Des cris dans la nuit.

De nombreuses guildes avaient établi leur quartier général à la capitale, même si toutes n'avaient pas la même renommée.

Si certaines étaient simplement plus modestes, d'autres basaient leurs activités sur une certaine discrétion.

C'était notamment le cas de plusieurs guildes dont les principales missions étaient la surveillance, l'espionnage ou encore l'assassina, bien que ce dernier point soit plus l'affaire des versions sombres de ce genre d'organisation.

'Les colibris aveugles' était l'une de ces guildes d'espionnage, connue pour être celle à qui faisaient appel les gardes lorsqu'ils avaient besoin qu'un individu soit tenu à l'œil.

Hors donc, ce jour-là, un message un peu particulier arriva en urgence au quartier général des colibris, ordonnant que soit surveillé un groupe entier d'aventuriers nouvellement arrivé, cinq individus au total.

On leur fournit un descriptif et une mise en garde concernant le niveau des différents membre du groupe, soulignant que leurs intentions étaient inconnues à l'heure actuelle.

Dans le plus grand secret, la guilde dépêcha cinq espions: des jumeaux humains, une elfe et un chinikin dirigés par un vétéran humain plus âgé et, surtout, expérimenté.

L'elfe, bien que plus âgée, était aussi novice en matière d'espionnage mais naturellement agile et silencieuse, son arc court redoutable pouvant aider en cas de confrontation.

Le chinikin, survivant d'une enfance dans les bas-fonds du bas-niveau, savaient se faire discrets et ne craignaient pas d'user de ses griffes.

Pour ce qui était des jumeaux, jeunes adultes, il était difficile de les discerner l'un de l'autre, la demoiselle étant fine à la poitrine et le garçon plutôt efféminé, atout dont ils avaient déjà usés par le passé pour s'infiltrer là où c'était nécessaire.

Le vétéran, homme propre sur lui à la petite moustache finement taillée, avait déjà travaillé plusieurs fois avec ce groupe et, n'ayant pas pour ordre d'entrer en contacte avec les cibles, ne décida pas d'attendre le retour de membres plus élevés de la guilde.

"Vous avez bien compris? Que chacun se choisisse une cible et ne la quitte pas des yeux. Il y a fort à parier qu'ils resteront ensembles, mais mieux vaut être paré à toute éventualité. Je m'occupe du leader..." conclut-il néanmoins, préférant éviter le plus difficile à ses hommes.

Ils ne mirent pas longtemps à retrouver la piste de leurs cibles, le groupe en question ne faisant rien pour se cacher.

Le marché était animé, mais les espions eurent tôt fait de choisir leurs cibles respectives.

"Nous nous occuperons de celles-ci, elles semblent rester ensemble..." dirent les jumeaux, désignant Ambre et Samia.

"La lupukine à l'air costaude, autant que ce soit pour moi, au cas où..." proposa le chinikin.

"Alors je prendrai la dernière...même si elle n'a pas l'air très futée pour quelqu'un de son niveau..." observa l'elfe, jetant un coup-œil suspect à Lin-Lin qui dévorait des sucreries comme une enfant.

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"Ne devrions-nous pas intercepter ce message?" proposa la jumelle.

"Non. Nos ordres sont de les surveiller, rien de plus. Techniquement, ils n'ont rien fait d'inquiétant en utilisant les services des messagers." répondit le leader.

Plusieurs heures passèrent, les espions suivant d'assez près le groupe qui passa rapidement par la guilde des messagers avant de se diriger vers une auberge assez connue du moyen-niveau: L'amazone dorée.

Attendant quelques minutes, les espions se séparèrent, le leader pénétrant à son tour pour surveiller de plus près leurs cibles tandis que le reste de son groupe entourait les lieux, s'assurant qu'ils ne pourraient pas disparaître par une autre sortie.

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"Wow..."

N'arrivant tout simplement pas à complètement cacher sa surprise, John toussota un instant dans son poing pour masquer sa remarque.

"Ne vous en faites pas, j'ai l'habitude..." répondit le sujet de son admiration, un doux sourire aux lèvres.

La gérante de l'auberge, de qui l'établissement tenait sans aucun doute son nom, était gigantesque.

Avoisinant les trois mètres, elle était d'une beauté mature, musculeuse avec des seins comme des pastèques qu'un corset mettait en valeur et, le temps et la gravité n'épargnant personne, les empêchait de s'affaisser. Ses lèvres rouges étaient naturellement pulpeuses, ses yeux saphirs et sa chevelure d'or épaisse ondulait sur ses épaules, finissant de peindre le portrait de cette beauté amazone.

"Pardonnez-le, notre ami à du mal à cacher ses émotions devant une jolie femme." plaisanta Ambre, faisant rire la patronne.

"Flatteuse que vous êtes. Soyez les bienvenus à 'L'amazone Dorée', je me nomme Goldy, en quoi puis-je vous être agréable?"

Humant sans se cacher les différents fumets provenant de la cuisine, Lin-Lin fut la première à répondre.

"On va manger!"

"...Et passer la nuit, s'il vous reste de la place?" finit par demander John, jetant un coup-d'œil à la salle quasi comble.

