Viol brutal

Après qu'elles aient dû subir les tripotages des bandits pendant un temps qui leur sembla interminable, le véhicule s'arrêta. Sam et Marc ôtèrent les bâillons de leurs otages et s'en servirent pour leur bander les yeux, puis détachèrent leurs jambes pour qu'elles puissent marcher, leur laissant par contre les mains liées dans le dos. Elles furent tirées hors du van et se retrouvèrent debout sur le sol. On n'entendait pas un bruit, et Marie estima qu'elles se trouvaient dans un endroit complètement isolé. Elle sentit soudain le canon glacé d'un revolver s'incruster dans son dos.

"Avancez tout droit!" ordonna rudement Marc.

Elle obéit, en sentant que Christelle faisait de même. Au changement de température et de lumière, elle devina que l'on entrait dans une pièce.

Soudain, Marie fut brutalement poussée en avant et atterrit à plat ventre sur un sol bétonné. Au gémissement de Christelle non loin de là, elle comprit que la jeune fille avait subi le même traitement.

"Non, non, pas ça, je vous en prie!"

C'était Christelle qui suppliait. Soudain, Marie l'entendit hurler. Un cri déchirant, inhumain, qui ne dura qu'un instant mais fut presque aussitôt suivi par un autre. Et un autre. Et encore un autre.

Marie sentit que quelqu'un s'approchait d'elle. Elle se recroquevilla instinctivement, mais l'homme la renversa sans douceur sur le dos et lui ouvrit les cuisses. Elle ne chercha pas à lutter et ne lui donna pas le plaisir de l'implorer. Marie entendit le crissement de sa braguette qu'il ouvrait.

Les hurlements de Christelle s'étaient affaiblis, chacun désormais suivi par un long sanglot douloureux.

"Ta copine n'apprécie pas," ricana l'homme (à la voix, ce devait être Marc). "J'espère que tu va être plus détendue!"

Il se coucha sur elle et la défonça d'un coup. Elle avait serré les dents mais ne put s'empêcher de hurler à son tour, à plusieurs reprises, pendant qu'il lui bourrait le ventre.

Le supplice de Christelle semblait avoir momentanément pris fin : Marie n'entendait plus de la jeune fille que des pleurs bruyants. La souffrance causée par la bite de Marc était devenue presque supportable lorsque le bandit râla :

"Ah! Ça va venir..."

Avec affolement, Marie se rappela soudain ce qu'elle avait dit à Paul le matin même, en l'embrassant après avoir rangé sa boîte à pilules:

"Si tu es toujours décidé pour le bébé, je crois que ça va être ces jours-ci."

Elle ravala sa fierté et supplia Marc:

"S'il vous plaît, je suis en période fertile..."