Les grosses

Je n’ai pas longtemps à chercher, en montant dans une rame de métro je tombe sur ça :

Je la prends en photo et la poste sur Twitter en écrivant : « Encore une grosse vache dans le bus, elle prend deux places elle devrait payer deux tickets. »

Dix minutes plus tard, des messages arrivaient par dizaines : « C’est de la grossophobie, les personnes en surpoids ont les mêmes droits que les autres. » « Tu insultes une personne juste à cause de son poids, t’es vraiment une merde. » « Salaud, c’est du fat-shaming puant, j’ai signalé ton twitte pour que tu sois ban. »

Je sélectionnais ce message, je n'aimais pas qu’on me dise de me taire, et je répondais : « Pourquoi c’est du fat-shaming ? t’es une grosse vache toi aussi ? » La réponse ne se fit pas attendre : « Non, mais je défends les personnes en surpoids, elles ont droit de se nourrir comme elles veulent. » elle rajouta juste après : « L’obésité est une fabrication sociale, ça ne doit faire aucune différence que l’on soit en surpoids on non. » et encore « Dans beaucoup de pays, être gros est un honneur, c’est la structure patriarcale occidentale qui oblige les femmes à être maigres. »

C’était doublement intéressant, non seulement elle voulait me faire taire, mais elle s’occupait d’affaires qui ne la concernaient pas. D’autant qu’elle avait l’air de ne rien y connaitre. J’utilisais ma télécommande pour la traquer, et me téléportais près d’elle.

Il se trouvait qu’elle était dans la rue, à pianoter sur son smartphone. Et en effet, elle n’était pas du tout grosse. Elle mesurait dans les un mètre soixante-dix et devait peser moins de cinquante kilos.

Non seulement elle mettait son nez dans les affaires des autres, mais c’était une maigre qui devait suivre des régimes pour ne pas prendre un gramme. En fait, elle ne défendait pas les grosses vaches parce qu’elle pensait que c’était des victimes, elle les défendait pour se sentir supérieure à elle. À ses vêtements : un top court qui laissait voir son nombril et un jean qui moulait bien ses petites fesses et ses fines jambes, on voyait au premier coup d’œil qu’elle adorait s’exhiber. Que son kif, c'est que les mecs bandent en la voyant. Elle narguait les grosses en montrant combien elle était belle par rapport à ces grosses pleines de soupe, tout en affichant une supériorité morale de SJW. C'est vraiment une belle garce...

J’appuyais sur le bouton pause. J’allais faire des courses -enfin voler plus précisément- deux paquets de chips au supermarché. Je revins vers la jolie jeune femme et lui faisait avaler tout le paquet. Pour la faire manger, je faisais claquer sa mâchoire, et appuyais sur le bouton « repeat » de la télécommande.

Quand je remis le monde en marche, je vis la femme se sentir mal. Elle venait d’avaler plus de calories qu’elle avait l’habitude d’en prendre en une journée… Mais je ne m’arrêtais pas là, je la suivis, et continuais à la gaver régulièrement et progressivement. Toutes les cinq minutes, je mettais la pause et lui faisais gober ou mâcher une bonne quantité de snack ultra-nourrissant.

Quand je remettais le temps en route, elle se tenait le ventre sentant qu'elle était en train de digérer une grosse quantité de bouffe bien grasse. J’avais actionné la télécommande pour que son organisme puisse absorber une quantité infinie de protéine sans tomber malade, enfin sans vomir... Pour ce qui est du diabète ou de se pourrir le foie, ça, elle n’allait pas y échapper.

Je lui fis avaler deux gros paquets de cacahuètes en une fois. Cinq minutes plus tard, je lui donnais à boire du Coca-cola, auquel j’avais rajouté une cinquantaine de morceaux de sucre. Encore cinq minutes plus tard, je lui mis dans le ventre dix tablettes de chocolat blanc.

Je regardais sa transformation. Ses vêtements commençaient à se détendre à mesure que son ventre grossissait, que ses cuisses se remplissaient de gras, son cul prenait de la cellulite. C’était spectaculaire. Si dix minutes plus tôt je l’aurais baisé avec enthousiasme par tous les trous, maintenant il aurait fallu qu’on me paye pour qu’elle me suce…

En passant devant un McDo, je lui fis mâcher les dix hamburgers, les plus gras que je trouvais. Puis cinq sachets de frites. Cinq minutes plus tard, je vidais la réserve de mayonnaise du fast-food dans son estomac.

Les boutons de son jean avaient éclaté. Le tissu de son top commençait à se déchirer. Au bout de dix pas supplémentaires, une déchirure se fit entendre au niveau de ses fesses… Un gros trou s’était formé et on pouvait voir sa culotte, elle aussi déchirée.

Elle était devenue énorme, un phénomène de foire. Je la pris en photo, et uploadais les clichés sur ses comptes personnels. J’y rajoutais des commentaires enthousiastes de sa part : « Je suis grosse et fière. » ou « L’obésité est une construction mentale. »

Finalement je m’assurais qu’elle ne maigrirait jamais grâce à une manipulation mentale. Elle aurait une fringale irrésistible tant qu’elle n’aurait pas mangé cinq mille calories par jour. Maintenant qu’elle était devenue une grosse vache, on verrait si elle pensait toujours qu’elle grosse ou fine ça ne changeait rien…