Invocations et bain de minuit.

Le temps semblait vouloir offrir au groupe un voyage des plus serein.

Entre le soleil et le vent frais, on pouvait difficilement espérer plus agréable pour avancer le long des chemins.

"Et donc...des lapins-cornus..."

"C'est ça. Leur viande est bonne, leur forure est douce et leur corne est utilisée en alchimie." précisa Samia.

Ce genre de petit animal pullulait dans la région.

Un brin agressif, ils préféraient s'en prendre au groupe plutôt que de s'encourir, ce qui rendait bien plus facile la chasse.

Les filles avaient décidé d'un petit concours, voulant savoir laquelle serait capable d'en attraper le plus.

Samia et Ambre, avantagées par leur style de combat à distance, eurent tout de même de féroces adversaires avec les anikines qui, semblant encore plus vives qu'avant, poursuivaient comme des prédateurs la moindre peluche leur passant sous les yeux.

De son côté, John préférait profiter de la tranquillité de leur voyage pour travailler un peu la magie d'invocation dont lui avait parlé Ambre.

*Alors, je me concentre...voilà!*

Une petite pièce bleutée/transparente apparut au creux de sa main.

La fée lui avait expliqué que les invocations avaient, de manière générale, deux façons de se faire payer leurs services.

Pour certaines, il fallait un don de sang et de chair, ce qui rendait directement moins attrayant leur contact.

Pour la majorité des autres, ces petites pièces, sobrement appelées pièces de mana, constituaient l'unique monnaie ayant cours sur leur plan, et il était certain qu'elle réclameraient leur dû à l'instant où elles arriveraient devant lui.

Ambre lui avait conseillé d'en fabriquer en nombre, ce qui lui ferait d'autant plus d'entraînement magique, chose qu'il n'allait sûrement pas refuser.

Une fois le système compris, il plongea ses mains dans l'Havresac, faisant doucement s'écouler la monnaie magique, ne s'arrêtant que lorsqu'il lui fallait laisser un peu de temps à son mana pour remonter.

Plusieurs heures passèrent, le groupe avançant, récupérant proies et, de temps à autre, des plantes que Ambre ou John repéraient, elle de part sa nature proche de la verdure, lui par souvenir de ce qu'il avait lu dans le recueil d'alchimie.

Lorsque le soleil commença à doucement entamer sa descente, ils s'arrêtèrent dans une magnifique clairière que longeait une petite rivière.

"Le lieu est plaisant, et le temps est parfait pour dormir à la belle étoile." observa John en jetant un coup-d'œil en l'air.

"On a de la chance, mais je conseillerais d'investir dans un chariot à l'avenir. Vous savez, pour les jours de pluie..."

"Tu as raison, il vaut mieux être prêt au cas où..."

Laissant les autres monter le camp, John et Ambre se concertèrent sur l'invocation.

"Tu te sens prêt?" lui demanda-t-elle.

"Autant maintenant que plus tard, non? Mon mana est rechargé, et je suis paré à me battre si la bestiole montre les crocs."

"On ne sait jamais...vas-y, utilise le parchemin."

Ne perdant pas de temps, l'homme lut les quelques lignes qui disparurent du document magique, ce dernier tombant de suite en poussière.

"Voilà qui est décevant..."

"Attend, ça arrive." le rassura la fée en pointant le sol devant eux.

Une cercle magique se dessina au sol, laissant apparaître une petite tornade de feu qui, quelques instants plus tard, laissait place à une espèce de lézard bipède un peu plus petit que Samia.

Vêtu assez sobrement d'un pantalon ample et d'une tunique, la créature regarda autour d'elle avant de s'incliner, polie.

"Je vous salue, invocateur, en quoi le clan des kobolds peut vous être utile?"

Questionnant la fée du regard, John vit qu'elle ne connaissait pas l'invocation, ce qui l'enclin à parler pour elle.

"Je te salue en retour..."

"Asterife est mon nom."