Elle-même chargée de plusieurs plateaux, Goldy se pencha un peut pour appeler quelqu'un dans la cuisine, offrant au groupe un aperçu des plus agréable sur la profonde vallée de son corsage.

"Buttercup! Tu peux venir vérifier s'il nous reste de la place, ma chérie?"

"Oui maman!"

Passant bien plus facilement que sa génitrice l'embrasure de la porte séparant les cuisines de la salle principale, la dénommée Buttercup salua courtoisement les nouveaux clients.

"Il y a comme un air de famille." chuchota Lin-Lin à Samia.

La demoiselle ressemblait grandement à sa mère, si ce n'était deux bonnes têtes de moins, un peu moins de muscles et de poitrine ainsi qu'une coiffure différente, une mèche épaisse de ses cheveux dorés servant à cacher la partie gauche de son visage.

Consultant rapidement le registre posé derrière le comptoir, elle finit par acquiescer.

"Il nous reste...deux chambres. Une assez grande pour accueillir quatre personnes, l'autre suffisante pour une seule. Pour le diner, il vous faudra peut-être attendre un peu, mais nous pouvons tout à fait vous servir. La nuitée coûte dix pièces de bronzes par personnes, le repas est compris. Cela vous convient-il?"

Se consultant quelques instants, le groupe finit par accepter, payant avant de suivre la patronne qui leur montra une table libre d'un signe de tête.

"Installez-vous, nous allons vous apporter de quoi vous remplir le ventre." promit-elle joyeusement.

La table étant circulaire, ce fut John, Ambre et Samia qui se placèrent face à l'entrée, guettant l'arrivée des petits curieux les ayant suivi la journée.

"Tu as eu le temps de les observer?" demanda John à Samia, l'halfeline acquiesçant.

"Rien qui doive nous inquiéter, d'autant que nous ne sommes techniquement pas recherchés. Mais si tu veux tout savoir..."

Elle lui décrivit ce que sa capacité d'observation hors du commun lui avait permis d'analyser, à savoir le nombre de personnes les observants ainsi que leur niveau.

"Je peux me tromper, mais je dirais qu'il y a deux ou trois humains, un anikin et une elfe."

"Une? Ta capacité te montre aussi ce qu'on a entre les jambes?" plaisanta le mage.

"J'imagine que je m'améliore...ça ou la poitrine que j'ai aperçue quand elle réajustait son arc, au choix." répondit l'halfeline sur le même ton.

"Et sinon...comment allons-nous nous répartir les chambres?" demanda Ambre, changeant de sujet.

"Je prendrai la chambre à part. J'ai une mission pour vous toutes et j'aimerai autant ne pas me réveiller à chaque fois que vous rentrerez." expliqua John.

"Menteur, on sait toutes que tu ne fermeras pas l'œil sans savoir où nous nous trouvons." le taquina Lin-Lin, un petit sourire aux lèvres.

"Je vais commencer à croire que vous me connaissez trop bien...mais j'ai vraiment quelque-chose à vous faire faire...moi, je m'occuperai de notre invité..." conclut le mage en montrant discrètement l'espion qui venait d'entrer.

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Postés sur les différents toits entourant l'auberge, le reste du groupe d'espions surveillait le bâtiment, gardant un œil sur le petit cristal magique servant d'alerte en cas de problème.

Leur chef n'ayant pas donné le signal, il leur fallait poursuivre la mission, faute d'autres directives.

De toutes façons, la sortie de différents membres du groupe coupa court à leurs doutes.

"Leur chef n'est pas là...pourquoi?..." se demanda l'elfe à voix haute.

Les compagnes du mage se séparèrent en deux groupe, Lin-Lin et Giriel partant tranquillement d'un côtés tandis qu'Ambre et Samia en faisait de même dans l'autre sens.

Sans avoir besoin de se consulter, les espions suivirent leurs cibles, sautant de toit en toit pour garder un œil sur elles.

"Où peut bien être le boss?" demanda le chinikin, méfiant."

"Le chef du groupe n'est pas sorti, j'imagine qu'il a envoyé ces femmes faire quelque chose pour lui...peu importe, ce n'est pas comme si nous devions interagir avec elles, contentons-nous de les suivre d'assez près pour savoir ce qu'elles mijotent..." répondit l'elfe, tout aussi méfiante.

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"...Et donc, c'est cette petite chose qui est sensée prévenir vos copains que vous avez été repéré? C'est pas mal..."

Jouant distraitement du bout des doigts avec le cristal qu'il avait arraché des mains du vétéran, John jeta un coup d'œil amusé à l'homme qui, en sang, respirait difficilement, adossé au mur de la petite chambre.

Une fois que ses amies avaient accepté leur mission, avec un certain entrain d'ailleurs, l'homme avait échangé quelques mots avec Buttercup, lui glissant discrètement quelques pièces.

"Pour le dérangement...et pour un service aussi charmant que vous..." lui avait-il susurré, profitant de sa proximité avec la jeune femme pour lui offrir un échantillon de ses phéromones, appréciant de voir la pupille de son œil visible réagir à l'agréable odeur et le rouge lui monter aux joues.

"C'est...avec plaisir, Monsieur..." bredouilla-t-elle, visiblement peu expérimentée en matière de séduction.

