Une beauté d'argent.

Lin-Lin sourit à son amant en acquiesçant avant de se séparer de lui, marchant d'un pas sûr vers la louve qui esquissa un geste de fuite, mais fut de suite ramenée contre le tronc.

"Pi...pitié...ne me faites pas de mal..." se surprit-elle à supplier, sentant par instinct la différence de **** entre elle et le duo.

Derrière la pandakine, elle pouvait voir l'homme respirer lentement, les yeux fermés, appréciant une montée en puissance.

*Même si Lin-Lin avait un niveau moins élevé que le mien, l'assimiler m'a apporté assez d'expérience pour gagner un niveau de plus. Joie...ho, une nouvelle capacité...*

La canikine sentait son énergie grandir, comme elle avait senti la pandakine changer, cette même pandakine qui approchait à nouveau de son visage pour y déposer un baiser.

"Giriel, écoute-moi..." lui susurra-t-elle.

Elle lui prit une main et vint la poser à l'endroit où aurait dû se trouver sa marque d'esclave, mais la louve n'y sentit rien.

"Mon maître est bon, il a brisé mes chaines. Ne souhaites-tu pas qu'il en fasse de même pour toi? Nous étions presque aussi forte l'une que l'autre, tu as maintenant l'air d'une petite chienne effrayée...ne veux-tu pas devenir plus puissante?"

La question était à la fois d'une grande simplicité, et pourtant lourde de sens.

Bien sûr que Giriel n'espérait rien d'autre que de voir disparaître de sa chair ce maudit symbole qui la ramenait au rang d'objet, de bien à acheter et à traiter sans le moindre égard.

Ô combien elle avait rêvé d'obtenir une **** suffisante pour éventrer ses tortionnaires, écarter les barreaux des cellules et arracher les liens de ses frères et sœurs qui, encore aujourd'hui, étaient forcés de sa battre comme des animaux pour amuser des monstres qui se réjouissaient de voir leur sang couler.

Mais...était-ce vraiment possible? Ou bien peut-être s'agissait-il d'un nouveau piège du destin, une nouvelle forme de **** qui avait pris la forme d'une femme séduisante et d'un homme qui la perturbait d'une façon étrangement non-désagréable.

Cette pandakine qui dévorait son esprit de son regard pénétrant, ces lèvres qui l'avaient déjà embrassée et qui semblaient l'appeler encore, et puis ce parfum...

Qu'est-ce qui sentait si bon? Si fort? La canikine ne parvenait pas à savoir pourquoi son esprit s'embuait.

De son côté, John souriait, heureux de voir cette nouvelle variante de sa capacité produire l'effet escompté.

*Sans doute que la race plus 'sauvage' de Lin-Lin doit y être pour quelque chose...*

Seigneur de la luxure: phéromones.

Le vice est partout en vous, jusque dans votre salive et votre sueur! Vous pouvez dégager des phéromones qui auront un effet aphrodisiaque sur les créatures capables d'en ressentir les effets. Ne fonctionne pas sur les créatures types morts-vivants et golems. (attention! Certaines créatures peuvent réagir violement à une excitation soudaine.)

"C'est...c'est vous qui sentez si bon?" questionna Giriel, regardant Lin-Lin droit dans les yeux.

"Tu ne m'as pas encore assez reniflée pour le savoir? Recommence alors..."

Elle la serra contre elle, lui faisant enfuir son nez dans le creux de son cou tandis qu'elle faisait de même, profitant de cette proximité pour la lécher, l'embrasser, ou encore la mordiller.

Le parfum dans l'air éveillait des sensations nouvelles chez la canikine, serrant la jeune femme en retour tandis que sa crainte se muait doucement en désir.

"Vous...vous pouvez vraiment...vraiment m'aider?" finit-elle par demander, l'incertitude et l'espoir se mêlant à la chaleur du désir dans sa voix.

"Pour lui, rien n'est impossible." promit Lin-Lin, s'attaquant à l'oreille où elle venait de susurrer, ce qui fit trembler les jambes de Giriel qui oublia tout l'espace d'un instant, poussant un long soupir.

"Il te suffit de lui demander de t'aider...de t'aimer...et il le fera. Mon Maître à un cœur immense et bon, ouvert aux femmes de toutes races...Veux-tu qu'il t'aide, Giriel?...Veux-tu qu'il t'aime?"

L'homme ne disait rien, se contentant d'admirer le spectacle autant que la prestation d'une Lin-Lin confiante, dominant de tout son être la louve dans ses bras.

