Oui

Nous prenons une douche ensemble, nous savonnant et nous essuyant longuement l'une l'autre, avant d'aller nous coucher dans mon lit, nues et enlacées. Ma fille, qui se souvenait de moi comme d'une mère stricte à la morale sévère, est toujours surprise quoique ravie de mon intervention.
"Tu n'étais pas comme ça avant," me dit-elle, "je suis sûre que tu n'avais même jamais trompé papa."
En rougissant, j'admets que oui. Elle veut savoir ce qui m'a fait changer, je lui parle d'un homme qui m'a fait redécouvrir le plaisir sexuel après mon divorce (en évitant de lui dire qu'il s'agissait de mon gendre), puis d'une femme qui m'a initiée aux amours saphiques (Christine connaît bien Edith, mais j'estime inutile de lui donner son nom). Je finis par étendre un bras vers la table de nuit, et sortir du tiroir le gode qui trompait mes nuits de solitude (là encore, pas besoin de raconter à ma fille que c'est sa tantine Edwige qui me l'a offert, après que nous l'ayons longuement essayé l'une sur l'autre). Christine le regarde avec curiosité.
"Je ne me suis jamais servie de ces machins," dit-elle. Elle m'embrasse sur la bouche, se souvenant sans doute de sa maman qui lui avait appris à se tenir bien à table et à ne pas dire de gros mots, et qu'elle a vue en porte-jarretelles se faire troncher par tous les trous avant de s'abandonner à des pulsions incestueuses avec elle. "Tu sais," dit-elle d'un ton espiègle, "ça me fait vraiment plaisir que ma mère soit devenue une truie vicieuse."
"Je ne suis pas une truie, et je ne suis pas vicieuse." réponds-je avec une petite tape sur ses fesses. "J'aime juste donner du plaisir aux gens qui me plaisent, même si c'est ma petite fille chérie. Et tant pis si c'est contre les commandements de l'Eglise. Tu sais, je n'avais jamais osé passer à l'acte, mais ça faisait des années que ton petit cul me faisait mouiller."
Christine ouvre des yeux ronds.
"C'est vrai?"
"Mais non, je plaisante. Tu sais, j'ai vraiment changé ces deux dernières années."
Ce qu'elle vérifie aussitôt en glissant un doigt dans ma chatte. Je garde assez de lucidité pour l'interroger sur son propre passé sexuel. J'apprends ainsi que dès l'âge de dix-neuf ans, avant de partir pour les Etats-Unis, ma petite Christine à l'air si sage n'était plus vierge de nulle part, avait été initiée à l'homosexualité par une femme mûre de mon âge (dont elle refuse de me donner le nom...) et avait déjà connu l'amour à trois voire à quatre.
Ceci lui permet de détourner la conversation, me demandant si moi aussi j'avais eu des expériences à plusieurs avant aujourd'hui. "Je suis sûre que oui, maman, à voir comment tu te déchaînais entre Bruno et Eric!"
Je lui parle de la boîte à partouzes que je fréquentais avec Edith. Elle a l'air très intéressée.
"Je n'ai jamais été dans un endroit pareil. C'est là qu'il faudrait que tu m'emmènes!"