De nouvelles capacités.

Sachant qu'il se trouvait dans un donjon empli de créatures en voulant à sa vie et sa chair, voir même dans un autre ordre de priorité, John trouva son réveil tranquille des plus agréables.

Dormant toujours sur lui, Ambre semblait profiter tout autant de ce repos bien mérité, sans doute que leurs dernières activités du soir l'avaient fatiguée un peu plus que lui.

Il ne la réveilla pas, se contentant de la déposer sur le lit de peaux de bêtes pendant qu'il rangeait le campement.

"J'imagine qu'elle a encore besoin de repos. Laissons-la dormir et reprenons la route."

Finissant par la remettre dans son baluchon de tissu, il rangea les fourrures et repartit, le chemin de lanternes magiques lui montrant toujours le chemin à suivre sans trop de mal.

Ce ne fut que plusieurs heures plus tard qu'il la sentit remuer, un profond bâillement et quelques mouvements suggérant qu'elle avait bien trouvé les vêtements qu'il avait laissés avec elle dans le foulard.

"Bien dormi?" questionna-t-il, occupé à fouiller un coffret trouvé dans une des tours en ruines.

"J'ai l'impression d'avoir fait un rêve bizarre...mais je ne me souviens pas de quoi il s'agissait...sinon je me sens terriblement bien, mais c'est sans doute un peu grâce à toi..." le salua-t-elle en retour, lui accordant un baiser sur la joue.

"Ravi de me rendre utile...nous voici plus riche d'une dizaine de pièces d'ors et d'argent." répondit l'aventurier, aussi content de sa trouvaille que du sympathique compliment.

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"Le chemin est encore long? J'ai du mal à estimer..."

Ambre était restée une bonne partie du chemin dans le baluchon, venant de temps à autre se placer sur son épaule, mais le laissant tranquillement avancer en lui faisant un peu la conversation.

Réfléchissant en se posant un doigt sur la bouche, elle mit quelques secondes avant de lui répondre.

"C'est...difficile à dire. Lors de ma venue, je me suis contenté de voler d'une tour à l'autre, suivant le chemin de lanternes de loin et coupant à travers cette zone chaque fois que cela m'était possible. Vu ton incapacité à quitter le sol plus de quelques secondes, ça nous prend forcément plus de temps..."

"Tu n'aurais pas un repère à me donner? Je ne sais pas moi, une grande statue ou un bâtiment en particulier?"

"Les escaliers pour monter se trouveront après un gigantesque pont de pierre, bien plus grand que ceux que tu as traversé jusqu'ici. Tu le verras de loin, il est assez bien éclairé avec toutes les lanternes placées dessus."

Quelque chose fit tiquer John .

"Attend...monter? Je croyais qu'on s'en allait, pourquoi monte-t-on?"

"Ha oui, c'est vrai que tu ne sais pas où nous sommes!" s'exclama la fée en se frappant le front.

"Le donjon du dragon noir est une antique cité souterraine. Pour partir d'ici, il nous faut grimper les différents étages."

"Ou nous téléporter?..." proposa John avec une pointe d'espoir.

"Vu ce que ça m'a coûté la dernière fois pour parvenir au plus proche cristal, j'ai bien peur qu'il nous faille nous rapprocher avant d'espérer se déplacer magiquement. Ne m'en veux pas, j'ai juste pas envie de perdre un morceau en chemin." s'excusa-t-elle.

"Je m'en doutais un peu pour tout te dire...et puis j'imagine que passer les épreuves de cette façon, c'est un peu tricher..."

"Tu veux dire, plus que de recevoir de nouvelles capacité en usant de ta troisième jambe?" le taquina sa compagne.

"Ne me **** pas à te bâillonner" menaça-t-il sans le moindre sérieux.

"Qui te dis que je n'apprécierais pas?" rétorqua-t-elle, se hissant pour lui mordiller l'oreille avant de lui laisser entendre un petit rire malicieux.

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Une nouvelle 'journée' passa dans la citée antique, le duo avançant encore et toujours, vainquant squelettes, plantes agressives et autres champizards qui leur permirent, pour ces deux derniers, d'augmenter leurs réserves de vivres.

"Qui pourrait penser que ces plantes soient comestibles." s'étonna John, plaçant les morceaux récupéré dans le Havresac.

"C'est souvent pareil avec les monstres, ils ont des utilités qu'on ne soupçonnerait pas au premier abord...même si c'est pas vraiment ragoûtant."

