Rien!

Nous accueillons Christine, revenue grandie (22 ans) et embellie de son long séjour aux Etats-Unis. Elle nous complimente sur nos grossesses, et, si elle se pose des questions sur la paternité de son futur demi-frère ou soeur, elle est trop respectueuse de sa mère pour m'interroger ouvertement. Par contre, Angélique, Vincent et moi convenons de cacher notre relation afin de ne pas la choquer. Me voilà donc privée des étreintes incestueuses de ma fille et de mon gendre... du moins en présence de Christine, car j'imagine déjà avec délectation les caresses furtives que nous pourrons échanger dès qu'elle aura le dos tourné.

En attendant, en cette première nuit où Christine est sous notre toit, je dors seule. Ou plutôt je ne dors pas, car ma grossesse avancée et ma frustration érotique (et Dieu sait si c'est mauvais pour une femme enceinte de contrarier ses envies!) se conjuguent pour me priver de sommeil. Je me lève, nue comme je me suis couchée, pour aller chercher de quoi boire à la cuisine. Au passage, j'entends un gémissement féminin dans la chambre d'Angélique et de Vincent, dont la porte est entrouverte.

Je ne peux me tenir de jeter un coup d'oeil, et mon coeur fait un bond dans ma poitrine. Angélique est étendue nue, sur le dos, tendant vers le ciel la courbure de son ventre et ses seins gonflés, tandis que Vincent, agenouillé à côté d'elle, offre son sexe à sa bouche dont la langue et les lèvres s'activent. Et Christine, sur le même lit, lui embrasse et lui léchouille le cou, l'entre-seins, les tétons, passe une main sur son ventre en une caresse bien peu sororale puisqu'elle se termine sur sa touffe avant que la main de Christine n'entreprenne la chatte de sa soeur. Fascinée, la gorge étranglée, je regarde le corps magnifique et cambré d'Angélique, ses seins qui montent et descendent, son visage où le plaisir commence à monter, ses yeux qui me regardent en retour...

Qui me regardent...