ils font ça bien

Eva comprit qu'elle allait devoir recevoir en elle le sperme de cet inconnu.
"Si cela peut vous rassurer," lui dit Paul, "je pense être complètement sain: je ne l'ai jamais fait avant."
Les yeux d'Eva s'agrandirent de stupéfaction.
"Quoi? Vous voulez dire que vous n'avez jamais mis votre truc dans un machin?"
"Non, je me gardais pour Marie."
"Vous savez comment il faut faire, au moins?"
"Bien sûr, j'ai vu des films pornos et lu des bandes dessinées."
"Ça me rassure," grimaça Eva.
Les bandits s'impatientaient de plus en plus.
"Dites, les amoureux," intervint Marc, "quand vous aurez fini de discuter le bout de gras, si j'ose dire..."

Comprenant qu'il ne pouvait plus retarder, Paul s'allongea entre les cuisses ouvertes de la belle quadragénaire, introduisit doucement son sexe dans la fente humide et commença à bouger. Eva dut reconnaître que ce n'était pas le brutal maladroit qu'elle avait redouté. A chaque fois il allait jusqu'au fond et se retirait presque entièrement avant de revenir, mais y mettait une douceur et une lenteur qui firent monter le plaisir de sa partenaire. Il était couché sur elle dans la position du missionnaire, appuyé sur les coudes de façon à ne pas l'écraser mais à ce que chaque mouvement lui fasse frôler avec son torse les tétons vites érigés d'Eva.

Au bout d'un moment, elle lui demanda d'aller plus vite, nouant ses jambes autour de sa taille et bougeant les hanches pour venir à la rencontre de ses mouvements. En même temps, il se mit à lui faire des petits baisers sur le visage, les épaules, les seins. En retour elle lui caressait les cheveux, la nuque et le dos, gémissant plus fort à chaque coup de reins jusqu'au moment où soudain elle se cambra pour hurler son orgasme tout en recevant dans son ventre giclée après giclée de sperme chaud.

Ils restèrent un moment allongés l'un contre l'autre. Eva n'en revenait pas, au point qu'elle oubliait presque les spermatozoïdes non désirés qui devaient grouiller autour de son ovule. Après des années d'abstinence, ce garçon qui avait la moitié de son âge venait de lui donner un plaisir comme elle n'en avait jamais éprouvé avec son mari. De reconnaissance, elle mourait d'envie de le serrer dans ses bras et de lui rouler une grosse pelle baveuse. Un coup d'oeil vers Marie, qui se tortillait dans ses liens en les fusillant du regard, lui fit penser que ce ne serait pas une bonne idée.

L'euphorie d'Eva fut remplacée par un sursaut de dégoût lorsque Marc posa une main dans son entrecuisses et empoigna sans façon son sexe moite.
"On dirait que Madame est encore chaude," fit remarquer le truand.