"C'est certainement la plus moche salade du monde, mais bien préparée, je pourrais m'en servir pour protéger la viande de champizard du feu. Tu verras, je pense pouvoir en faire quelque chose de bon."

"C'est incroyable la vitesse à laquelle évolue tes capacités. Je n'ai jamais vraiment côtoyer d'humains, mais je suis prête à parier que c'est pas normal..."

"Va savoir, je suis peut-être béni des Dieux..." plaisanta l'homme, pensant tout de même qu'il s'agissait sans doute là du fameux cadeau dont lui avait parlé Odds.

Lorsque vint l'heure de monter le camp, et une fois le repas agréablement réussi digéré, Ambre repris sa place sur le poitrail de son amant, finissant par attirer son attention en lui tirant légèrement sur les poils.

"Tu n'es pas obligée de m'épiler pour que je t'écoute, tu sais?"

"Dis-toi que j'aime te faire un peu souffrir de temps à autre, voilà tout...John...j'ai soif..."

"Tu veux l'outre?"

"Non je...c'est difficile à expliqué mais je...j'ai... estcequetupourraismefairelamêmechosequelorsdenotrepremièrerencontre?" déblatéra-t-elle d'une traite, le rouge aux joues.

Arquant un sourcil, John n'eut pas besoin de parler de suite pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas vraiment saisi le sens de sa phrase.

"Nous ne sommes que nous deux, Ambre, si tu veux quelque chose de moi, demande."

"Je voudrais que tu me refasses la même chose que lors de notre première rencontre!" s'exclama-t-elle, un brin gênée.

"Tu veux dire...dans le chaudron?..."

Pivoine, elle acquiesça.

"Tu sais, avec ce que nous avons fait la nuit dernière, je ne vois pas pourquoi ça te gêne autant d'en parler..."

"C'est pas pareil! Hier, c'était dans l'ivresse du moment, l'un contre l'autre, mais là...j'ai cette impression de devoir m'immerger à nouveau, c'est...c'est comme si j'étais un poisson se retrouvant hors de l'eau...ne cherche pas un sens à tout ça, je l'ignore moi-même...tu veux bien?"

"Et bien, oui, je ne vois pas pourquoi refuser...avec ma libido qui crève le plafond, j'ai l'impression d'être constamment prêt pour ce genre de chose donc...mais le chaudron risque d'être un peu réduit pour toi maintenant, non?"

"C'est vrai que je pourrais encore y entrer sans problèmes, mais la sensation ne serait pas...je sais!"

Fouillant l'Havresac, elle lui fit sortir une grande vasque de bois, objet sans doute décoratif qu'ils avaient récupéré dans le bric-à-brac.

Bien assez grand pour elle, il avait comparativement à sa taille des airs de jacuzzi.

"Tu veux de l'aide?" proposa-t-elle en ôtant ses vêtements.

"Tu veux m'aider?" demanda John en retour sur le même ton.

"Viens par ici..."

Debout dans le récipient, elle attendit que l'homme se mette à genoux, verge en main avec ses massives bourses pendant dessous.

Posant les mains sur ces boules, elle commença à les masser, les embrasser et les lécher, chatouillant agréablement son scrotum.

"C'est...différent."

"Tu aimes?"

"Oui, comme toujours avec toi."

"Flatteur."

Gratifiant les bourses de son amant d'une tendresse sensuelle plusieurs minutes, elle les sentit prendre du volume sous ses mains, se lovant contre les chaudes sphères pour en apprécier un peu plus le contact.

"Je sens que ça vient, j'entends ta semence qui se forme à l'intérieur...c'est presque comme sentir une vie nouvelle se créer devant moi, je suis...je suis prête, et toi?"

"Quand tu veux." se contenta-t-il de répondre, sentant venir le point de non-retour.

Ambre recula et s'allongea, caressant sensuellement son entre-jambes et ses seins en plongeant son regard dans le sien.

"Alors vas-y. Recouvre-moi, noie-moi, offre-moi ton foutre!"

Les paroles salaces lui firent perdre la tête.

Pointant son gland vers elle, il envoya son premier jet, suffisamment fournit pour lui appliquer un glaçage en règle.

"Oui! Ho par les anciens, c'est si chaud! Si bon! Encore! Donne-m'en encore!"

John obtempéra avec le plus grand des plaisirs, envoyant giclure après giclure dans la vasque.

