Lucile attire son attention.

« Monsieur ? »

Le grand noir ne lui accorda à peine un regard et continua à marcher. Lucile se précipita devant lui.

« Monsieur, je…

— Quoi ? demande-t-il de mauvaise humeur. Je suis pressé là.

— C’est important… Je »

Lucile se **** les lèvres. Elle était atrocement gênée de devoir lui dire ce qu'elle voulait. Il y a-t-il une façon correcte pour dire que l'on meurt d'envie de se faire baiser comme une chienne ? Et elle ne pouvait pas, comme avec un son voisin, le paralyser pour assouvir ses désirs ; pas en pleine rue. Elle chercha dans sa mémoire si elle ne pourrait pas trouver un sortilège qui réglerait la situation, mais tout ce qu’elle arrivait à penser en ce moment était que sa chatte avait besoin d'un bon coup de bite.

« Bon, je me casse moi.

— NON ! Attendez ! Est-ce que vous voulez tirer votre coup ? » Lucile tenta de prendre le timbre de voix le plus aguicheur qu’elle soit en mesure de feindre. Peut-être pouvait lui faire croire qu’elle était une pute. C’était toujours moins humiliant que de se comporter comme une salope en rut.

Le noir la regarda avec mépris. Songeant avec abattement que dans sa vie il n'y avait que deux sortes de personne pour le solliciter en pleine rue, les putes et les keufs.

« T’es quoi, étudiante ?

— Euh oui… Mais j’ai besoin de sous pour euh… le loyer.

— Et tu crois que tu vaux plus que les autres pour ça ? Tu suces des queues comme toutes les putes.

— Oui monsieur. »

Lucile n’allait certainement pas le contrarier, tout ce qu’elle voulait était qu’il se décide enfin à la baiser. Elle avait du mal à se contenir, elle devait faire un effort pour ne pas se frotter la chatte.

« Tu me dégouttes, salope. Va trouver un autre gogo.

— Non ! S’il vous plaît… Je ne suis pas cher… Je prends dans la chatte…

— Comme si j’avais besoin de payer pour baiser. Même pour dix euros je voudrais pas d’une traînée comme toi.

— Alors cinq euros !

— Cinq euros la passe ? T’es pas qu’une pute, ma petite, t'es une tarée aussi.

— Alors c’est d’accord ?!

— Non, j’aime pas baiser des blanches de toute façon. Elles sont sales…

— S’il vous plaît, mettez-moi à l'essai... je vous ferais changer d’avis, et... c’est gratuit la première fois.

— Tsss…

— Essayez au moins ! »

Lucile se mit à genoux, lui prenant la main pour lui sucer les doigts.

« Je serais une bonne pute. Vous ne le regretterez pas ! »

Elle suppliait. Jamais elle ne s’était encore à ce point abaissée devant quelqu’un. Pourtant le noir n’avait que faire de son humiliation :

« Dégage salope ! Je n’en veux pas de ton cul, même si tu me payais pour le démonter. »

Voilà qui donna une idée à Lucile

« Mais… Oui, je vous paierais. Ce que vous voulez ! »

Elle sortit son portefeuille, voulut en retirer quelques billets, mais ses doigts étaient trop fébriles pour les saisir, aussi finit-elle par tout simplement confier son portefeuille au noir.

« Prenez tout ! Mais je vous en supplie, baisez-moi…

— C’est une blague ? Une caméra cachée ?

— Non, fourrez-moi comme la dernière des putes, enculez-moi, faites ce que vous voulez de moi ! »

Lucile avait finalement perdu toute décence. Qu’il la prenne pour une pute ou une salope était maintenant le dernier de ses soucis, elle lui aurait léché ses chaussures s’il le lui avait demandé… Sa chatte était tellement en manque qu’il n'y avait plus aucune trace de dignité en elle, juste un immense besoin de bite. Lucile avait l’impression qu’elle allait crever si ce grand noir ne lui enfonçait pas son mandrin dans les prochaines minutes.