Je traîne dans la rue

Je flânais dans la rue, me demandant où trouver des trouver des criminels. D’abord je pensais aller dans une prison, mais il y avait un problème ontologique dans mon plan, les condamnés ont déjà été punis. Fallait-il les punir plus encore ? C’était une question philosophique difficile.

Je pesais le pour et le contre, quand je vis une criminelle agir juste devant moi !

Une jeune femme des plus élégante traversait hors les clous.

J’allais immédiatement la voir, et l’interrogeais sur son acte de détraquée :

« Madame vous avez traversé en plein milieu de la rue !

— Hein ? Oui et alors ?

— Mais vous n’avez pas vu le passage piéton vingt mètres plus loin ?

— Bah, si, mais moi je ne vais pas dans ce sens.

— Mais ! Que vous alliez dans un sens ou un autre. Cela ne change pas que vous devez vous déplacer sur ces lignes blanches.

— C’est ridicule… Excusez-moi, mais je n’ai pas que ça à faire.

— Ridicule ?! Savez-vous que des passages surélevés pour piétons existaient déjà il y a plus de 2 000 ans à Pompéi. Ils permettaient aux piétons de traverser les rues à chaque carrefour, en passant de trottoir à trottoir, ceux-ci étant assez élevés (30 cm ou plus), pour empêcher les chars de quitter la chaussée ?

— Nan, mais vous faites quoi là ? Du copier-coller de Wikipédia ?

— TAAAAAAISSSEZZZ-VOOOUUUSSS ! Ce que je veux dire, c’est que les passages piétons existent depuis la nuit des temps. Qu’ils sont là pour être utilisé, et vous, vous croyez que vous pouvez vous en affranchir sans rien encourir ?

— Ben, évidemment, vous me faites rire...

— Et vous, vous êtes dans ma ligne de mire. Vous avez bafoué la loi, la loi va vous bafouer ! »