L'ex-fée fut blanchie, luisante de foutre, puis son cul baigna, ensuite elle barbotta, le niveau monta jusqu'à ses épaules, un deuxième orgasme lui faisant crier son plaisir et, par la même occasion, boire la tasse alors que le niveau de blanc liquide grimpait encore.

Finalement, la vasque fut pour ainsi dire pleine, Ambre se levant un instant pour bien se rendre compte de la quantité l'entourant avant de poser un regard emplit d'amour à son amant et de, doucement, très doucement, se laisser couler dans la gluante substance.

De petites bulles se formèrent à la surface, puis plus rien.

*Je...elle ne vat pas y rester, quand-même?* Se demanda John , inquiet pour sa compagne.

À l'instant ou cette pensée lui vint, il vit une très légère aura dorée émaner de la vasque.

Se penchant au-dessus, il vit les contour du corps d'Ambre se tortiller sous la surface, mais visiblement pas de douleur ou de détresse.

Il distinguait clairement chaque mouvement de la demoiselle qui, prise dans une transe masturbatoire, semblait vivre un moment de pure extase, sa bouche ouverte criant sa jouissance avant d'avaler une gorgée de plus.

*J'imagine que je devrais lui laisser un peu d'intimité...même si ça semble bizarre après ce qu'on vient de faire...*

Rhabillé, il profita du calme pour poursuivre sa lecture au coin du feu, le silence uniquement troublé par les crépitements du bois et des braises et, de temps à autre, l'écho étouffé de son amie prenant un plaisir sans nom ou, parfois, une petite bulle d'air qui remontait à la surface.

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Ce fut bien plus tard, alors qu'il dormait profondément, que John sentit quelque chose.

Une sensation agréable à son entrejambes lui fit entrouvrir les yeux, la faible lueur du feu de camp ne l'aidant qu'à peine.

Il s'attendait à trouver Ambre se hissant sur lui, sans doute caresser sa verge au passage pour le taquiner un peu, au lieu de ça il vit la silhouette d'une femme, certes pas grande mais de taille humaine, qui avalait goulument sa verge, grognant et toussant sous l'effort de sa mâchoire ouverte à son maximum.

"Qu'est-ce que?...." maugréa l'aventurier, quelque peu surpris.

Entendant sa voix, la femme tourna vers lui son regard d'ambre, lâchant sa verge pour s'approcher de son visage, lui posant un index sur la bouche.

"Chut...ne posa pas de question, nous n'avons pas beaucoup de temps..."

Elle ne lui offrit pas le luxe d'une réponse, posant ses lèvres sur les siennes, leurs langues s'emmêlant bien vite dans une danse tribale sauvage.

Elle lui ôta ses vêtements, embrassant son corps nouvellement dénudé.

Elle lui offrit ses seins, elle qui était déjà nue, sa peau halée et ses tatouages dorés...non, pas des tatouages, de petites strilles qui dessinaient sur sa peau le plus beau de motif. Il glissa ses doigts le longs de ces lignes d'or, passant par son visage, caressant ses cheveux, son dos et ses grandes ailes qui...

ses ailes?

"Ambre?"

Elle lui coupa une nouvelle fois la parole, prenant sa tête entre ses mains pour porter ses lèvres à ses mamelons.

"Plus tard les explications! Fais-moi l'amour!" rugit-elle, impérieuse.

"...Avec le plus grand des plaisir!"

Mordillant les boutons de chair caramel dans sa bouche, il la sentit se raidir un brin, inspirant avant de reprendre les caresses de son corps.

"Je te veux en moi, je veux...je peux t'avoir..." dit-elle, autant pour lui demander que se convaincre elle-même.

Elle était bien plus grande, certes, mais devait toujours faire une tête ou deux de moins que lui et, même si ses formes étaient des plus harmonieuses, se montrait un brin hésitant face au pilier de chair s'étant depuis longtemps raidi contre ses fesses.

"Faisons ça bien...doucement. Je te tiens, prend ton temps."

Tenant entre ses mains les hanches de la belle, il la souleva sans le moindre mal et la plaça au-dessus de sa verge.

"Tu sembles on ne peut plus prête..." remarqua l'homme, sentant la moiteur de la vulve frottant contre son gland.

"Tu n'as pas idée à quel point..." admit-elle en retour.

Elle plia légèrement les jambes, il fléchit légèrement les bras.

Doucement, tout doucement, les lèvres s'écartèrent, enveloppant toujours un peu plus la massive tête engorgée de sang qu'une partie animal de John lui hurlait de violement enfoncer, mais il ne l'écouterait pas, pas cette fois.