Ne torturant pas plus longtemps la fille d'aubergiste, le mage s'était alors dirigé vers sa chambre, faisant mine de chercher sa chambre assez longtemps pour être certain que son espion personnel le suivait bel et bien.

Une fois sa chambre trouvée, il était allé un peu plus loin, attendant que son suivant arrive au niveau de la chambre pour brusquement faire volte-face et, d'un ample mouvement de jambe, lui asséner un violent coup de pied qui l'avait fait percuter la porte, le sonnant juste assez longtemps pour que le mage le face entrer de ****, profitant qu'il l'empoignait pour le gratifier d'un coup de poing au ventre.

"On fouine? Je n'apprécie pas trop les petits curieux..." grogna le mage en le jetant par terre, sa **** supérieur lui faisant heurter violement le sol.

Profitant que l'espion était un brin sonné, il traça hâtivement des runes isolantes sur la porte, coupant auditivement la petite chambre du reste de l'auberge, il entendrait l'extérieur, mais rien ne serait entendu de dehors.

"...Prévenir..."

Le corps endoloris, le vétéran avait tenté d'activer une espèce de petit cristal à sa ceinture, mais un coup de talon du mage lui avait brisé la main, John s'emparant bien vite de la pierre avant de l'analyser tranquillement, maintenant sa victime en place à l'aide d'un tentacule d'eau formé par une de ses jambes.

"Hors donc...vous nous vouliez quoi?" demanda-t-il finalement, glissant la pierre dans son sac magique.

"Rien...on devait juste vous surveiller..." répondit simplement l'homme, crachotant un filet de sang.

Le tentacule se resserra, lui faisant serrer les dents.

"C'est vrai, ce mensonge? Depuis quand utilise-t-on une demi-dizaine d'espions pour rien?"

"Demi-dizaine? De quoi parlez-vous? Je suis venu seul...." tenta-t-il de mentir, mais la mine narquoise du mage lui fit comprendre que c'était inutile.

"Franchement, vous pensez bien que si on vous a repéré vous, alors les autres..."

À la surprise du mage, il vit une réelle inquiétude passer sur le visage de l'homme.

"Je...écoutez, nos ordres étaient juste de vous surveiller pour un temps, c'est pas rare, loin de là. Vous pensez bien que des gens comme vous, ça éveille la curiosité...ceux avec moi sont des petits jeunes, des novices...laissez-les, s'il-vous-plaît..."

"Ho...j'avoue que je suis surpris, je ne m'attendais pas aux demandes polies si tôt dans la conversation...dommage..."

"Dommage?"

"Disons que j'ai été assez vague en ce qui concernait mes ordres...vous vous sentez chanceux?"

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"Est-ce qu'elles sont en train de...?" demanda le jumeau, incrédule.

"Oui, et pas qu'un peu..." Répondit la jumelle, étouffant un petit rire.

Ambre et Samia, arrivées dans une ruelle déserte, avaient commencé à se bécoter sans vergogne, comme des amantes profitant enfin d'un moment à l'écart d'yeux indiscrets qui les empêchaient de s'adonner à cette proximité.

"Qu'est-ce qu'on fait?" demanda le frère.

"Viens, on va s'approcher un peu..." répondit la sœur, intriguée par la scène offerte par les deux belles créatures.

"Tu crois vraiment que c'est le moment de jouer les voyeurs?!" s'exclama silencieusement le plus sensé des deux, se faisant finalement tirer par la manche pour avancer.

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"Tu les vois?" demanda le chinikin.

"Non...comment a-t-on pu les perdre..." grogna l'elfe, arc à la main.

Le duo anikin s'était tranquillement éloigné de l'auberge, allant d'une rue à l'autre en discutant, s'arrêtant parfois à un étal pour y déguster un met ou encore une boisson avant de poursuivre leur route.

Petit à petit, il semblait bien pour les espions que le duo s'enivrait, les deux s'aidant mutuellement à avancer en rigolant bien trop fort pour que ce ne soit pas une preuve d'ébriété.

Ce fut alors qu'elles arrivaient à un énième carrefour, non loin de la muraille que, soudainement, elles bondirent, se séparant pour disparaître dans les ombres chacune de leur côté.

Les espions qui les suivaient toujours depuis tout ce temps, surpris, cherchaient du regard leurs cibles qui venaient bel et bien de leur échapper.

"On doit les retrouver!" s'énerva l'elfe.

N'entendant pas les protestations habituelles de son acolyte, elle se tourna vers lui, écarquillant les yeux lorsqu'elle le vit, soulevé du sol par la lupukine qui, d'une seule main, lui serrait la gorge assez fort pour lui couper la parole.

"LÂCHE-L....!!!"

Elle n'eut qu'à peine le temps de sentir une présence derrière elle que, déjà, un coup violent à l'arrière de la tête lui faisait perdre connaissance.

Lin-Lin, l'empêchant de tomber du toit, rattrapa sa victime qu'elle coucha au sol, se tournant un instant vers Giriel qui, visiblement déçue, jetait nonchalamment le chinikin inconscient au sol.

"Pathétique..."

"Tu l'as tué?"

"Non, pas besoin. Et puis, John préférait qu'ont les utilisent, non? Mais bon..."

