un nouveau commencement ?

ces derniers assauts de Salomé m'avaient laissé pantelante.

je me retournais vers elle, prenant une attitude lascive et tentatrice.

• pourquoi as-tu préservé ma virginité ? sincèrement curieuse.

Elle me regarda amusée, semblant me dire sérieusement tu te poses la question.

• mais mon coeur c'est pour lui évidemment

elle désigna de la main une forme qui prit la forme de Caïn, si tu prétends m'appartenir, j'entends offrir ce qui m'appartient comme cadeau à mon maître, le plus intacte possibles prédateur paralyse sa proie.

• en retour j'accepte le cadeau si généreusement offert, le cadeau consent elle à m'appartenir autant qu'elle appartient à maîtresse Salomé ?

par ses mots il enflamma littéralement ma libido, je tremblais de désir et de peur, mon corps et mon âme lui appartenait déjà avant que je prononce un seul mot.

Incapable de prononcer un mot je hochais la tête, alors que mes hanches se dressait déjà pour l'accueillir, le réclamant à corps et à cri.

• je vais te goûter d'abord y consent tu ?

timidement je fis,

• oui monsieur.

avec un sourire gourmand, il embrasse ma gorge, je sens ses canines qui perforent avec une douceur sensuelle ma peau, doucement je sentais mon sang m'échapper, mais il stoppa rapidement, lécha la plaie.

• hum quel bouquet vierge, je vais te prendre et après boire jusqu'à la lie ma pêcheresse favorite.

je hochais la tête, j'étais la proie consentante d'un mythe vivant qui serait mon premier et probablement mon unique amant mais peu m'importait

Il se positionna sur moi, Salomé guida son sexe à l'entrée du mien. Avec une lenteur subtile et frustrante son gland joua avec l'entrée de mon intimité, je l'appelais de tout mon être.

• chut ma belle goûte cette douce frustration, ce moment fugace qui appelle le plaisir.

je gémis étourdit par cette capiteuse attente, ce moment où il me refusait la satisfaction, mes sens et mes nerfs étaient à fleur de peau.

Enfin il consentit à me pénétrer, mon hymen se déchira avec délice, doucement il pénétrait en moi emplissant chaque pouce de mon intimité, stoppant à un tiers il se délectait de ma frustration suffocante, mes hanches appelant à plus.

Il reprit sa progression pour finalement m'emplir intégralement, il stoppa attendit une période qui virait de plus en plus à la ****.

• pitié, pitié allez et venez en moi, je... Je..

acceptant enfin à me prendre à rythme chaloupé alternant vigueur avec une infini lenteur me frustrant de mon plaisir à la seconde ou j'allais jouir, il parvenait à l'étouffer diaboliquement, cette **** dura un temps infini cela me semblait des heures, j'étais une loque qui demandait sa récompense et qu'on lui refusait la jouissance.

• Que me donne tu pour que je te délivre de ton supplice ? demanda-t-il ?

ma voix s'étouffa sous les ondes de luxures qui me traversaient.

• tout, tout, ma liberté, ma vie, je...

• marché conclu ma belle,

enfin il me donna les coups de bélier salvateur, j'explosais dans un feu d'artifice qui me mena au-delà de la petit mort, avant que je comprenne à nouveau ses canines se plantèrent dans ma carotide, la vie m'échappait mais j'étais dans un état de transe orgasmique qui ne voulait plus s'achever.

à la dernière seconde où je sentais que mon coeur allait s'achever, il coupa son poignet et m'ordonna,

• bois et accepte la vie que je t'offre à nos côtés ou cesse ta vie, les deux dans cet orgasme.

avidement je posais mes lèvres sur la plaie et avalait.

• bien, bien un jour tu seras comme moi mais pour l'instant je t'offre une vie de plaisir dans une éternelle jeunesse, je t'aime mon infante.