"Asterife. Je suis John Doe et...nous n'avions pas la moindre idée de ce que toi, ou ton clan, êtes capable de faire. Ce parchemin n'indique en rien tes facultés, peux-tu nous en dire plus?"

Penchant la tête sur le côté, à mi-chemin entre la déception et l'interrogation, la petite créature soupira avant de poursuivre.

"...J'imagine que cela n'est pas très étonnant, notre clan n'a pas été invoqué depuis des lustres. Pour faire simple, les miens et moi-même sommes les petits bras qui s'occuperont pour vous d'amasser, de vider, de trier, de récolter, ce genre de tâche pénible qui vous prendrais un temps conséquent. Une salle au trésor à vider? Appelez-nous! Nous nous occupons de trier chaque pièce et artefact, nos anciens pourront même vous indiquer tout enchantement caché qui aurait pu vous échapper. Vous avez fait un massacre parmi les monstres et ne voulez pas vous salir les mains? Nos boucher récolterons pour vous les morceaux désirables et nous fournirons de quoi assurer un transport sans heurt de la marchandise."

"Vous savez vous battre?" demanda Ambre, curieuse.

"Navré, Madame. Mon clan n'est en rien un clan guerrier. Nous pouvons vous aider en dehors des combats, pas pendant." s'excusa le kobold, presque gêné.

"Mais à part pour vous battre, vous êtes efficace pour le reste?"

"Re.dou.ta.bles." assura l'invocation.

"Et bien...j'imagine que cela nous serra utile, d'une façon ou d'une autre." dit John, se grattant le menton d'un air pensif.

"On pourrait leur demander de l'aide pour récolter les plantes, non? On gagnerait un temps fou pendant qu'on avance." proposa la fée.

"Pas bête...Et sinon, Asterife, qu'en est-il de vos tarifs?"

Se redressant de suite, les oreilles aux garde-à-vous, un sourire plein d'espoir s'afficha sur son visage.

"Vraiment? Vous êtes intéressés? Formidable! Enfin, je veux dire...c'est un honneur de vous compter parmi nos invocateurs, Maître." salua poliment l'invocation, faisant comme si le début de sa phrase n'avait jamais existée.

"Tu trouves pas qu'il a l'air un peu...désespéré?" chuchota Ambre.

"Pas qu'un peu...Dis-moi, Asterife...ton clan se porte bien?"

Comprenant qu'il ne servait pas à grand-chose de mentir, le kobold se gratta la nuque, gêné.

"En toute franchise...pas vraiment, Maître. Voyez-vous, notre clan n'étant pas fait pour la guerre, rares sont ceux prenant la peine de nous invoquer, l'utilisation d'esclaves est plus souvent pratiquée, même si les résultats sont moins bons. Qui plus est, je crains que la formule d'invocation de mes pairs aie été perdue dans les âges, autant dire que cela ne facilite pas l'acquisition de nouveaux contrats."

"Des contrats?"

"Lorsque tu désires utiliser des invocations sans avoir recours à un parchemin, il est nécessaire de passer un contrat avec elles. C'est généralement sans risque, enfin, ça dépend un peu de l'invocation..." prévint Ambre.

"Nous ne sommes pas intrusifs, Madame, je puis vous l'assurer. Nous nous tenons près à chaque heure du jour ou de la nuit, attendant votre appel, mais jamais nous ne réclamons plus que ce qui nous est dû."

"En parlant de ça...combien?" demanda à nouveau le mage, frottant son pouce est son index.

"Pour cinquante pièce de mana, vous nous invoquez. Ensuite, il faut compter cinq pièces par heures et par membre de mon clan nécessaire au travail. Si l'un de nos spécialistes est nécessaire, tel qu'un boucher ou un examinateur, le tarif monte à six pièces. Nous calculerons pour vous et appellerons le nombres de membres nécessaires pour que la tâche se termine au plus vite."

"C'est un prix honnête, si l'on compare à des invocations de combat..." nota Ambre, pensive.

"Et, au risque de me répéter, notre travail est connu pour être parfaitement exécuté." ajouta le kobold.