Jetant un coup d'œil assez répugné à l'espion, elle ne cacha pas son grognement.

"Hors de question que je baise cet homme."

"Pas besoin, tu te souviens?" rappela Lin-Lin, amusée, en montrant l'une des fioles qu'elles avaient à la ceinture, toutes deux contenant les fluides combinés d'Ambre et de leur Maître, à la fois puissante potion de soin, mais surtout élixir qui permettrait le changement d'allégeance de ceux la buvant.

"Tu en penses quoi? On lui fait boire les potions et on s'occupe de celle-ci? C'est moi qui l'ai eu, mais je veux bien partager...si tu me le demandes gentiment..."

Laissant siffler un instant sa respiration avec impatience, la louve montra un peu les crocs en avançant vers elle.

"Demander gentiment?! Pourquoi devrais-je...?!"

Arrivant soudainement devant elle, Lin-Lin, tout comme l'avait fait Giriel pour l'espion, lui tenait à présent le cou, serrant la louve d'une main tandis qu'elle lui caressait l'intérieur des cuisses de l'autres.

"Parce que, au cas ou tu l'aurais oublié...je suis toujours ta grande sœur chérie...tu sais, celle qui t'a aidée à devenir meilleure...et qui peut aussi te dominer une fois de plus si tu souhaites revivre cet instant précis..."

Involontairement, tout l'être de la louve, comme s'il reconnaissait la supériorité hiérarchique de la pandakine ayant plus tôt goûté aux pouvoir du maître, perdit de suite toute envie de rébellion, s'inclinant devant la **** de l'anikine qui lui sembla de suite bien plus grande qu'elle, bien plus forte.

"Je...Je suis désolée...grande sœur..." finit-elle par bredouiller, bien plus effrayée qu'elle puisse lui en vouloir que de la douleur qu'elle pouvait lui infliger.

Tirant doucement sur son cou, elle vint lui embrasser langoureusement les lèvres, lui offrant de suite après un tendre sourire tandis que la main l'étranglant lui caressa la joue, puis la poitrine.

"Je te pardonne, petite sœur... Alors? Veux-tu que nous jouions ensemble avec cette petite elfe?...Ou peut-être préfèrerais-tu regarder en te caressant?" lui susurra-t-elle à l'oreille, accentuant ses caresses de l'entre-jambes.

Rougissante, Giriel se laissa aller au plaisir, appréciant les supplices infligés par sa supérieure un moment avant d'acquiescer.

"Je veux...je veux jouer, moi aussi...tu veux bien?"

Un nouveau baiser et un mordillement de lèvres plus tard, la pandakine acquiesça.

"J'aime te voir rougir...je t'aime tout court, Giriel...transformons-nous, ensemble..."

La pandakine sentit la main de la lupukine venir défaire son pantalon, libérant son intimité qui, déjà, prenait une forme plus masculine.

Au même moment, Giriel tout autant laissait pousser sa verge, fermant les yeux pour n'apprécier que plus encore cette modification de son intimité qui, comme pour les autres compagnes du mage, lui procurait des vagues de chaleurs érotiques, stimulant son envie.

"...!!!!"

Le duo fut dérangé par l'audible surprise de l'elfe qui, horrifiée, venait de les voir changer de forme.

"Tu n'as pas frappé assez fort, grande sœur."

"Trop fort, c'était la mort." plaisanta la pandakine.

Toujours sonnée par le coup, l'elfe tenta de s'enfuir, plus à quatre pattes ou en rampant que réellement debout.

Elle sentit une botte venir lui appuyer entre les épaules, la plaquant au sol.

"Tu t'en vas si vite? On a pas encore commencé à s'amuser..." lui susurra Lin-Lin, se mettant à genoux sur elle pour mieux la bloquer.

Elle voulut crier, mais une main sur le bouche, l'anikine vint appuyer ses griffes sur sa gorge.

"Le sexe ou la mort, c'est toi qui choisi...tu n'as pas envie de savoir ce que ça fait? Tu n'es pas un peu curieuse?" lui demanda-t-elle, écartant les genoux pour venir se placer au-dessus de son fessier légèrement rebondi, commençant de long va-et-vient contre son pantalon.

Elle cria dans la main de la guerrière, se débâtant autant que le lui permettait sa position, mais n'arriva qu'à exciter plus encore la pandakine par ses mouvements involontaire de bassin.

De son côté, Giriel faisait boire les deux potions au chinikin, se servant ensuite se ses propres lacets pour l'immobiliser et d'un morceau de sa tunique pour le bâillonner.

"C'est bon, il ne nous ennuiera plus...ho, tu as déjà commencé?"

Astiquant son membre contre le pantalon de l'elfe, Lin-Lin trempais de ses fluides l'habit qui, en tissu souple, prenait doucement des airs de spandex translucide.

"Désolée ma belle, mais j'en peu plus d'attendre. J'ai envie de me la faire depuis tout à l'heure...et ce petit cul me nargue trop!"

"Tu veux un coup de main?"

"Si tu pouvais la faire taire, ce serait sympa." avoua Lin-Lin, impatiente.

"Avec plaisir, j'ai ce qu'il faut..." répondit la louve, un sourire carnassier aux lèvres.

