En lui « nettoyant » la bouche

« Tu crois quoi ? Qu’on va te faire nous sucer nos queues ?

— Non, ne faites pas ça ! s’écria sa mère.

— Pas d’inquiétude… Qui voudrait mettre nos belles bites dans un gouffre d’où sort tant de saleté ? »

Le gang de Samir, ne réagit pas avec un enthousiasme débordant à ces paroles. Peu leur importait de fourrer leur sexe dans quelque chose sale si cela avait la forme d’une bouche de jolie fille. Et Lucille en était bien consciente.

« Cela dit, c’est vrai que se faire sucer par une bavarde à la langue bien pendue, ce n’est pas désagréable. Hein les gars !?

— Ouais ! approuvèrent-ils sans modération.

— Mais tu vois, Coralie, je suis responsable de mon gang, et je ne tiens pas à ce qu’ils ressortent d’ici avec leur bite pleine de la crasse que t’as dans la bouche. Alors avant qu’ils ne te fourrent leur queue dans ta jolie bobine, il va déjà falloir la nettoyer. »

Tout en disant cela, Lucile s’était approchée de l’évier de la cuisine. À côté se trouvait un gros savon de Marseille. Elle s’en saisit, et le passa sous l’eau rendant le savon bien humide et mousseux. Elle retourna auprès de Coralie qui observait son manège sans bien comprendre.

« Ouvre bien grand la bouche, qu’on décrasse un peu tout ça, exigea Lucille »

Mais Coralie qui avait fini par saisir les intentions malignes de Lucille ferma la bouche hermétiquement. Un des membres du gang dut se résoudre à lui boucher le nez pour qu’elle finisse par obéir à Lucille. Et elle y mit de la mauvaise volonté, elle résista presque une minute bien inutilement : elle ne pouvait lutter contre le manque d’air. Elle ouvrit la bouche pour aspirer de l’oxygène, mais c’est surtout un gros pain de savon qui lui passa entre les dents.

Elle referma aussi sec la mâchoire, mais il était trop tard et elle regretta la vivacité de son geste. Ses dents s’enfoncèrent profondément dans le savon trempé. Elle sentit la matière molle s’infiltrer entre les dents, toucher ses gencives et aussitôt un écœurement atroce lui emplit le palais. Le goût du savon était affreux, d’une âcreté qui lui donnait une envie de le recracher immédiate.

Mais Lucille ne lui laissait pas l’occasion, bien au contraire. Maintenant que le bloc de savon était entré dans la bouche de sa rivale, elle l'y poussa bien à fond. Le savon racla contre les dents de la pauvre victime, et s’enfonçait plus loin dans sa bouche. Coralie sentait un goût d’amertume la submerger, cela lui semblait insupportable. Le savon était sur toute sa langue, le plus horrible était qu’elle entrait dans un cercle vicieux. Plus le goût était fort plus elle salivait, ce qui faisait mousser le savon et renforçait sa nausée en laissant le liquide se répandre dans toute sa bouche, mais le pire était à venir, il arriva quand la mousse savonneuse finit par couler dans sa gorge.

Le savon liquide qu’elle avalait lui donnait un haut de cœur. Elle sentit ses yeux se mettre à pleurer sous le goût infect du produit nettoyant.

Elle chercha à se débattre pour saisir le bloc de savon et se libérer de l'emprise de Lucille, mais un des membres du gang lui retenait les mains fermement, elle était sans recours. Elle tourna son regard vers ses parents, mais le père était allongé sur le sol sous l’effet de méchants coups ; quant à sa mère, elle semblait soumise et paralyser par la peur. Coralie se rendait compte qu’elle n’avait aucun secours à attendre d’eux.

Lucille quant à elle sentit sa queue se dresser, enfin, celle de Samir. C’était une première pour elle. Après tout, occuper un corps d’homme était une nouveauté. Mais ce qui était sûr, c'était que faire souffrir cette conne de Coralie la mettait dans un état pas possible d’excitation. Elle comprit aussi, à ce moment précis, pourquoi les hommes avaient tant de mal à contrôler leurs pulsions ; en fait elle se rappela avoir critiqué des garçons pour ne penser qu’avec leur bite. Et bien, ce n’était pas une métaphore ; en ce moment tout ce qu’à quoi elle-même pouvait penser, c'était sa queue, et aux moyens de la satisfaire.

Pour l’instant, torturer la pauvre Coralie remplissait le rôle, c’était si drôle de la voir se tortiller sur sa chaise, forcer de boire le répugnant liquide sanitaire...