Première interview

Un jour a passé. Ce matin, le pays s'est réveillé et a découvert avec stupeur que les restes d'Emmanuel Macron avaient été évacués avec une pelle et une brosse, puis dispersés aux quatre vents. Quelques emmerdeurs (police, armée etc.) ont voulu intervenir pour me faire arrêter, mais ils n'ont pas connu un sort plus enviable. A présent, le pays attend dans l'appréhension ce que ce nouveau président sorti de nulle part clarifie ses intentions.

Et je n'ai pas l'intention de les décevoir. A présent, je suis tranquillement installé dans mon fauteuil, au milieu d'une salle à la décoration kitsch à s'en crever les yeux, attendant ma première visite, une bière à la main. Dès le matin, j'ai contacté la plupart des organismes de presse pour leur demander de m'envoyer leurs journalistes les plus connues. Tous se sont jetés sur l'occasion, et me voilà donc, attendant la première d'entre elle.

-Monsieur le pré...prés-sident?

Je me tourne vers la femme qui vient de me parler. A quelques mètres, une bimbo aux formes vertigineuses me regarde avec des yeux reflétant une intelligence de poisson mort. Mais son regard est le dernier de mes soucis au moment ou je la regarde. Quelques heures auparavant, c'était une vieille peau acariâtre, et accessoirement la directrice de cabinet de l'Elysée. Elle est entrée dans mon bureau et a voulu me demander qui j'étais et ou était le président. Au lieu de ça, je lui ai soufflé dessus, et elle a commencé à changer sous mes yeux. J'ai passé le reste de la nuit à la baiser dans toutes les positions. Après réflexion, j'ai finalement décidé de la laisser à son poste. Après tout, ce n'est pas la première fois qu'un président s'entoure de dindes incompétentes pour leur seul physique.

-Oui, trésor ?

-La jou...jour...nal...iste est là.

Il me faut beaucoup de concentration pour ne pas éclater de rire devant les difficulté de l'ancienne énarque pour prononcer un mot de plus de 2 syllabes. Attendri, je me lève de ma chaise et lui agrippe directement les deux obus siliconés qui lui servent de seins.

-C'est bien, mon coeur. Je suis fier de toi.

La joie quasi-enfantine qui éclaire soudain ses yeux manque me faire rire une nouvelle fois. Pour garder ma contenance, je me penche en avant, lui agrippe le menton, et l'embrasse longuement. Nos langues dansent quelques instants, ma bimbo de service gémit. Je la sens soudain se baisser, prête à se mettre à genoux. Je me recule et la vois fixant mon entrejambe en se léchant les lèvres. Avant qu'elle ait le temps d'ouvrir ma braguette, je la retiens.

-Pas maintenant, trésor. Papa travaille.

Devant la moue boudeuse de ma directrice de cabinet, je lui murmure à l'oreille, sans cesser de lui pétrir la poitrine.

-Ne t'en fais pas. Cette nuit, je serai tout à toi.

Immédiatement, elle se met à sourire, sautant sur place en tapant des mains sous l'effet de l'excitation.

-Oh oui ! Oh oui, j'aime tellement vous sucer la...

-Je sais, mon coeur, je sais. Enfin, fais entrer notre invitée, j'ai une longue journée devant moi.