En Thaïlande, où il rencontre une pute...unique

Vincent se promenait dans les rues de Bangkok, un sourire satisfait sur le visage. Il avait rencontré son principal concurrent sur le marché ce jour-là, et avait gagné haut la main. Il lui donnait encore un an avant de mettre la clé sous la porte. Il avait vu à son visage livide qu’il n’y avait plus d’espoir. Vincent avait gagné. Il allait devenir l’homme le plus riche du monde, et écraser tous ceux qui tenteraient de l’en empêcher.

Il sentit son portable vibrer dans sa poche. Sûrement sa femme. Bah, il pourrait toujours trouver une excuse à son retour, quand elle lui demanderait pourquoi il ne répondait à aucun de ses appels. Ce fut alors qu’il fut interrompu dans ses pensées par une voix timide.

-You want…good time ?

Il se tourna et vit une jeune thaïlandaise assez maigre, vêtue d’une robe au décolleté vertigineux, qui dévoilait la quasi-totalité de ses jambes. La jeune femme l’observait d’un air timide.

-Me love European man…me love you long time…

Vincent sourit. La journée avait été fatigante, et il ne crachait pas sur un peu de détente. Il s’approcha de la prostituée et lui saisit le menton pour en avoir un meilleur aperçu. Elle détourna le regard. Sans doute une débutante, se dit Vincent.

-How much ?

Vincent sourit quand il entendit la réponse. Il aurait pu se la payer, même si elle avait demandé mille fois ce prix. Il enroula sa main autour de sa taille et acquiesça.

Vingt minutes plus tard, Vincent se trouvait dans un appartement sombre où il prenait brutalement la thaïlandaise en levrette. Cette dernière se laissait faire, le visage figé dans un mélange de douleur et de plaisir, gémissant d’une voix aiguë à chaque nouveau coup de bite de son client.

-Khuṇ mị̀ t̂xng s̄eīy xarị rx…harder sir, me so horny !

-J’aurais pas cru qu’une pute pouvait être aussi étroite. J’adore ça !

Vincent lui claqua une nouvelle fois les fesses, laissant une marque rouge et arrachant à la thaïlandaise un gémissement. Le corps de la jeune femme était parcouru de marques de suçons, de bleus, et son cou portait encore les traces de ses mains. Le millionnaire soupira. Il y était peut-être allé un peu fort. Il lui donnerait peut-être un peu plus d’argent à la fin, histoire de se faire pardonner. Mais en attendant, elle était à lui.

-Relax, c’est bientôt fini, souffla-t-il en soufflant ses va-et-viens.

Quand il se sentit décharger en elle, Vincent poussa un soupir et se laissa tomber sur le lit. Il se sentait soudain très faible. À bout de souffle, il vit la prostituée se redresser au-dessus de lui, et le fixer en souriant. Il se sentit gagné par un sentiment de malaise. La timidité et la peur avaient complètement disparu du regard de sa partenaire, et cette dernière le regardait désormais d’un air narquois. Vincent voulut se redresser, mais son corps ne lui répondait plus.

-Qu’est-ce que…tu m’as…fait ? Qu’est-ce que tu veux ? souffla-t-il avec ses dernières forces.

Il vit la Thaïlandaise sourire et se pencher vers lui, comme si elle avait deviné le sens de sa question. Quand sa bouche ne fut plus qu’à un centimètres de la sienne, elle murmura, articulant au maximum son anglais teinté d’un fort accent :

-Your…life…

Elle l’embrassa soudain, enfonçant profondément sa langue dans sa bouche. Il voulut se débattre, mais les forces lui manquèrent. Sa partenaire plaqua ses doigts contre ses tempes, et l’instant suivant, Vincent sentit une terrible douleur dans son crâne, comme si on essayait de l’arracher à son propre corps. Puis tout devint sombre et il perdit connaissance.