Elle vint s'agenouiller face à l'elfe qui, horrifiée, vit son chibre lui pointer le visage.

"De deux choses l'une, soit tu ouvres la bouche, soit je te casse les dents...notre Maître préfèrerait éviter, mais on a le champ libre...alors?"

Les yeux emplis de terreur, l'elfe n'eut que peu de temps pour hésiter, sa légère paralysie étant bien assez suffisante pour que la louve en profite, pénétrant le léger interstice qu'elle lui offrait en lui pinçant le nez pour pousser son gland entre ses lèvres.

Elle cria à nouveau, mais sa gorge fut bien vite remplie, étouffant pour de bon ses tentatives d'appeler à l'aide.

Et de toute façon, son esprit fut bien vite tourné vers l'arrière, ou plutôt son derrière où, d'un coup de griffe, Lin-Lin venait d'entailler son pantalon et sa culotte, ouvrant la voie vers sa vulve autant que son petit cul, visiblement vierge, qui faisait visiblement envie à la guerrière.

"Ho ma belle, tu vas avoir mal..." soupira-t-elle de plaisir, venant de suite appuyer son gland contre l'anus étroit.

L'elfe serra les fesses, contracta autant que faire se pouvait, mais un coup de reins de Giriel enfonçant plus encore sa queue dans sa gorge, lui coupant le souffle et, brisant sa concentration, offrit une voie toute tracée à la pandakine qui, poussant fort et sans s'arrêter, laissa son gland être avalé par le petit trou poisseux.

"Ho oui...j'en étais sûre, les elfes sont vraiment des culs-serrés..." plaisanta Lin-Lin, prenant un pied terrible.

L'elfe cria, sa voix étouffée, des larmes de douleurs lui coulant sur les joues tandis que, de concert, le duo commença de longs mouvements qui auraient tôt fait de briser sa volonté.

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"Tu sais...je serrais presque tentée de laisser ces deux-là se rincer l'œil et de poursuivre avec toi..." susurra Ambre en mordillant le cou de Samia, cette dernière soupirant d'aise en caressant la grande fée.

"Moi aussi, ton parfum féérique est enivrant, mais d'un autre côté..."

Attardant ses mains sur l'intimité d'Ambre, Samia l'aida à grandir, caressant doucement sa verge qui, déjà, repoussait dangereusement le tissu de son pantalon.

Le duo était collé l'un contre l'autre, Samia dos au mur observant sans se faire remarquer les espions approchant.

"Ils seront bientôt à portée, tu es prêtes?"

Inspirant brusquement en sentant la fée lui mordre plus fort encore l'oreille, l'halfeline sentit les mains de son amante lui défaire le pantalon, sortant son chibre qu'elle commença à masturber, toute serrée contre elle.

"Plus que prêtes...on a affaire à quoi?"

"Les jumeaux humains, un garçon et une fille..."

"Ho...Ils sont mignons?"

L'œil magique de la voleuse avait dors et déjà analysé de haut en bas leurs suiveurs, et elle acquiesça doucement.

"...À croquer...Tu as une préférence?"

"Mmm? Tu me laisses choisir? Quelle gentille petite halfeline tu fais..."

Taquinerie mise à part, la voleuse mordilla à son tour l'oreille de la fée.

"Je suis la petite nouvelle...et toi la première de notre cher John, je trouve ça normal de te laisser la priorité...mais j'admet que j'ai hâte d'avoir moi aussi une petite nouvelle à martyriser un peu...alors?"

"...T'es adorable, ma belle...je crois que je vais me laisser tenter par le jeune homme. Je me sens d'humeur...dominante..." soupira-t-elle, appuyant sur ce dernier mot en ondulant fortement du bassin contre Samia, sa verge frottant contre la sienne dans un érotique supplice.

"J'ai hâte de voir ça...ils sont sur le toit juste au-dessus de nous." finit-elle par informer, jetant un dernier coup d'œil à la ruelle déserte pour s'assurer qu'elles seraient tranquille pour la suite.

"On y va!"

S'écartant d'un coup de Samia, Ambre tandis la main vers le duo qui, surprit de ce qu'il découvrit entre leurs jambes, n'eurent pas le temps de réagir que, déjà, une grande main de vent les poussait dans le vide.

Deux étages plus bas, les pavés les accueillirent, leur entrainement ne leur évitant pas une cheville foulée pour l'homme et un atterrissage trop lourd pour la femme.

Les compagnes du mage ne leur laissèrent pas le temps de se rétablir, passant de suite à l'attaque.

Samia fonça sur la fille, lui passant derrière en manipulant un morceau de tissu dont elle se servit pour faire un bâillon.

"On ne voudrait pas être dérangées, pas vrai?" lui dit-elle à l'oreille tandis qu'elle lui tordait les bras, la poussant sur ses genoux par derrière.

De son côté, Ambre se servit de sa magie pour un instant priver l'homme d'air, le faisant tomber au sol avant de l'y maintenir d'entraves venteuses.

"Respire, mon grand, je ne vais pas te tuer...bien que j'ignore si tu ne le préfèrerait pas une fois que j'en aurai fini avec toi..." prévint-elle, amusée, en se léchant les lèvres.