"Pourquoi ne pas tester ces dires? Qu'en dis-tu, Asterife? J'aimerais que ton clan me rapporte toutes les plantes utiles de cette clairière, c'est possible?"

Fermant un instant les yeux, le kobold laissa échapper une petite vague d'énergie, scannant la zone.

"...Oui, c'est possible. J'ignore pourquoi, mais il ne semble plus y avoir la moindre créature dans la zone..."

"Faut leur dire, elles n'arrêtent pas de chasser depuis ce matin. J'ai la très nette impression qu'elle ont fichu le bazar dans la démographie des lapins cornus." plaisanta John, recevant une tape d'Ambre en retour.

"C'est une bonne chose. Si l'un des miens croise un ennemi, il se téléportera de suite, par sécurité." prévint Asterife.

"J'aime autant. Si vous avez besoin d'aide pour vous défendre, nous sommes là." conclut John, attendant la suite.

La petite créature opina du chef, puis tapota le sol avec ****.

À plusieurs reprises, apparaissant comme l'avait fait le premier représentant de leur clan, deux dizaines de kobolds partirent bien vite dans toutes les directions, semblant d'instinct savoir où et quoi chercher.

"C'est vrai qu'ils sont rapides, certains sont déjà à l'autre bout de la plaine!" s'étonna Ambre en scrutant les kobolds plus éloignés.

"Je vous l'avais dis." répéta Asterife, fier de lui.

Demandant comment la créature souhaitait être payée, John vit apparaître un chaudron devant lui.

"Vous pouvez y déposer les pièces de mana."

Commençant à verser le contenu du Havresac, John vit s'afficher le nombre sur le récipient, rendant plus facile le comptage.

"Je te laissa gérer ici, je vais voir comment vont les autres. Asterife, ce fut un plaisir." salua Ambre avant de repartir vers le camp.

"De même, Madame."

................................................................................................................................................................................................................

Une bonne heure passa, les filles se relayant pour aller tranquillement se laver à la rivière tandis que les autres surveillaient la zone et préparaient le repas, surtout composé de viande de lapins chassés le jour même.

Asterife était en vérité de bonne compagnie, le fait d'avoir enfin un nouveau maître à servir semblant le ravir au plus haut point.

Les plantes finirent dans le sac magique, et John arrondit la somme à un heure de plus, ce qui étonna les petites créatures.

"Voyez cela comme un gage de bonne volonté pour nos futures affaires." dit-il en tendant la main.

Saluant poliment l'homme, le kobold attrapa la main tendue, laissant un courant électrique voyager vers l'aventurier qui, de suite, comprit qu'il était à présent en mesure d'invoquer le clan quand bon lui semblait.

"Nous répondrons avec joie à vos appels futurs, Maître."

Et le groupe disparut sans plus de cérémonie, emportant avec eux le chaudron qui avait avalé assez bien de pièces magiques.

"Et j'en ai encore pas mal, vu la vitesse à laquelle je les produits...c'est vraiment une bonne affaire..."

"John! La viande est cuite!"

"J'arrive!"

................................................................................................................................................................................................................

La chair tendre et juteuse de lapin remplit agréablement le ventre du groupe qui partagea le repas dans une bonne ambiance générale, discutant de tout et de rien.

Une fois le souper terminé, John prit à son tour le temps de s'immerger dans la rivière, laissant derrière lui le Havresac afin que les autres puissent y prendre ce qu'elles désiraient, histoire de s'installer au mieux pour la nuit.

Assis dans l'eau fraiche lui arrivant aux épaules, il dessina quelques runes au sol qui chauffèrent agréablement la zone autour, lui offrant un espace plaisant que la nuit tombante ne lui ôterait pas.

Il entendit quelqu'un le rejoindre, caressant son dos avec douceur.

"Tu tombes bien, j'ai du mal à atteindre cet endroit..." plaisanta-t-il, jetant un coup d'œil à la pandakine qui lui répondit d'un petit rire taquin en caressant la partie du corps difficilement accessible.