"Tu t'en sorts bien."

"C'est gros...si gros..." souffla Ambre poursuivant néanmoins sa descente.

Le gland disparut, suivit par quelques centimètres.

"Tu es chaud, je te sens palpiter en moi..." sourit-elle, à la fois heureuse et tentant de se donner un peu de courage.

Elle fit de petits et lents vas-et-viens, apprécient cette sensation nouvelle. Le mouvement ne s'accéléra pour ainsi dire pas, mais il prit de l'amplitude, la fée acceptant quelques centimètres de plus en elle, minute après minute.

"C'est...c'est gros...c'est long...c'est bon...c'est booooon!" finit-elle par soupirer.

Curieuse, elle palpa sous elle, surprise de trouver encore de la verge hors d'elle.

"J'en...j'en suis où?"

"Presque à la moitié." observa l'homme, jetant un rapide coup d'œil à leurs sexes joints.

"J'y...j'y arriverai pas..." soupira Ambre dépitée.

"Ma belle, on se fout que tu ne puisses pas me prendre en entier!"

La surprenant, il s'assit, elle toujours sur lui, et croisa ses genoux pour l'empêcher d'aller trop bas et se blesser.

La faisant se pencher un peu, il joignit ses lèvres aux siennes.

"Je suis heureux qu'ont puissent enfin s'unir, tu n'imagines pas à quel point! On prendra le temps d'aller plus loin si tu le souhaites, mais c'est déjà bien, c'est bon pour moi, Ambre ! Mais toi? Dis-moi comment tu te sens."

Laissant une larme couler sur le visage de son amant, elle l'embrassa une fois de plus avant de lui répondre.

"Comment je me sens?...amoureuse." conclut-elle simplement.

Recommençant à bouger, elle fit de longs mouvements de bas en haut, passant les bras autour du coup de son homme.

"Je ne suis pas trop lourde?" s'inquiéta-t-elle un instant, mais elle fut rassurée en le voyant rire.

"Je te porte sur mes épaules à longueur de journée, tu te souviens?"

"Imbécile..." rit-elle en retour, gémissant lorsqu'il la punit en mordillant ses tétons.

"Tu veux me faire souffrir?"

"Non, juste te torturer un peu, histoire de t'entendre faire ce genre de son..."

Les mains sur les hanches voyagèrent un peu, caressant et palpant le magnifique fessier ondulant sur sa verge.

"Qu'est-ce que tu....ho!"

Un instant surprise, elle sentit un des doigts de son amant doucement lui titiller la rosette, lui offrant un stimuli de plus qui la fit trembler de tout son corps.

"Au moins ça, je peux dire que je sais ce que c'est avec certitude...et la façon dont tu me compresse quand tu jouis..."

"Ferme-la et baise-moi!" ordonna-telle, rugissant presque en plongeant son visage au creux de son épaule, mordillant sa chair tandis qu'elle ondulait plus fort encore.

Se servant de ses genoux pour estimer la limite à ne pas dépasser, John commença à accompagner la demoiselle dans son mouvement de va et viens, la pénétrant autant qu'elle s'empalait sur lui.

"Ho bon Dieu! Ho bon DIEU!!!" cria-t-elle une fois de plus, mordant avec **** l'épaule de l'homme alors que son vagin semblait vouloir aspirer pour de bon sa verge.

"Ambre..."

"Je sais! Vas-y! Viens en moi! Je t'en prie, viens en moi!!!" supplia-t-elle, sortant ses dents de sa chair pour l'embrasser à nouveau, un léger goût métallique se mêlant à leurs salives.

Il érupta en elle, l'intimité de la fée semblant animée d'une volonté propre la poussant à avaler ce que lui envoyait la verge de l'homme.

"Encore...encore, toujours plus...tu es intarissable." murmura-t-elle à son oreille, transie d'un ultime orgasme.

Ils restèrent unis un long moment après la fin, même après qu'ils se soient allongés sur les fourrures. Toujours allongée sur lui, Ambre finit par s'extirper à regret de son homme.

"Et donc...c'était quoi?"

"Chut...demain...laisse-moi profiter de ce moment, serre-moi dans tes bras jusqu'à ce qu'ont s'endorment...s'il-te-plaît..." demanda-t-elle, l'ombre d'une peine véritable hantant sa voix.

"Aussi longtemps que tu le souhaiteras." se contenta-t-il de répondre, faisant comme s'il ne sentait pas les larmes de la femme couler sur son torse.