"Laissez-nous! On allait pas vous attaquer!" tenta-t-il d'argumenter, mais le talon d'Ambre sur sa nuque le fit taire.

"On s'en doute, cela aurait été suicidaire de votre part...et alors? Depuis quand les chats ont-ils besoin d'une raison pour jouer avec les souris? En parlant de ça, tu as besoin d'aide, ma belle?" demanda Ambre en se tournant un instant vers la voleuse.

"Du tout, je te remercie...à nous deux..."

Détaillant du regard la jeune femme aux court cheveux et aux taches de rousseurs, l'halfeline lui embrassa tendrement la joue en passant une main sous son chemisier, la faisant se débattre avant de gémir, sentant des doigts venir lui pincer le téton.

"Tu n'as pas à avoir honte, une petite poitrine, c'est tout aussi intéressant qu'une grosse, et puis..."

Lui passant l'autre main dans le pantalon, elle vint lui caresser la vulve, souriant de plus bel en y découvrant une certaine moiteur.

"Et alors? Notre petit échauffement t'a plus?" lui demanda-t-elle, séductrice.

L'espionne secoua la tête, tentant de nier, mais les caresses de la voleuse lui firent monter le sang à la tête.

Passant à nouveau dans son dos, elle vint se plaquer contre elle, profitant qu'elle était à genoux pour bien lui faire sentir sa verge dressée contre son fessier. En même temps, elle lui mordilla l'oreille, lui embrassa le cou, et continua à lui susurrer quelques paroles salaces.

"Toi et ton frère, vous allez découvrir une toute nouvelle expérience...ça te dirait de le voir se faire prendre?"

Les quelques mots la firent se raidir, son regard allant droit vers son jumeau qui, à présent maintenu à genoux par ses entraves de vent, tentait en vain de luter contre la fée qui, les deux mains sur sa tête, souriait à pleines dents tandis qu'elle pressait sa queue contre ses lèvres.

"À table, mon grand!" s'amusa-t-elle, usant de sa magie pour empêcher le jeune homme de respirer par le nez.

Il lui fallut ouvrir la bouche, instinct de survie obligeant, et il ne retrouva l'usage de son nez que pour avoir de suite le souffle coupé par la chair introduite de **** dans son œsophage.

"Comme quoi...un homme aussi, ça peut sucer..." soupira la fée, contente.

L'espionne cria, voulant secourir son frère, mais elle n'était pas en mesure d'aider qui que ce soit, elle-même à la merci de Samia qui, n'en pouvant plus d'attendre, la coucha sur le dos, lui arrachant presque son pantalon avant de se coucher sur elle, frottant son gland contre son ouverture.

"T'es jalouse? T'en fais pas, tu recevras autant d'amour que lui...Tu me laisses entrer?"

L'espionne se débâta encore et encore, mais sa différence de niveau couplée à l'agilité de la voleuse et la peur qu'elle ressentait face au monstre de chair entre ses cuisses lui fit rapidement perdre ses moyens, d'autant plus lorsqu'elle sentit doucement entrer en elle un chibre bien plus gros que tout ce qu'elle avait eu en elle jusque-là dans sa vie.

"Serait-ce ta première fois? J'ai l'impression d'être la première à te pénétrer..." la taquina la voleuse tandis qu'elle fendait plus encore son intimité, titillant ses tétons de sa langue tandis que, d'une main, elle flattait son bouton d'amour.

Foudroyée par le plaisir, l'espionne perdait peu à peu toute **** de luter, se contentant de laisser venir en elle cette amante intrusive.

De son côté, Ambre ne souhaitait visiblement pas prendre son temps, imposant son rythme à l'homme qui ne pouvait que subir ses coup de boutoir lui heurtant le visage.

"Hun!Hun!Hun!Hun!!! Allez, on avale tout bien comme un grand garçon!" le narguait-elle, sadique.

S'enfonçant finalement complètement, Samia souleva la tête de l'espionne pour l'amener vers elle, lui arrachant un baiser.

"Tu veux voir ton frère se faire dominer? Ca te ferait plaisir?" Lui haleta-t-elle à l'oreille, continuant à lui bourrer l'intimité.

Une part de l'espionne fut répugnée par la simple idée, mais une autre part, bien plus sombre, trouva cela intrigant.

Cette même part d'elle-même qui l'avait poussée à s'approcher trop prêt des deux femmes en chaleur, cette même part la fit réagir comme jamais elle n'aurait pensé le faire.

"Ho? On dirait que l'idée te plait, tu me serres plus fort encore...d'accord..."

Attrapant la nuque de la jeune femme, Samia se retira d'un coup, la faisant crier dans son baillons tandis qu'elle la retournait, l'allongeant sur le ventre face à son frère abusé avant de se coucher sur son dos, empoignant son chibre pour le guider en elle une fois de plus.

"On dirait bien que tu t'es faite à moi, je rentre comme dans du beurre, petite vicieuse..." la nargua la voleuse.

L'espionne n'écoutait pas, elle n'écoutait plus.

Ses yeux étaient rivés sur son jumeau.

