indiquait que c’était quelqu’un qui prenait un grand soin de son apparence, et probablement quelqu’un de riche.

-Monsieur Doe ? s’enquit-elle d’un ton pincé.

-Lui-même.

-Je m’appelle Clotilde. Clotilde Renard. Je suis la nièce de l’ancien propriétaire de cet appartement.

-Ancien ? releva John, surpris.

-Oui. Mon oncle est décédé la semaine dernière. Le notaire nous a lu son testament, et il semblerait que j’aie hérité de cet appartement.

John hocha la tête en silence. Un an auparavant, quand il avait visité son futur logement pour la première fois et décidé que c’était là qu’il voulait vivre, John s’était contenté d’effacer tout souvenir de l’appartement dans l’esprit du vieil homme. Celui-ci ne se souvenait plus posséder cet appartement et ne lui avait donc jamais demandé de loyer. Mais si ce n’était plus le même propriétaire, cela changeait la donne. La nouvelle arrivante poursuivit :

-J’ai pu jeter un œil à ses archives, et j’ai remarqué qu’en un an, vous n’avez pas une seule fois payé le loyer.

-Vraiment ? fit John sur un ton aussi innocent que possible.

Clotilde lui lança un regard noir.

-Ne faites pas comme si vous l’appreniez seulement maintenant. Et je suis venue vous dire que c’est terminé. Vous allez payer le loyer à partir de maintenant. Deux mille euros par mois. Vous allez également verser tous vos loyers en retard si vous ne voulez pas que ça finisse au tribunal.

John ouvrit la bouche pour manipuler sa proprio de la même manière qu’il l’avait fait pour son oncle, en lui faisant oublier l’existence de cet appartement, mais se ravisa. Il pouvait faire mieux.

-Je crois qu’il y a un malentendu. Vous avez raison : je vous dois le loyer, effectivement, mais vous ne voulez pas être payée en argent.

-Qu’est-ce que vous me racontez ? Vous avez intérêt à…à…

Clotilde porta la main à son front et tituba quelques secondes, avant de retrouver sa contenance.

-Mon argent ne vous intéresse pas, poursuivit John. Mais vous voulez quand même un paiement. Il faut donc trouver une autre monnaie.

-C’est vrai, souffla-t-elle d’une voix lointaine, le regard dans le vague. Laquelle ?

-Le sperme, évidemment.

Un éclair de colère traversa brièvement le regard de la nouvelle proprio de John, mais cette dernière retrouva rapidement l’expression rêveuse qu’elle arborait depuis que John avait pris la parole.

-Vous devez me tailler une pipe pour être payée. Vous passerez toutes les semaines collecter le loyer et je me ferai une joie de vous verser ce que je vous dois. Vous verrez, je suis un très bon payeur.

-Vous êtes un très bon payeur, répéta Clotilde, l’esprit ailleurs.

-Le paiement est seulement effectué une fois que vous avez tout avalé. Un paiement en liquide, en quelque sorte.

-Je dois tout avaler, répéta-t-elle.

Clotilde secoua la tête, sortant soudain de son état de transe. Elle croisa le regard de John, une lueur de détermination dans les yeux.

-J’imagine que vous allez chercher des excuses pour ne pas payer, mais je serai intraitable. Je n’ai pas de temps à perdre avec les mauvais payeurs et je suis sûr qu’il y a plein de gens dehors qui seraient ravis d’avoir l’appartement.

-Pas de souci, je vois que ça ne sert à rien de négocier. Je vais vous payer tout de suite ce que je vous dois.

-Parfait, vous faites bien d’être raisonnable.

A peine avait-elle fini de prononcer cette phrase que la proprio se mit à genoux. Ses mains graciles déboutonnèrent rapidement sa braguette et ses doigts s’enroulèrent autour de sa bite. En quelques secondes, celle-ci était plus dure que jamais et Clotilde referma ses lèvres autour d’elle. Les minutes qui suivirent, John soupirait de contentement, pendant que celle qui était venue l’intimider le pompait comme si elle avait fait ça toute sa vie. C’était une vraie gorge profonde. John sentait son gland heurter le bout de sa gorge de manière répétée, mais cela ne semblait pas la déranger. Finalement, quand sa bouche se remplit de sperme, elle déglutit bruyamment, puis lécha le gland pour s’assurer qu’elle n’avait rien gaspillé.

Elle se releva finalement, en se léchant les lèvres. Elle avait toujours son expression sévère, mais cette fois, elle semblait plus apaisée.

-Content que ça soit réglé, monsieur Doe. Mais attention, je serai très vigilante et je ne tolérerai plus aucun retard de paiement.

-C’est noté, madame, acquiesça John en réprimant une furieuse envie de rire. J’ai compris que ça ne servait à rien d’essayer de vous arnaquer.

-En attendant, je vous ai à l’œil, ajouta la propriétaire. À la semaine prochaine, monsieur Doe.

La porte se referma et John parcourut son appartement du regard. Il avait désormais une raison de plus pour aimer vivre ici.

Et après ?

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