"On a tiré à la courte paille pour savoir qui te tiendrait compagnie ce soir...j'ai gagné..." lui susurra-t-elle.

Elle vint se blottir contre son dos, sa poitrine caressant ses omoplates alors qu'elle le serrait contre lui.

"Tu sais...entre les combats, la fête après...on a pas vraiment eu le temps de discuter depuis...cette nuit-là..."

Il caressa les épaules de la demoiselle, l'amenant gentiment face à lui, la pandakine profitant de l'eau pour se laisser doucement glisser sans vraiment le lâcher avant de venir s'asseoir sur ses jambes croisées, nouant ses mollets derrières ses hanches.

"De quoi veux-tu parler?" lui demanda-t-il avant de l'embrasser dans le cou, la légère fourrure humide changeant complètement la sensation qu'il ressentait en la touchant.

Savourant les lèvres de son maître, Lin-Lin mit quelques secondes à répondre, grognant de plaisir.

"J'ai...j'ai cette sensation en moi...comme si nous deux...non, comme si nous tous, nous étions liés...tu le sens aussi?"

"Bien sûr..."

Ses lèvres descendirent sur la poitrine généreuse, l'homme y reposant un instant son visage avant de poursuivre.

"En vous assimilant, je ne vous change pas juste physiquement. Vous et moi, nous sommes à jamais une famille, dans le corps comme dans l'âme..."

"C'est un peu dur....à comprendre, non? Avant toi...avant vous, je n'avais pas vraiment quelqu'un de proche."

Elle ondulait des hanches depuis quelques minutes déjà, et cela ne manqua pas d'éveiller l'entre-jambes de son hommes qui, attrapant son membre, le guida vers la chaude entrée située au-dessus.

La pandakine inspira avec **** en le sentant entrer, comprenant qu'il lui laissait le contrôle sur ses vas et viens.

"La princesse semblait tenir à toi."

"Elle...c'est une bonne personne mais...un monde nous sépare...toi...Ambre...vous m'avez de suite accueillie comme...comme..."

Elle se tut un instant, attrapant son visage pour l'embrasser sauvagement.

"Donne-m'en plus..." quémanda-t-elle, la taille prise par défaut de l'aventurier, plus pratique pour le voyage, semblant lui être un peu trop menue.

"À tes ordres..."

Sans devoir forcer, il laissa son chibre prendre du volume, un petit sourire carnassier lui passant sur les lèvres tandis qu'il sentait le ventre plat de la femme très légèrement se bosseler sous la pression.

"Ho!....Oui...Oui! Là! Là c'est bon...Laisse-moi juste...juste là..."

Écartée de lui par la longueur conséquente, elle agrippa ses épaules pour maintenir un certain équilibre, ses mouvements de hanches prenant de l'ampleur alors que l'eau autour était secouée de remous.

"Depuis vous deux...et maintenant avec Samia et Giriel...je me sens bien...si bieeeen."

Les derniers mots furent un tantinet déformés par l'orgasme fulgurant qui lui secoua le corps, son buste partant en arrière.

Rattrapée par John , elle revint se blottir contre lui le laissant prendre le contrôle et commencer à donner des petits coups de reins, l'homme sentant la tête de son membre toucher le fond de la demoiselle qui, à chaque coup, était à nouveau parcourue de petits soubresauts.

"Lin-Lin...tu m'entends?..." lui susurra-t-il à son tour.

Grognant en retour, elle se contentait de l'accepter en elle, son dos posé à la surface de l'eau et profitant pleinement de leur échange.

"...Dès notre première rencontre, je t'ai de suite apprécié."

Le petit sourire sur le visage de la pandakine montra combien elle appréciait ces mots.

"À mesure que les jours passaient, que tu devenais autre chose que cette petite esclave apeurée, j'ai commencé à te désirer...mais je craignais de te forcer la main, je ne voulais pas te faire du mal..."

Les mains de l'anikine quittèrent la nuque de l'homme pour venir lui caresser tendrement le visage.

"Vous avez été bon avec moi, depuis le premier jour...vous me vouliez? Même avant cette nuit-là?"

