Rien!

Vincent et moi allons à l'aéroport pour accueillir Christine, revenue encore plus belle de son long séjour aux Etats-Unis. A la maison, Angélique nous attend avec impatience.
"Tu as grandi depuis la dernière fois," dit-elle en embrassant sa soeur. "Tu as plus de seins que quand tu es partie. Avoue, tu t'en es fait mettre de faux, en Amérique!" la taquine-t-elle en glissant ses mains sous les aisselles de Christine, effleurant au passage ses seins - superbes, il est vrai - moulés dans un débardeur.
"Tu peux parler," répond ma cadette avec un regard appréciateur vers la poitrine gonflée d'Angélique, généreusement découverte par l'échancrure de sa robe d'été. Sa propre main se pose sur le ventre alourdi de sa soeur. "Tu auras de quoi le nourrir, ce petit. Il va bien au moins?"
Angélique la rassure sur le déroulement de sa grossesse.
"Tu me fais voir?"
En souriant, Angélique déboutonne sa robe, offrant aux yeux de sa soeur, et à ceux de Vincent et aux miens, la merveilleuse courbure de son ventre. Elle défait même son soutien-gorge pour montrer ses tétons distendus, aux aréoles immenses d'un rouge sombre. Christine caresse le ventre nu de sa grande soeur, s'arrêtant longuement là où on sent le bébé, puis sa main remonte pour éprouver la fermeté des seins d'Angélique, avant qu'elle ne se penche pour piquer un baiser à la naissance de son ventre.
"Et toi, maman," dit-elle en se tournant vers moi, avant même qu'Angélique ne se soit rajustée, "tu nous montres où en est le petit frère ou la petite soeur, qu'on puisse faire des comparaisons?"
Angélique approuve du regard; je n'ose pas croiser celui de Vincent. Cette liberté d'allures entre les deux soeurs m'a quelque peu choquée, mais...