infirmerie

Je pris Sali par le bras et l'aidai à se lever, son poids s'appuyant lourdement sur moi. Elle gémissait à chaque mouvement, son corps meurtri protestant contre la douleur.

Je soutins Sali pour l'aider à marcher, ses jambes flageolantes menaçant de flancher à chaque pas. La douleur se lisait sur son visage, ses yeux fermés, les larmes perlant au coin de ses paupières. Je la guidai avec douceur vers la porte, maîtresse Tordu nous regardant partir avec un air de satisfaction. "N'oublie pas, Nadège, que tu as une soirée importante ce soir", lança-t-elle, sa voix résonnant dans mon dos.

Je poussai doucement la porte de l'infirmerie, qui s'ouvrit avec un léger grincement. La pièce était petite, avec des murs blancs et des instruments médicaux alignés sur des étagères. Un lit étroit se trouvait au centre de la pièce, avec des draps blancs amidonnés. Je guidai Sali vers le lit, qu'elle s'effondra dessus avec un soupir de soulagement. Ses yeux se fermèrent aussitôt, son corps frémissant de douleur.

Je m'approchai du placard où étaient rangés les produits de soin, mes mains tremblant légèrement en prévision de la tâche qui m'attendait. Je sortis un flacon de désinfectant et des bandages, ainsi qu'une crème pour soulager les marque de flagellations. Je les posai délicatement sur la table de chevet, essayant de ne pas faire de bruit pour ne pas déranger Sali.

Je me tournai vers elle, mon regard se posant sur son beau visage noir et pourtant si affreusement pâle. Ses yeux étaient toujours fermés, ses traits tirés par la douleur. douleur qui irradiait de son dos et de ses seins meurtris était palpable, et je pouvais sentir sa détresse à chaque mouvement. Je commençais à pratiquer les premiers soins, je m'appliquais à appliquer un baume pour réduire la douleur mais aussi l'inflammation que je devinais sous sa peau, il n'y avait pas de plaies profondes mais elle sentirait longtemps la douleur, je voulais lui mettre des bandages mais elle refusa.

• non Nadège pas de bandage si ce n'est pas vital, nos maîtres n'aimeraient pas ça et me voir avec ces marques leur plaira.

je voulu protester mais elle posa son doigt sur mes lèvres.

• chut prend moi dans tes bras j'ai juste besoin que tu me réconfortes.

Je l'enlaçai doucement, mes bras se refermant autour d'elle avec précaution pour ne pas lui causer plus de douleur. Elle se blottit contre moi, son visage enfoui dans le creux de mon épaule. Je sentis ses larmes chaudes perler sur ma peau, et son corps trembler de sanglots étouffés. Je la berçai doucement, mes mains caressant son dos meurtri avec douceur, essayant de la réconforter.

je l'embrassais doucement, mes lèvres effleurant les siennes avec précaution, pour ne pas lui causer plus de douleur. Ses lèvres tremblaient sous les miennes, mais elle répondit à mon baiser avec une faible pression, son souffle chaud teasing mon visage. Je sentis un frisson parcourir mon corps, mais je me retins de lui faire mal, mon cœur battant à tout rompre à la pensée de la douleur qu'elle avait endurée. Je désirais plus que tout la consoler, la réconforter, mais je savais que je devais être prudente.

Elle me regarda avec un peu de reproche,

• Nadège j'ai plus besoin de ton amour que de ta pitié, j'ai subis ça à ta place ne me prend pas de haut, caresse moi prouve moi ton affection.

Mes doigts se déplacèrent doucement le long de son dos, évitant les zones les plus sensibles où les marques de la flagellation étaient les plus visibles. J'effleurai délicatement sa peau, sentant les frissons qui la parcouraient à chaque caresse. Ses yeux se fermèrent à nouveau, et elle se laissa aller contre moi, son corps se détendant légèrement. Je continuai à la caresser, mes mains remontant le long de son dos pour atteindre ses épaules, puis ses bras, que je pris doucement dans les miens.

Sali soupira de soulagement, même si parfois elle se crispait sous l'effet de la douleur, je voyais qu'elle avait besoin de moi, je lui devais bien ça et honnêtement j'avais envie de faire l'amour avec elle.

Mes doigts continuaient à caresser doucement ses bras, remontant jusqu'à ses épaules pour redescendre le long de ses bras, créant un mouvement apaisant qui semblait la détendre un peu plus à chaque instant. Ses yeux restèrent fermés, mais ses lèvres s'entrouvrirent légèrement, laissant échapper un soupir de soulagement. Je me penchai légèrement en avant, mes lèvres effleurant son front, puis ses joues, pour finir par trouver les siennes.

Ses lèvres répondirent aux miennes avec une douceur qui me fit fondre. Je sentis son souffle chaud se mélanger au mien, créant un échange tendre et doux. Je maintins le baiser, mes lèvres se frottant légèrement contre les siennes, tout en continuant à caresser son bras. Ma main droite glissa doucement vers son épaule, s'arrêtant à la base de son cou, où je sentis son pouls battre régulièrement.

Mes lèvres continuèrent à danser contre les siennes, notre baiser devenant de plus en plus intense, mais toujours doux et tendre. Je sentis son corps se détendre encore un peu plus, ses muscles se relâchant à mesure que mes caresses et mon baiser l'apaisaient. Sa langue effleura la mienne, et je répondis en l'entremêlant doucement, créant un échange langoureux et sensuel. Le temps sembla s'arrêter, ne laissant que le rythme de nos respirations et le battement de nos cœurs.

Nos langues continuaient à danser ensemble, créant un ballet sensuel et langoureux. Je sentis Sali se rapprocher de moi, son corps se pressant contre le mien, ses seins meurtris effleurant les miens. Je fis attention de ne pas lui faire mal, mais elle sembla oublier la douleur, son corps répondant au mien avec une ardeur croissante. Mes mains continuaient à caresser ses bras, ses épaules, mes doigts effleurant son cou, son visage.