"Ho que oui. Mais je me refusais à te brusquer, je me disais que...ce n'était pas la bonne chose à faire...C'était aussi l'avis d'Ambre."

"Ma grande sœur...J'ai du mal à savoir qui de vous deux est le plus pervers..." rit-elle un instant, le bien-être qu'elle ressentait depuis plusieurs minutes facilitant son amusement.

"Je n'oserais te répondre...Lin-Lin...si tu as le moindre doute, sur quoi que ce soit, tu peux toujours venir me parler, d'accord?"

Se relevant brusquement, elle agrippa plus fermement son dos, le callant à quelques millimètres d'elle.

"Jamais! Je n'ai pas le moindre doute! Ni sur moi, ni sur nous! Je suis à vous, Maître, aujourd'hui et pour toujours! Mais...merci...merci pour ces mots."

Elle vint en même temps que lui, le duo se synchronisant sans avoir à se forcer.

"...Je t'aime, Lin-Lin. Aujourd'hui, et pour toujours." lui assura-t-il.

La demoiselle loupa un battement de cœur, versant une larme de joie en l'embrassant langoureusement.

"Où que nous mènent nos pas, je serai à vos cotés."

Affinité débloquée!

Votre lien avec un membre de votre harem s'est renforcé. Vos capacités s'amélioreront plus vite et votre gain d'expérience sera augmenté lorsque vous agirez de concert ou vous battrez côtes à côtes.

Nouvelle capacité combinée: Énergie Yin-Yang.

Vous apprenez bien plus rapidement que les autres les différentes capacités, pourquoi ne pas en faire profiter vos compagnes? Par transfusion d'énergie, vous pouvez faire apprendre à une personne proche de vous une capacité que vous connaissez déjà.

ATTENTION!!! Impossible de faire apprendre plus haut que votre niveau dans la capacité choisie. Un contact prolongé peut être nécessaire, profitez-en bien!

Pouffant un instant en lisant l'explication, il dût expliquer ce qu'il se passait à Lin-Lin qui l'observait d'un œil curieux.

................................................................................................................................................................................................................

Le duo resta plusieurs minutes à s'enlacer avant que Lin-Lin, fatiguée, sorte de l'eau, John lui promettant de la rejoindre d'ici peu.

Laissé à nouveau seul, il jeta un coup d'œil à gauche et à droite, décidé à tenter une expérience un brin ridicule.

*À l'abris des regards, et en plaine nature...j'ai toute la place du monde, non?*

Sa capacité de pouvoir, à l'envie, changer la taille de son entrejambes, l'avait rassuré quant aux races qu'ils pouvait séduire, mais elle avait aussi éveillée une perverse curiosité: jusqu'où pouvait-il aller?

*Restons tout de même prudent, j'imagine leurs têtes si je venais à les réveiller à cause de ça...* Pouffa-t-il en s'appuyant contre la berge.

Se concentrant, il commença à le laisser gonfler.

Doucement, appréciant cette sensation d'érection grandissante, il ne quittait pas des yeux ce morceau de chair qui passa de quinze à vingt, puis de vingt à quarante, augmentant de taille autant que de volume, gardant des proportions correctes...mais hors normes.

Son engin dépassa en taille son avant-bras, ses bourses comme des oranges qu'il sentait pleines.

*Et je ne me sens pas fatiguer, ni physiquement, ni mentalement....poursuivons...*

Le sexe de l'homme grandit encore, pouvant à ce moment faire honte à un cheval et, sans doute aidé par des bourses grosses comme des melons, pleurant sans cesse un liquide séminale plus épais que la jouissance d'un homme normal en santé.

Il aurait sans doute été plus prudent d'arrêter là, mais il s'amusait trop et, d'une certaine façon, appréciait de voir son liquide s'écouler doucement dans la rivière, formant un petit nuage blanc s'y diluant pour mieux y revenir lorsqu'une autre compression de ses testicules s'opéraient.

