Chapitre 16 : La professeure naïve Erza ( 2 )

Dès qu'elle est rentrée la vague de chaleur des radiateurs est venue l'assaillir. Par réflexe, elle a enlevé son manteau.

« J'espère vraiment que tu as bien réfléchi. Être professeur particulier coûte cher pour les élèves surtout toi qui vit seul. »

« Pas la peine d'en parler... j'ai assez. »

Pendant que je l'attendais j'ai trouvé une grosse liasse d'argent dans ma chambre. Je n'en n'avais pas souvenir alors... merci Dieu.

En lui montrant les billets, elle a encore soufflé de soulagement. Même si je savais qu'elle était naïve peut-être un peu poussé par Dieu, c'était un sentiment formidable.

Rien que de savoir qu'elle s'en faisait plus pour ses honoraires que le sujet de cours particulier que j'ai évoqué était... indescriptible.

Sa naïveté était un peu exagéré mais cela créait la situation actuelle.

« Madame Scarlett, il fait vraiment chaud vous savez. Vous pouvez enlever votre pull. »

« Oh merci, je ne voulais pas pour gêner mais si cela te convient alors je vais le faire, c'est vrai qu'il faut chaud. »

Elle a enlevé son pull révélant un t-shirt blanc simple. Il était un peu petit et comprimait sa poitrine.

« Où es ta chambre ? Demanda-t-elle ensuite en se tournant vers moi. »

« Suivez-moi. »

Je l'ai guidé jusqu'à la chambre en question. C'est ici que j'avais mis les radiateurs au plus haut possible sans que ce soit non plus insupportable.

Quelques mouvements simples et on sentirait la sueur à cause d'une transpiration excessive. C'était la suite de mon plan.

Je me suis assis et j'ai ouvert le cours à la page. Je devais aussi me montrer un peu professionnel. Se jeter sur elle ainsi même en se justifiant ne serait pas excitant.

Erza dans se rôle de prof était vraiment accrocheur et elle le remplissait à la perfection. La première demi-heure fut passé à réviser la leçon en question.

Interrogations, schémas et questions.

« As-tu compris un peu mieux à présent ? »

« Heu... oui je... . »

En me tournant vers elle depuis ma chaise mais vue était donc plus basse qu'elle. Mais comment ne pas voir ses tétons pointer. Son t-shirt collait à son corps à présent.

Je pourrais certainement pousser les choses un peu plus loin encore. Il était temps d'avoir une leçon plus complète.

« Je comprends mieux mais comme je vous l'ai dit, il me faudrait un exemple clair. Rien ne vaut un exemple pratique réel ! »

« Ce n'est pas faux. »

Elle ne sentait vraiment pas les choses venir.

« Mais oula, il fait chaud... , dis-je. »

Certainement le pire acteur de tout le monde, de toute la galaxie même. J'ai enlevé mon t-shirt.

« Oh madame Scarlett, vous pouvez faire la même si vous le souhaiter. Il fait vraiment chaud ici. »