*J'ai tant de mal à ne pas les rejoindre de suite! Lin-Lin, ma belle, tu es fabuleuse!* la félicita-t-il mentalement.

Des yeux fermés de Giriel, de petites larmes coulèrent.

"Je ne...je ne sais pas si....puis-je vraiment y croire?...Lin-Lin...tu es comme moi...tu sais combien j'ai souffert, combien je souffre...ne peux-tu comprendre?...J'ignore quelle est la bonne déc....!!!"

Elle fut coupée par la femme aux yeux d'émeraudes lui accordant un nouveau baiser, lui faisant ouvrir les yeux pour voir que, elle aussi, avait laisser échapper un larme.

"Je ne le sais que trop bien..." lui répondit-elle, venant doucement se placer derrière elle pour lui passer un bras autour du cou et un autre autour des hanches, lui caressant ventre et poitrine avec tendresse.

"Toi et moi, nous sommes pareils, je n'ai fais que te devancer un peu. Giriel, vois cet homme, il est celui qui t'offrira un avenir meilleur, pour toi et les tiens."

Aidée par Lin-Lin, la lupukine posa une nouvelle fois les yeux sur John, semblant seulement se rendre compte que cette délicieuse odeur venait de lui.

Le désir grandissait, la méfiance s'épuisait.

Elle posa ses mains par-dessus celles de Lin-Lin et tourna la tête pour joindre encore une fois ses lèvres aux siennes.

"Je...veux y croire...je veux vous croire...John..."

"Je suis là, Giriel." répondit-il simplement, attendant la suite.

"S'il-vous-plaît...libérez-moi."

Le signal était donné, et le sourire victorieux de la pandakine ne fit que l'encourager plus encore.

Il approcha sans se presser, son sexe dressé attirant inexorablement le regard de la louve avec inquiétude.

"Ne le crains pas, il va t'apporter un plaisir que tu n'aurais jamais soupçonner..." la rassura Lin-Lin, parfaite dans le rôle de grande sœur au niveau de l'intimité.

"Je n'ai plus...ma virginité à été perdue à **** de me battre..." avoua-t-elle, honteuse.

"Ce sera une souffrance en moins, un raccourcis vers la plaisir." répondit la pandakine, clairement heureuse pour elle.

"Il n'a jamais été question ici de te faire du mal, Giriel. Ce passage parfois désagréable t'as déjà été infligé, je pense qu'on peut s'en réjouir...à présent, si tu veux bien, j'aimerais savoir si ce que j'ai goûté sur les lèvres de ma tendre Lin-Lin est aussi doux que je le pense..."

Ne laissant pas à la jeune louve le temps de se demander ce qu'il allait faire, il posa genoux à terre, se retrouvant face au sexe moite de celle toujours tendrement retenue par la pandakine.

"Que faites-v...!!!!"

Elle se tut en sentant la bouche de l'homme embrasser goulument son intimité, le désir brûlant en elle ne faisant que décupler les sensations qu'elle avait ressenties avec son amante.

"Il te fait tant de bien? Je vais être jalouse..." la taquina Lin-Lin, elle-même affectée par les phéromones.

"Comment fait-il p....HO MON DIEU!!!" cria-t-elle rapidement, soulevant ses jambes pour enserrer la tête du gourmand.

Il sentit sa langue se faire masser par le vagin se resserrant, les secrétions de la demoiselle lui coulant dans la bouche tandis qu'elle jappait avec ****.

Haletante, elle le sentit se relever, faisant passer ses cuises de ses épaules à ses hanches, son pénis reposant à présent sur son ventre velu.

"Alors?" demanda Lin-Lin, toujours taquine.

"...Un délice. Tu en veux?"

Il se pencha, elle aussi, et ils s'embrassèrent tandis que la louve entre eux parvenait doucement à reconnecter quelques neurones.

Elle sentit le membre palpiter contre elle, et se demanda si un coup de lance n'aurait pas été moins risquer.

"Il va m'empaler..."

"Oui, et tu vas adorer." promit Lin-Lin soutenant la lupukine.

Doucement, John s'aligna avec elle et, lentement, enfonça son gland.

Elle retint son souffle, s'attendant au pire, mais les phéromones et les nombreux orgasmes qu'on lui avait presque imposés rendaient son écrin d'amour amplement lubrifié, faisant de ce premier passage une expérience des plus agréables, ou au pire un brin inconfortable les premiers instants de sa dilatation.

"Tu as fais des miracles avec elle, Lin-Lin, regarde comme je rentre facilement."