*Et si j'utilise ma capacité d'épaississant...je devrais pas...mais je suis trop curieux!*

Laissant son membre grandir plus encore, il se concentra un peu plus pour activer l'autre capacité en même temps.

De suite, décuplant le plaisir, il sentit ses bourses travailler intensément, comme si elles cherchaient à se muscler.

*Ho ouais....Plus....encore plus...*

Ce ne fut que lorsque l'amas de chair dépassa la moitié de sa taille qu'il sentit son esprit divaguer, perdre en concentration à cause d'un effort trop grand.

*Très bien...j'imagine que c'est pas demain que je devrais user d'une telle taille, de toutes faç....HÉ!!*

Soudainement, une masse d'eau surgit de la surface, venant s'emmêler autour de la gigantesque verge.

"C'est quoi ce tr.....!!!!"

Il voulut crier, mais une autre masse d'eau lui arriva au visage, couvrant sa bouche, mais heureusement pas son nez.

Les masses d'eau se connectèrent, formant d'eux espèces de bras rejoignant un corps à la fois massif et très féminin.

*...Une naïade? Ou un élémentaire d'eau peut-être?*

La créature avait les courbes d'une femme, généreuses au possible, ce qui était sans doute rendu plus facile par la conception aqueuse de son corps.

Elle avait un visage, assez beau en vérité, mais impassible comme une poupée, semblant plus concentré sur la grande verge que l'homme à qui elle appartenait.

En matière de taille, il était difficile de l'estimer, car seul le haut de son corps dépassait de l'eau, mais l'aventurier l'estimait à plus ou moins deux fois la sienne.

DANGER!!! CRÉATURE HOSTILE!

RISQUE D'ÊTRE DÉVORÉ!

*Sans rire?*

Il voulut se débattre, mais l'eau autour de lui toute entière obéissait à la créature qui, approchant son visage du filet blanc s'écoulant de son gland, commença à lécher sans vergogne.

*Ben merde, je vais me faire violer...*

Étrangement indécis quant à la situation, les formes généreuses de l'esprit de l'eau l'intriguant tout de même, John cherchait désespérément un moyen de se dégager.

*Tu perds ton temps, humain...*

Arrivant à son esprit comme les vagues sur la plage, les pensées de la créature caressèrent les siennes.

*Il n'y a que peu de passage dans ma clairière...et encore moins de proies aussi appétissantes...je vais te vider de ton essence, ici et maintenant. Ensuite, ton cadavre nourrira les poissons de ma rivière.*

*Non mais ça va bien, oui!? Lâchez-moi tout de suite!*

*...Non.*

La réponse, claire et concise, fut suivie par une prise de taille de la créature, devenant assez grande pour que sa bouche puisse engouffrer le gland sur lequel elle appliqua un effet de sucions sans commune mesure, ce qui fit serrer les dents à l'homme.

*Non non non non non non! Garde tes idées claires, John , garde tes idées cl... HO PUTAIN!!!!*

Une longue langue d'eau pénétra doucement son urètre, descendant centimètre après centimètre dans le canal au fond duquel bouillonnait toujours l'épaisse semence de l'homme.

ATTENTION! POSSIBILITÉ D'ALTÉRATION DE CAPACITÉ!

Serrant les dents, inspirant avec ****, l'homme ne put que laisser poursuivre la voix dans sa tête.

Capacité Seigneur de la luxure: Assimilation.

Peut être altérée pour offrir une nouvelle version d'elle-même: prédateur.

ATTENTION!! Cette capacité résultera par la mort de la cible.

Se surprenant lui-même, John s'inquiéta surtout de savoir si cela voulait dire qu'il ne pourrait plus ajouter des nouvelles femmes à son harem, mais on le rassura.

Assimilation toujours possible. Prédateur est un ajout, pas un remplacement.

*Je sens ton fluide vital....tu serras bientôt à moi...* répétait sans cesse la créature dans sa tête.

Voulez-vous activer la compétence prédateur?

*Tuer ou être tué, c'est ça? VAS-Y!!!* Rugit-il intérieurement.

