Il l'emmène dans une cave où ses potes les rejoignent

Le jeune la tirait plus qu’il ne l’accompagnait mais la jeune sorcière avait du mal à se dire qu’elle ne devait pas le suivre, comme si quelque chose la bloquait et l’empêchait de penser clairement. La ruelle était sordide, jonchée de détritus et il y avait même une carcasse de voiture carbonisée dans un coin. La jeune femme frissonna, en proie à un mauvais pressentiment. Le jeune s’arrêta devant une vieille porte d’immeuble, à moitié défoncée, rouillée et couverte de tags. Lucile le regarda sans comprendre.

« On sera mieux à l’intérieur… Allez mademoiselle, bouge ton joli p’tit cul ! »

Il la tira un peu plus fort et la jeune sorcière le suivit à contre-cœur à l’intérieur. La porte donnait sur le système de caves de l’immeuble, depuis longtemps laissé à l’abandon par leurs propriétaires et devenu le territoire des bandes de jeunes du coin. Lucile était de moins en moins rassurée mais la présence du jeune homme semblait dissuader les quelques junkies comatant sur des matelas défoncés de s’approcher d’elle. Finalement, ils débouchèrent dans une cave relativement grande, éclairée par une ampoule qui pendait au bout d’un fil. Le sol, bien que moins couvert de détritus qu’ailleurs, ne laissait de la place que pour un matelas deux places tachés d’humidité. Devant le matelas, Lucile aperçut une caméra posée sur un trépied et elle marqua un nouveau temps d’hésitation. Il y avait des capotes usagées partout et deux ou trois culottes ou strings qui trainaient dans les coins.

« Euh, je suis pas sure que…

• Ecoute, vu le prix que tu m’fais payer tu vas pas faire ta catho coincée non plus ! Allez dessapes-toi ! Comme si tu voulais faire bander la caméra ! » lui lâcha-t-il en allumant la caméra.

  Déglutissant péniblement, Lucile obéit, sans comprendre pourquoi elle ne s’était pas déjà enfuie… Abandonnant son sac dans un coin de la pièce, la jeune étudiante vint se placer en face de la caméra, juste devant le matelas. Elle entreprit de se déhancher lascivement sur une musique imaginaire, fermant les yeux et ondulant du bassin avec toute la grâce d’une danseuse du ventre. Sa jupe fut la première à la quitter, tombant à ses pieds avec légèreté. Pendant que le jeune l’encourageait bruyamment, elle ôta son haut, faisant retomber ses cheveux en cascade dans son dos et libérant ses deux gros seins dont le froid fit rapidement pointer les mamelons. Finalement, elle fit glisser sa culotte jusqu’à ses chevilles avant de l’expédier d’un mouvement rapide du pied vers un des coins de la pièce. Dans le même geste, elle pivota pour montrer son dos à la caméra et se campa sur ses talons, les jambes écartées. Lucile ne portait plus que ses talons et ses collants, aussi sa position révélait complètement son anus et les lèvres de sa jolie chatte.
  Intérieurement, l’esprit de la jeune femme bouillonnait. Quelque chose clochait dans son comportement, elle le savait… Mais quoi ? Elle avait l’impression d’être une sourde et que quelqu’un lui hurlait la réponse sans qu’elle puisse l’entendre… Un tonnerre d’applaudissements la ramena brutalement dans cette cave sordide. Il y avait maintenant une bonne demi-douzaine de jeunes dans la place, certains visiblement plus jeunes qu’elle, et au bruit il semblait qu’il y en avait d’autres qui n’allaient pas tarder à se pointer.

  « Bon les mecs, preum’s ! Et Yazid prend le second tour ! » Beugla le jeune qui l’avait emmené ici.
  Ils allaient tous lui passer dessus ! Dans l’esprit de Lucile toute la vérité apparut enfin et elle se rendit compte que le sort n’avait pas juste modifié son corps, mais aussi sa volonté ! Il allait falloir qu’elle fasse un choix, et vite !