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"Une nouvelle capacité?"

Le lendemain, toujours en route, Ambre finit par lui expliquer ce qu'il s'était passé, mais le dépit dans sa voix ne présageait rien de bon.

"Oui...et elle me demande une énergie folle. Grosso modo, je peux altérer ma taille, retrouver celle d'autrefois ou, tu l'auras deviné, grandir jusqu'à une taille humaine. Le problème, c'est que plus je diffère de ma taille initiale, plus je consomme d'énergie magique."

"C'est pour ça que tu...t'es baignée, avant?"

"Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais c'est mon immersion dans ta semence qui a déclenché ça. Mon corps à assimiler l'entièreté de la vasque et, une fois éveillée, j'ai su que cette capacité m'était offerte, ça et une énergie débordante que je ne voulais pas gâcher."

"Si j'ai droit au chapitre, j'ai grandement apprécié l'utilisation que tu as faite de cette énergie en trop..." s'amusa John , secondé par sa compagne assise sur son épaule.

"Tu sais, si tu veux...on pourrait continuer l'expérience." finit-il par proposer.

"John, je ne sais pas si mon corps pourra endurer ce genre de transformation tout les soirs, mon mana..."

"Non, je veux dire...quand tu voudras t'immerger a nouveau, n'hésite pas à me faire signe."

"C'était plus un violent désir qu'une décision réfléchie, mais...merci pour ton offre, je prends bonne note."

Ils voyagèrent encore deux jours de plus, suivant à peu près le même cycle d'actions: exploration, destructions de monstres et pillage de trésors, bien que ce dernier point ne leur apporte guère plus que quelques vieux bijoux et piecettes.

Le soir venu, John améliorait ses capacités en cuisine, travaillait sa magie auprès d'Ambre et, finalement, le duo passait tranquillement la soirée à discuter ou à lire.

La fée n'exigea plus son 'bain', sa dernière expérience lui ayant visiblement calmée ce désir, au moins pour un temps.

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Finalement...

"C'est donc ça, ton fameux pont?"

"Et oui. Belle pièce, hein?"

Immense structure surplombant un vide abyssal, l'agencement de grosses pierres semblait avoir parfaitement supporté le poids des années, offrant un chemin tout tracé vers la sortie de ce niveau.

"Nous devrions l'atteindre d'ici la fin de la journée. Il y a un ancien poste de garde tout près du pont, nous pourrons camper là avant de poursuivre."

"Bien noté, en avant!" s'exclama John, requinqué par ce changement dans le décor.

Il marcha encore et encore, survivant à un éboulement d'une tour finissant par s'écrouler, la rencontre avec d'autres squelettes et, plusieurs heures plus tard...

"On est où, là?"

La salle en demi-cercle, tel un amphithéâtre, se concentrait autour d'un autel placé devant une espèce de crâne humain émergeant de la paroi rocheuse.

"On dirait une espèce de lieu de culte, mais j'ignore qui ou ce qu'ils priaient ici." admit la fée.

"Visiblement le grand Dieu des téléportations foirées...on dirait que ce type s'est retrouvé coincé dans la roche en arrivant là." observa John.

Passant devant le crâne, le duo remarqua que les os étaient striés d'or.

"Une décoration?" proposa John

"Je ne pense pas. On dirait que c'est naturel, pas ajouté."

Pouffant, l'aventurier attira l'attention de son amie.

"C'est peut-être un de tes cousins éloignés, vous avez le même style de dorures."

"Niahaha, que tu es désopilant..." rétorqua la demoiselle en lui tirant la langue.

Soudainement interrompu dans son amusement, John sentit une drôle de sensation.

"Tu as entendu?" demanda-t-il.

"Non, quoi donc?"

"Je ne sais pas on aurait dit...

...se...cours....

"Là! Tu l'as entendu, non?"

"Si c'est une blague, c'est pas drôle, John! Je t'ai dit que je n'entend rien!"

Faisant taire son amie d'un signe, il prêta plus attention à ce qui les entourait.

Le silence semblait lui hurler aux oreilles, puis soudainement...

...ib..è...re...moi...

Comprenant que la voix désincarnée ne venait pas d'autour, mais bien de face à lui, l'homme scruta avec bien plus d'attention le crâne aux stries d'or.

"C'est...je crois que ce truc me parle..."

"John, j'aime pas ça, allons-nous-en..."

Libère...moi...sauve...moi...pitié...