Son frère, à la fois bien éloigné de ce qu'on considérait comme la masculinité, et pourtant toujours là pour la protéger, avait son corps parcouru de soubresauts, suffoquant tandis que la femme le malmenant, la tête penchée en arrière, râlait sa jouissance, sa verge palpitante giclant un flot laiteux qui noyait l'espion de l'intérieur.

"G...Garg..gr...!!!!"

Il était retenu par le sort, étouffé par une queue et, bientôt, on vit du sperme lui couler du nez, son incapacité à avaler assez vite étant punie par son propre corps.

"Regarde-le...regarde ton frère étouffer, la gorge emplie du foutre de mon amie..."

Haletant, excitée par la scène, Samia ne se retint pas plus longtemps, se répandant dans la jeune femme qui, sentant le chaud liquide violer son intimité, ne put elle-même se retenir.

"Petite cochonne qui se pisse dessus...tu aimes à ce point ce que tu vois?" demanda la voleuse en lui mordant la nuque jusqu'au sang, faisant gémir un peu plus encore sa victime.

Relâchant finalement l'espion, Ambre le laissa tomber au sol, assommé par le manque d'oxygène.

"Aucune endurance..." pouffa la fée avant de claquer des doigts.

La position des entraves changea, forçant l'homme à relever les fesses.

"N...non...p...pas ça..." parvint-il à hoqueter, vomissant la semence de la fée.

"Allons allons, ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Ce n'est pas cher payé pour trouver ta place dans ce monde." plaisanta presque la fée en lui baissant son pantalon, son caleçon suivant bien vite.

"Ho! Regardez-moi ça! De vrais jumeaux! C'est un petit trou aussi joli et imberbe que celui d'une jeune fille que voilà..."

Sadique au possible, la fée bandait à nouveau face à sa nouvelle cible, le pouvoir lui montant à la tête face à l'anus serré de l'espion se débattant.

"Estime-toi heureux, mon foutre et ta salive vont servir de lubrifiant, tous n'ont pas cette chance..."

De son côté, Samia trainait l'espionne vers son frère, faisant presque se toucher leurs visages avant de lui relever de **** les hanches, imitant Ambre quant à sa cible.

"Tu as raison ma belle, ils sont aussi jumeaux du cul!" pouffa la voleuse, embrassant goulûment la rondelle de sa victime, la faisant frissonner.

"Ne perdons pas plus de temps, chère espionne, j'ai moi aussi envie de te bourrer le petit trou.

Secouant la tête, elle tourna son visage vers la voleuse, l'implorant du regard.

"Je crois qu'elle est vierge du cul, Samia..." nota Ambre, posant son gland contre l'anus de l'espion.

"À voir ce trou serré, je m'en doutais un peu. Félicitation, tu vas te faire enculer pour la première fois!" clama Samia, enjoué, tandis qu'elle imitait Ambre.

Se regardant dans les yeux, les deux compagnes de John s'accordèrent un sourire plein de passion alors que, d'un mouvement lent et puissant, elles brisèrent au même moment la virginité anale des jumeaux qui hurlèrent, l'une étouffée par son bâillon, l'autre la gorge pleine de foutre.

"La tête est passée..." commença Ambre.

"Reste plus qu'à s'enfoncer..." poursuivit Samia, serrant les dents de plaisir.

Doucement, profitant de ce moment, le duo sembla vouloir se rapprocher l'une de l'autre, réduisant la distance qui les séparait tandis qu'elles déformaient à jamais l'anus étroit des jumeaux, ces derniers presque amorphes, ivres de douleurs et d'incompréhension quant aux signaux que leurs envoyaient leurs corps.

La fille tremblait d'un plaisir masochiste, ses nerfs semblant incertains quant à ce qu'ils devaient lui faire ressentir, et le jeune homme, lui, maudissait sa prostate qui le faisait bander comme jamais.

"Regarde ton frère! Regarde comme il aime çà! Sa petite queue est toute dressée!" haleta Ambre, palpant rapidement l'entre-jambe de l'espion.

"Avec une si petite queue, j'imagine qu'il ferait mieux de se servir de son cul pour plaire!" se moqua Samia, commençant à augmenter le rythme de ses coups de reins, faisant claquer les fesses de sa victime.

"Ho oui! Un joli duo de petites putes jumelles! Tu aimerais ça, mon mignon?!" poursuivit Ambre.

L'espion grognait, mais ne répondait pas, serrant les dents et fermant les yeux.

"Mais c'est qu'il nous ignore, l'impoli!"

Attrapant les liens magiques lui maintenant les poignets, Ambre le força à se redresser contre elle, profitant de cette nouvelle poignée pour bourrer plus fort encore sa victime, lui déformant le ventre.

"Répond quand on te parle, petite pute!"

De sa main libre, elle vint lui serrer les testicules, ajoutant à sa douleur en même temps que son plaisir.

"N...non! Je....je ne...j...je ne..."

"Ta gueule! Si ce n'est pas pour acquiescer ou sucer, ta bouche ne sert à rien...un peu comme tes couilles!!!"

Serrant plus fort encore alors qu'elle s'enfonçait au maximum dans les entrailles de l'homme, Ambre laissa un rire moqueur retentir lorsqu'il gicla, quelques ridicules gouttelettes de sperme parvenant à voler jusqu'au visage de sa jumelle, cette dernière n'évitant que de peu la matière laiteuse dans ses yeux.

