il reste Sandra et Jérémie...

Les bandits rattachèrent Eva et sa fille dos à dos par les poignets, puis firent de même avec Paul et Marie. Christelle sourit à sa mère pour la rassurer.

"Tu as été très courageuse, ma chérie" lui dit Eva.

"Ce n'est rien, maman, j'ai adoré le sexe de ton amoureux. Je comprends qu'il t'ait bien fait jouir."

Eva se sentit rougir.

"Ce n'est pas mon amoureux, voyons! Il m'a fait jouir, mais c'était malgré moi."

"Il me semble quand même que tu étais folle de jalousie envers l'autre peste" riposta Christelle avec un coup d'oeil vers Marie, qui reniflait en essayant d'éviter le contact du corps de Paul. "En tous cas," ajouta-t-elle avec un rire nerveux, "je me souviendrai d'une chose: si je veux me faire pénétrer le cul et que ça me fasse du bien, il faut du lubrifiant."

Gênée par les paroles de sa fille, Eva chercha quelque chose à répliquer, mais l'attention des deux femmes fut attirée par les bandits qui détachaient leurs nouvelles victimes: Sandra et Jérémie.

"Il ne reste plus que vous deux," leur dit Marc. "Vous avez intérêt d'être à la hauteur du spectacle que nous avons eu jusqu'ici !"

Sandra, qui avait un moment espéré être épargnée, ferma les yeux avec angoisse, en se demandant quel genre de "spectacle" elle serait contrainte d'offrir.