Perdu dans ses réflexions, l'aventurier approcha d'un pas, plongeant son regard dans les orbites du crâne inerte, ne sentant pas Ambre tirant sur son col.

Libère-moi...sauve-moi...DÉTRUIS-MOI!!!

Soudain envahi par une rage aveugle mêlée à un sentiment d'une extrême solitude, il sera le poing et frappa de toutes ses forces, encore, encore et encore.

Le crâne d'or se fissura, puis finit par tomber en morceau, à l'instant ou un milliers d'images, de sons et de souvenirs envahissaient l'esprit de l'homme.

Il ressentit la détresse de celui qui avait été téléporté ici contre son gré. Il vit à travers ses yeux un peuple d'êtres humanoïdes à la peau blanche, genre de nains sans barbes ni cheveux, s'étonner de le voir, le questionnant, l'adorant, le vénérant.

Il entendit cette langue ancienne, apprit ces innombrables runes, éduqué par des sages et professeurs qui voulaient pouvoir communiquer avec lui.

Il sentit la vie dans la roche, les organismes qui rongèrent d'abord sa chair, puis qui le fusionnèrent avec cette matière empreinte de magie, lui accordant une vie incroyablement longue, si longue qu'il fut témoin de l'apogée, puis de la lente décadence et chute de cette civilisation.

Il vit les anciens mourir, implorer de lui qu'il les sauve, maudire son nom et tout son être, fuir en le laissant seul, si seul...si seul.

Puis vinrent les jours, les semaines, les mois...les années...les siècles......

La solitude m'a rendu fou une centaine de fois, et une centaine de fois je suis parvenu à retrouver mes esprits. Tu m'offres le repos et la liberté, je t'offre mon savoir.

Merci....

"John!!!!"

Le hurlement d'Ambre à ses oreilles le tira de sa rêverie.

Toujours debout face au creux qui abritait encore le crâne quelque secondes plus tôt, il secoua la tête.

"Je...je suis là. Je t'entends." la rassura-t-il.

"Cela fait une heure que je te secoue! Que s'est-il passé?!"

"J'ai...je crois bien que ce truc était vivant, un genre d'esprit coincé ici depuis...depuis longtemps. Il m'a remercié et..."

Acquisition de nouvelles compétences...

Saisit d'un profond mal de crâne, il se prit la tête en main, les connaissances lui arrivant d'un coup.

Compréhension de la langue des anciens: niveau maximum.

Capacité maximisée! Déblocage de capacité cachée: maîtrise des runes.

Maîtrise de capacité 'Maîtrise des runes' en court...

Il avait l'impression qu'une main invisible gravait l'entement un milliers de traits sur son squelette, des échardes de métal en fusion lui étant incérées sous la peau auraient sans doute été moins douloureuses.

Capacité maîtrise des runes maximisée, fluidification des circuits de mana...

"Haaaaaaaaaa!!!!" cria-t-il, une vague d'énergie se déclenchant autour de lui, forçant Ambre à reculer.

Finalement, la douleur cessa, le laissant fatigué, vidé, comme ce soulagement éreintant que l'on ressent une fois passé un mal aigu.

Félicitations!

Capacités antiques débloquées: Parlé des anciens; Langues des anciens; magie runique; fluidification du mana; transfert du mana; Vol de mana; vision de vie.

Vous pouvez dorénavant parler couramment la langue des anciens, lire et écrire les runes antiques.

Votre mana circule à présent tel un sang bleu dans vos veines, augmentant vos capacités magiques et le taux de reconstitutions de vos réserves arcaniques.

Vous pouvez à présent transférer votre mana à d'autres êtres sans le moindre risque: vous êtes donneur magique universel.

Vous pouvez, en touchant un être ou un objet doté de magie, puiser en lui pour lui dérober du mana. Attention: vider un être de son mana entrainera une mort quasi-certaine.

La vision de vie couvre vos yeux d'un voile magique: capacité à applications multiples, les découvrir vous est échu.

Autour de lui, les miettes du crâne tombèrent ne poussière, l'or des stries s'élevant pour pénétrer son corps, lui insufflant une énergie nouvelle qui banda ses muscles.

Gain de niveau...Gain de niveau...Gain de niveau.

Chaque niveau gagné lui offrait une vague de bien-être qui, bientôt, devint insoutenable, une autre sensation bien plus primitive prenant le dessus sur le reste.

"Tu vas bien?! Par pitié, parle-moi!"

