jardin pas si zen

Nous roulions pendant une heure alors que la nuit tombait complètement il me fit sortir sur un parking où quelques voitures et camions étaient garés, il me prit mon pardessus, j'étais nue recouvertes de cordes, protester sur ce point ne servirait à rien.

• Azashi je dois aller uriner, tu ne m'as pas laissé le temps d'y aller,
• fais ça ici ma petite chienne, et fais la belle en même temps.
• devant toi, exposée en plein milieu du parking, mais...

voyant son regard, je m'accroupis de tout manière je n'avais plus le choix il libéra mon intimité de la corde et de son noeud pour que je ne le souille pas et il me libéra les mains, je vis un camionneur qui regardait avec un air concupiscent depuis sa cabine, il ne perdait absolument rien d'autant qu'un des lampadaires me mettait au centre de sa luminosité.

je pris la posture demandée alors que je sentais à mon plus grand soulagement mon urine couler alors qu'il me filmait, je baissais la tête mais il me rappela à l'ordre en me demandant de faire ma belle et aboyer.

• wouaf, wouaf, wouaf.

il ne pu se retenir d'éclater de rire en me voyant ainsi, heureusement je finis rapidement alors qu'il remettait en place mes cordes, et pourtant j'avais ressenti un désir en étant ainsi exposée, une part exhibitionniste en moi trouvait en cet instant une forme de libération, loin des tabous que j'avais subis si longtemps dans une éducation stricte pudibonde.

A ce moment je comprenais que l'un des éléments que j'admirais au japon c'est que le sexe et l'expression des fantasmes les plus extrêmes pouvait trouver une expression presque artistique.

• suis moi

il me tira par ma laisse nous franchîmes un Tori avant de rentre dans un magnifique jardin illuminé par des lanternes

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sans ces circonstances j'aurais trouvé le lieu magique et romantique, un vent froid me frappa je tremblais d'autant que mes pieds nus étaient gelés.

• Azashi j'ai froid,

il redéposa le pardessus sur mes épaules mais tint à ce que je ne le ferme pas, nous nous dirigeâmes vers la petite maison traditionnelle à une lenteur exaspérante, le moindre caillou défaut dans le chemin était véritablement un supplice pour mes pieds.

Je fus soulagée de pouvoirs marcher sur du bois laqué moins froid que les pavés du chemin, au rez-de-chaussée il mit un masque et m'en mit un avant de faire glisser une paroi de riz traditionnelle une personne m'éblouit avec une vive lumière.