Caressant toujours le ventre de la jeune femme, la pandakine attarda sa main juste au-dessus de son sexe, sentant le chibre s'enfoncer toujours plus, stoppé par de petits vas et viens que John effectuait pour éveiller correctement Giriel à ces nouvelles sensations.

"Je...je manque d'air! Il me remplit, je vais étouffer!" s'inquiéta-t-elle, un brin effrayée par ce qu'elle prenait en elle.

"Tu vas bien, ma belle. Relaxe-toi, tu t'en sorts à merveilles." la rassura Lin-Lin.

"Mais si tu as peur de manquer d'air, laisse-moi t'en donner un peu..." proposa John.

À présent assez entré pour pouvoir passer ses bras autour de ses hanches et du bas de son dos, il la releva contre lui, collant ses lèvres au siennes pour la première fois.

Bien évidemment surprise par ce baiser, Giriel n'eut pas le temps de protester que, déjà, la salive de l'homme lui mettait le feu à la bouche.

Activant plus encore sa capacité de phéromones, John força la femme à avaler sa salive, répandant en elle une chaleur qui la fit prendre de grandes inspirations, ses mains griffues venant naturellement lui agripper les épaules.

"Elle apprend vite." rit Lin-Lin, quittant sa position pour venir se placer derrière John.

"Pourquoi ne pas changer de rythme? Elle est forte, elle survivra..." lui susurra-t-elle avant de lui mordiller l'oreille.

"Que tu es vilaine, je saurai m'en souvenir..." lui répondit-il une fois qu'il eut rendu ses lèvres à la louve.

"Je l'espère bien."

Serrant Giriel contre lui, John commença à doucement la faire descendre, ses reins reprenant les mouvements de vas et viens comme pour avec Lin-Lin.

"Ho!Ho!Ho!!! C'est é...é...étran..ge..."

Elle sentait buter l'homme en elle, le fond de son intimité embrassant le gland venant le heurter.

Ricanant un instant, Lin-Lin poussa John vers l'avant, le faisant arriver contre l'arbre.

Giriel heurta le tronc, ne remarquant même pas le choc tandis que l'homme venait s'écraser sur elle, son chibre poussant plus que jamais contre son utérus.

".......!!!!!!!"

Un hurlement muet lui fit ouvrir grand la bouche, le chibre palpitant recevant une étreinte vaginale sans précédent alors que la demoiselle lui pissait littéralement dessus.

"Ho la vilaine..." se moqua la pandakine, s'approchant à nouveau.

Elle passa une main sous les amants, massant les testicules de l'homme qui venait de reprendre avec encore plus d'entrain ses mouvements, faisant se dessiner un large sourire sur le visage de la louve.

"Plus fort, Maître. Pénétrez-la plus fort, brisez-la. Brisez cette esclave, faites-la renaître comme vous m'avez fais renaître!" ordonna-t-elle presque.

"C'est ce que tu souhaites, Giriel?! Tu veux renaître?" demanda-t-il, ses hanches heurtant celles de la femme.

"O...OUIIIII!!!" jouit-elle en un cri, ses griffes s'enfonçant dans la chair de l'homme alors qu'un nouvel orgasme presque douloureux lui fissurait la psyché.

"Alors accueille-le au plus profond de toi!! Soumets-toi à lui!! Laisse-le t'emplir pour mieux évoluer!!!" ordonna Lin-Lin.

Dominatrice, elle délaissa les couilles de son maître pour s'attaquer au clitoris de sa victime, massant, tordant, frappant du plat de la main se point de sensibilité qui arracha des larmes de plaisir masochiste à Giriel.

En elle, John sentait se dilater le col de l'utérus, et il redoublait de **** dans ses assauts, pilonnant et poussant jusqu'à ce que, enfin, le passage soit forcé.

La louve le griffait, mais il n'en avait cure.

Il s'enfonça des derniers centimètres que lui offrait son membre, sentant une ultime chaleur l'emplir autant qu'elle entourait la tête de son sexe et, dans un grognement victorieux, se lâcha.

"JE VIENS, GIRIEL!!!"

Lin-Lin massait toujours le bouton d'amour, laissant son autre main retourner au testicules qu'elle massa tendrement, les contractions des bourses l'emplissant d'une joie sans nom.

Le ventre de la louve s'arrondit, mais elle ne le sentait qu'à peine.

Langue pendante, les yeux dans le vide, elle était brisée par la sauvagerie sexuelle à laquelle elle avait participé, mieux, qu'elle avait adoré de bout en bout.

Assimilation?