Inquiète pour lui, Ambre voletait non loin de son visage.

Sans prévenir, il l'attrapa entre ses mains, la surprenant.

"...grandi..." lui demanda-t-il.

"John je...je manque de mana pour..."

Surprise, elle sentit soudainement affluer une énergie nouvelle, une aura bleutée voyageant de l'homme jusqu'à elle.

"Mais que...que se passe-t-il?" demanda-t-elle, hésitante, la chaleur de ce transfert ne la laissant pas indifférente.

"Grandit! Maintenant!" ordonna John , une faim nouvelle pouvant se lire dans ses yeux.

Elle comprit ce regard. Mieux, elle ressentit ce sentiment.

Était-ce dû à ce transfert qui lui offrait une empathie nouvelle partagée avec son amant? Elle l'ignorait et, surtout, s'en fichait complètement.

Elle se concentra, commençant à prendre du volume.

Laissant bien vite tomber ses vêtements qui ne résisteraient jamais à sa transformation, elle passe de trente à quarante-cinq centimètres, puis un mètre, John la tenant toujours dans ses bras.

"Grandi encore, je te veux..." grogna-t-il presque, humant son parfum comme une drogue.

Cet afflux de savoir, de puissance nouvelle, avait embrouillé son esprit, ou plutôt animalisé ce dernier. Il n'avait qu'à peine assez de réflexion pour ne pas blesser son amie dans l'action, mais il lui fallait purger cette envie avant qu'il n'explose.

Elle finit par toucher le sol, retrouvant la taille qu'elle était parvenue à atteindre la dernière fois.

"Encore! Grandit encore!" rugit-il et pivotant, la plaquant contre le mur en plaçant un bras derrière elle pour éviter de lui faire mal.

"Encore? Mais ton man..."

Il lui coupa la parole d'un baiser sauvage, envahissant sa bouche de sa langue comme elle l'avait fait pour lui la dernière fois et, surtout, offrant un nouvel afflux de mana à la demoiselle qui sentit son être entier tressaillir de plaisir.

*Cette puissance! Cette magie! C'est...c'est...c'est grandiose!* savoura-t-elle, prenant la tête de l'homme entre ses mains, caressant ses cheveux tout en lui rendant son baiser.

Et elle grandit encore, atteignant finalement la même taille que son amant, voir même un brin plus grande.

"Je suis prête...je peux t'encaisser, vas-y!" lui demanda-t-elle, son entrejambe déjà dégoulinante de plaisir que lui apportait cette magie nouvelle.

Il ne se fit pas prier, déchirant presque son sarouel en libérant son sexe tendu.

Le gland trouva la chate, le premier se faisant dévorer par la seconde, et il s'enfonça en elle, commençant de petits va et viens tout en la pénétrant chaque mouvement un centimètre de plus.

"Je te sens...je te sens..." répétait-elle, s'agrippant à lui comme s'il était la seule chose véritable en ce monde.

La moitié rentra, comblant la femme de bonheur, mais il ne s'arrêta pas pour autant.

"Prête pour la suite?"

Elle acquiesça sans le regarder, sa tête posée sur son épaule et le yeux fermés pour ressentir au maximum cette sensation.

Et les va et viens reprirent de plus bel, s'enfonçant toujours plus, finissant par bloquer au font contre l'utérus alors qu'il devait rester un bon tiers en dehors.

"Bon Dieu, il y en a toujours plus..." soupira Ambre, à mi-chemin entre un profond plaisir et une légère résignation.

"On va faire de la place..." grogna l'amant en transe.

"Que veux-tu d.... OUF!!!"

Les coups de reins commencèrent à s'intensifier, les va et viens devenant de véritables coups de boutoir qui faisaient décoller les pieds de la fée du sol.

"Ho! Ho! Ho! Arg! Oui! Vas-y!!" soufflait-elle, un douleur masochiste lui triturant les entrailles dans un plaisir presque malsain.

Elle finit par définitivement décoller les pieds du sol, entourant les hanches de son amant avec ses longues jambes tandis que lui, ne s'arrêtant jamais, dévorait chaque centimètre de peau qu'elle lui offrait, léchant son cou, mordillant ses lobes d'oreilles, suçotant ses mamelons.

"Ne t'arrête pas! Pitié! JE JOUIS!!!" cria Ambre, mais cela ne l'arrêta pas un instant.

Il continuait, animal en rut aveuglé par la circulation de mana.