Soudainement, une étrange sensation de plaisir sauvage lui parcourut le corps.

Décuplée au niveau de son sexe, cette sensation se condensa encore et encore jusqu'à ce que, soudainement.

*!!!!Que fais-tu!!!?*

Giclant avec la **** d'un coup de fusil, sa semence ne sortit pas en jet, mais en un espèce de filet gluant qui, en une fraction de seconde, engloba la tête de la créature.

Surprise, elle tenta de reculer, mais il se passa une chose nouvelle: le foutre fut réaspiré par la verge, attirant toujours plus la créature vers l'urèthre béant.

L'énorme gland, tel un animal vivant, s'anima, son trou s'agrandissant soudainement pour engloutir la tête de la créature qui, sentant qu'on l'aspirait, relâcha le visage de John pour venir poser sa deuxième main sur la verge, lutant pour se libérer alors qu'elle se mettait à crier, cette fois sans user de télépathie.

"Tu peux toujours gueuler, connasse, personne t'entendra..." jura le mage en dessinant rapidement une rune de silence sur la berge, élevant un mur insonorisant.

Visiblement bien plus fort qu'elle et profitant de la surprise de son attaque, le chibre fut parcourut d'un éclair de ****, ses nerfs gonflant comme s'il s'agissait d'une créature tirant de toutes ses forces.

John vit le bas du corps de la naïade être arrachée à la rivière, son sexe se dressant vers le ciel la forçant à quitter la sécurité de son milieu naturel.

Rendu muet par l'étrange spectacle autant que le plaisir parcourant son corps, John savourait avec sadisme les plaintes de la créatures.

De l'intérieur de sa queue, il l'entendait se débattre, râler, menacer et, une fois que ses épaules furent aspirés et que le reste du corps passa sans mal, supplier.

Oui, elle le suppliait, elle implorait qu'il la relâche, mais l'homme ignorait tout simplement comment faire, ou même s'il en avait envie.

"Tuer ou être tué, j'ai fais mon choix..." soupira-t-il, autant de résignation que de plaisir.

La masse d'eau arriva dans ses couilles, faisant encore gonfler les bourses de l'homme qui les vit dépasser de la surface de l'eau comme une paire de ballons de plage en peau.

Il était fasciné par le spectacle, voyant les formes de la créature en voulant à sa vie se débattre à l'intérieur de cette prison, puis la deuxième phase commença.

Assimilation...Prédation....

Ses bourses commencèrent à se compresser, faisant visiblement souffrir la créature à l'intérieur.

Un plaisir sadique parcourut le dos de l'homme qui, incapable de s'en empêcher, vint poser les mains sur sa verge, entamant de violents mouvements de bas en haut.

Petit à petit, sa peau se resserrait sur le monstre, broyant son essence, à défaut de sa chair, et la mélangeant à son foutre qui la digérait comme un suc gastrique.

"Tu voulais me bouffer, salope?! J'espère que t'es pas déçue du voyage..." se moqua un brin la proie devenue prédateur, serrant les dents en prenant un pied terrible.

La créature se débattant avec l'énergie du désespoir lui faisait comme un massage testiculaire de l'intérieur, une sensation inédite qui le rendait fou et, finalement....

Prédation réussie.

John sentit monter en lui une puissance nouvelle, la **** et les capacités de la créature étant à présent siennes, ce qui fut la sensation de trop.

Son gland vomit un foutre épais, blanchissant complètement la rivière plusieurs minutes durant alors qu'il laissait un râle presque animal lui échapper, jouissant de son plaisir autant que de sa prise de puissance.

Puis, le calme revint, son flot se tarit, et il laissa sa verge reprendre une taille plus pratique, laissant l'eau de la rivière laver son corps rendu visqueux par ses fluides.

"Pfiouuu...tu parles d'une détente...Bon Dieu j'adore cette nouvelle capacité!" se réjouit-il, finissant par sortir de l'eau pour aller rejoindre ses compagnes, se disant qu'il aurait bien le temps de faire le tour de ses nouvelles capacités plus tard.