*Putain ouais!* accepta de suite John.

Les yeux de la louve se tournèrent lentement vers la pleine lune qui brillait toujours autant dans le dos de son amant.

Ou peut-être...n'avait-elle pas l'air de briller un peu plus?

Elle arqua soudainement le dos, un rugissement animal émanant de sa bouche grande ouverte.

"C'est parti! Ho Déesse, c'est magnifique!" s'extasia Lin-Lin, laissant les attouchements de côté pour profiter pleinement du spectacle.

Les yeux fixés vers l'astre lunaire, ce sont ces derniers qui changèrent en premier.

La lune se reflétait dans ses yeux, puis les colora, faisant passer la sclère à une teinte argentée et donnant aux pupilles une légère forme de croissant rappelant l'astre en question.

Comme pour la pandakine, les muscles de la louve s'accentuèrent légèrement et elle prit quelques centimètres.

L'homme giclait toujours en elle, et a chaque nouvelle dose, comme une éponge rejetant un trop plein de couleur, la fourrure brune se teignait un peu plus de blanc.

Cela commença au niveau du ventre qui redevenait plat, assimilant la semence, et cette blancheur de neige finit par la recouvrir entièrement.

Elle avait gardé, en certains endroits de son corps et sa chevelure, quelques différences de teintes, mais plutôt que de brun, c'était à présent des nuances de blanc et d'argent qui l'épousait harmonieusement.

Ses cheveux, d'ailleurs, auparavant semi-long et négligés, devinrent une véritable cascade de neige et d'argent lui tombant au milieu du dos.

"Je te libère, Giriel." proclama John, activant sa capacité.

Un grand sourire de plaisir se dessina ses les lèvres de l'anikine alors que, le long des ses bras et cuisses, de petites lignes d'or vinrent dessiner d'élégants motifs finissant de la rendre plus belle que jamais.

Ces dorures, au niveau des bras, partait des griffes à présent dorées et s'enroulaient le long des membres pour aller jusqu'aux épaules, recouvrant la marque des esclaves qui ne put résister, disparaissant à jamais et remplacer par les magnifiques motifs de cette nouvelle louve.

La transformation prit fin, Giriel, toujours penchée en arrière, se laissant soutenir par son amant tandis qu'elle admirait ses bras, un sourire bienheureux aux lèvres.

Elle finit par se relever, venant doucement enlacer et embrasse John qui l'accueillit avec plaisir.

"...Merci..." lui dit-elle simplement avant de descendre de son sexe qui, enfin, prenait un peu de repos.

Lin-Lin s'approcha de la louve, caressant doucement la blanche fourrure.

"Tu es magnifique." admira-t-elle.

Caressant la joue de la pandakine en retour, elle lui sourit.

"Toi aussi...merci pour ton aide. Sans toi, je n'aurais jamais osé franchir le cap..."

Elles s'embrassèrent, mais cette fois avec de l'affection plus que du désir animal, reconnaissant l'une autant que l'autre le lien qu'avait créé cette expérience.

"Et vous..." poursuivit Giriel, se tournant vers l'homme qui venait de renfiler son pantalon.

Elle s'approcha de lui, posant une main sur son cœur.

"Vous ave brisé mes chaînes. Grâce à vous, j'ai vu mon essence fusionner avec celle de la Dame d'argent..."

John allait demandé de qui il s'agissait, mais il aperçut Lin-Lin discrètement pointer un index vers le ciel, comprenant que c'était ainsi qu'elle nommait l'astre lunaire.

"Jamais je n'avais osé rêver...je suis aujourd'hui plus forte que jamais, et c'est grâce à vous..."

Elle aperçut les traces de griffes sanguinolentes qu'elle lui avait laissé.

Doucement, tendrement, elle approcha son visage et commença à le lécher, aidant les plaies à se refermer.

"Cette nuit, sous la lune qui a béni notre union charnelle, je jure de vous être dévouée pour le reste de ma vie...Maître, je vous offre mon cœur." avoua-t-elle, plongeant son regard d'argent dans le sien.

Il prit la main posée sur son poitrail et y déposa un premier baiser.

"Je t'entends, Giriel, et jure d'être là pour toi en retour. Sois la bienvenue dans notre famille..."

Et il conclut par un tendre baiser qu'elle lui rendit de toute son âme.

Rougissant un instant de bonheur, la louve apprécia le baiser en fermant les yeux, même lorsqu'ils se furent séparés.

"Maître...j'ai honte de si tôt vous faire une requête mais...j'ai besoin de vous."