Prit d'un désir sadique, il agrippa les fesses de son amante, écartant les globes de chair pour atteindre plus facilement son petit trou qu'il commença à titiller, finissant par y enfoncer un index sans jamais arrête ses vas et viens.

Elle soupirait, elle haletait, elle ondulait avec lui, les mots étaient superflus, seul comptait le plaisir qu'ils se donnaient.

Évolution de capacité...Seigneur de lubricité...fusion avec vision de vie...

Il voyait en elle comme un livre ouvert, une véritable cartographie de ses zones érogènes lui étant offertes, et il profitait de se savoir autant qu'il le pouvait, touchant et mordillant ce qui lui apparaissait comme de petits points chauds, un résultat plaisant pour lui autant que la femme qui soupirait de plaisir, son vagin le contractant toujours un peu plus en remerciement.

"Ouvre-toi à moi..." ordonna-t-il finalement, pas certain lui-même que les mots venaient de lui.

"Je ne compr..."

Elle n'eut pas le temps de lui signifier son incompréhension qu'elle découvrit une sensation nouvelle.

Agrippant sa chair, il la tira vers le bas tout en poussant ses hanches vers le haut.

Son gland, ayant jusque-là martelé sans repos le col de l'utérus, poussa contre ce dernier, bélier de chair face à cet ultime bastion de son intimité.

"A...Attends! Je...je...!"

Une main quitta ses fesses pour lui attraper la nuque, l'obligeant à le regarder droit dans les yeux.

Évolution de capacité...Seigneur de lubricité...fusion avec vision de vie...éveil de l'œil du maître...

Elle vit le bleu de son iris se nervurer d'or et d'argent, sentant comme un lien nouveau se créer entre leurs deux esprits.

Elle sentit sa conscience violer la sienne, prendre le dessus sur tout ce qu'elle avait jamais été...et elle n'avait jamais été aussi excitée, aussi offerte.

"Jouis pour moi, Ambre!" ordonna-t-il.

Et elle jouit.

Son col palpita, s'entrouvrant et se refermant, du moins aurait-il du se refermer.

Mais, l'intrus de chair était toujours là, et il poussait toujours, l'empêchant de totalement se refermer.

"Jouis pour moi!" recommença-t-il.

Et elle jouit à nouveau, cédant un peu plus le passage à cet envahisseur inarrêtable.

Elle tenta de détourner le regard, mais sa conscience profonde le lui interdisait.

*J'en veux plus! J'en veux plus!!!* Se répétait-elle, ivre de plaisir.

"Laisse-moi entrer!!!" ordonna finalement John .

"OUIIIIIII!!! ENTREZ EN MOI, MAÎTRE!!!" implora-t-elle, succombant à ce désir animal qui semblait l'avoir rongée sa vie durant.

Et le passage céda, offrant à John un espace nouveau où s'engouffrer, finissant de s'enfoncer complètement dans son amante qui, enfin, put décrocher son regard pour pencher sa tête en arrière, hurlant une agonie de jouissance jamais atteinte, se sentant enfin complète, emplie.

"Es-tu à moi, Ambre?"

"À jamais! Pour toujours! Emplissez-moi, maître! Je veux votre foutre!!!!"

"Si tu le veux tellement...Alors je te l'offre!!!"

Et le gland, occupé à percuter le fond de l'utérus, s'immobilisa enfin, libérant un torrent blanc qui emplit comme jamais celle qui jadis avait été une innocente fée, et qui à présent laissait sa mouille inonder le sol sous elle, pissant littéralement de plaisir alors que son amant lui arrondissait le ventre, joignant ses lèvres aux siennes lorsqu'elle les lui offrit.

"Je vous aime...je vous aime de toute mon âme, de tout mon cœur."

Toujours sous le coup de l'orgasme qui continuait de lui arracher des jets des foutres, il lui caressa le visage en lui accordant un sourire mi tendre, mi carnassier.

"Toi et moi, ma belle, nous allons conquérir ce monde. Je t'offrirai des sœurs et des servantes, tu seras ma première, tu les guideras et, lorsque je te l'ordonnerai, tu m'aideras à les dominer. "

Transie d'une jouissance nouvelle à cette idée, elle se surprit à apprécier cette vision de l'avenir.

"Où que tu ailles, je te suivrai."

"J'espère bien, la place de celle que j'aime est près de moi, pas ailleurs."

Il sentit son intimité se resserrer sur la sienne, comprenant sans qu'elle doive lui répondre combien elle avait apprécié ces derniers mots.

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