"Regarde-moi cette petite salope! Tu jouis quand on te broies les couilles? Quand on t'encule? Ou c'est peut-être que tu aimes te faire martyriser?"

Ambre le poussa de nouveau au sol, le forçant à s'approcher de sa sœur.

"Nettoie-moi cette inutile saleté!" ordonna la fée, agrippant de nouveau les hanches de l'homme pour recommencer de plus bel ses coups de reins.

Il hésita, bien sûr, mais ce fut sa sœur qui, les yeux embués du désir et de douleur, finit par ronger son bâillon.

"Fais ce qu'elle dit...On a pas le choix..." ordonna-t-elle à son tour, découvrant à sa grande surprise que l'idée d'obéir à ces femmes lui apportait un plaisir nouveau autant qu'un bien-être qui lui était jusque-là étranger.

Secoué par les coup de la fée, le jumeau ouvrit la bouche et, d'un coup de langue hésitant, récupéra ses fluides.

"Regarde-moi ça...si c'est pas mignon..." haleta Samia, un grand sourire carnassier aux lèvres.

"Que dirais-tu de finir en beauté? Vous deux, embrassez-vous..." ordonna Ambre, transcendée de pouvoir et de plaisir.

"Ho quelle bonne idée! Allez-y vous deux!"

Les jumeaux hésitèrent, mais l'halfeline se pencha sur la croupe de sa victime, ses pieds quittant le sol pour qu'elle puisse lui agripper les cheveux et appuyer sur sa tête, la forçant à avancer son visage tandis qu'elle usait de son basin pour rebondir sur son cul, bourrant plus fort encore.

Ambre fit de même, sa plus grande taille lui rendant la tache plus facile.

D'abord forcés, le duo finit par ouvrir leurs lèvres, la fille agressant son frère de sa langue, prenant visiblement plus vite du plaisir que lui à la chose.

"Ho putain ouais, regarde-les...Samia...tu es prête?" demanda Ambre, sentant sa limite arriver à grand pas.

"Avec toi..." acquiesça l'halfeline.

Toutes deux, maintenant les visages de leurs victimes serrés l'un contre l'autre, se laissèrent aller et, leur verges palpitantes, elles se vidèrent en eux.

Le ventre des victimes s'arrondirent, leurs yeux s'écarquillèrent, les jumeaux se débattant pour s'écarter l'un de l'autre, mais rien n'y fit, ils étaient coincé et, soudain, ils commencèrent à vomir la blanche semence de concert, leurs corps sveltes incapables de contenir la laitance de leurs bourreaux. Forcés de recevoir ce que régurgitait l'autre, ils finirent par perdre connaissance, à court d'air, de **** et de volonté.

"Pfiou...c'était pas mal, t'en pense quoi?" demanda Ambre en se retirant, le cul de sa victime laissant entendre un 'pop' sonore, tout autant que celui de la jeune femme que laissa tomber Samia.

"S'ils ont encore toute leur tête à leur réveille, je ne comprendrai pas...tu penses que les autres s'en sorte?"

"Vu le niveau de nos cibles? Je n'en ai pas le moindre doute." pouffa la fée en utilisant la cape de l'espion pour s'essuyer.

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"Ha...harg...blurb..."

Hoquetant, l'elfe laissait à chaque fois sortir une pleine gorgée de foutre de sa gorge.

Ses vêtements n'étaient plus que des loques, sa poitrine, son cou et son intimité rouges des nombreux coups de reins qu'elles s'était prise au cour de la dernière heure et, le vente aussi rond qu'une femme sur le poing d'accoucher qu'elle serrait par réflexe protecteur, elles avait perdu toute lumière dans les yeux.

"Tu crois qu'on en a trop fait? John ne voulait pas qu'on les tue..." demanda Lin-Lin, tapotant l'inconsciente du bout du pied.

"Elle respire, on a obéi...mais j'imagine qu'il lui faudra du temps avant de pouvoir s'asseoir. Quand est-il de l'autre?"

Le chinikin avait depuis longtemps cessé de se tortiller, son corps et son esprit ayant abandonnés le combat face aux fluides du maître des guerrières qui, satisfaites, reprirent leur route.

"Tu es certaines qu'ont peu les laisser là?"

Haussant les épaules, Lin-Lin n'était guère inquiète.

"De deux choses l'une: ou bien ils appartiennent dors et déjà à John, ou bien ils devront expliquer qu'un duo de femmes anikines membrées comme des trolls on ravagés une elfe par tout les trous...je me demande ce qui serait le plus drôle..." pouffa la pandakine, imaginant la scène.

"Tu crois que John sera contant?"

"Oui, mais nous devrons attendre demain pour lui rendre des comptes. Je ne sais pas pour toi, mais je profiterait bien de la baignoire de l'auberge une fois rentrée."

Sentant la louve lui mettre une main aux fesses, elle reçut avec plaisir son baiser au creux du cou.

"Je te lave le dos, grande sœur?"

"Avec plaisir, petit sœur."

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Observant le vétéran finir de se débattre, un fin filet de bave lui coulant des lèvres, le mage sût que c'était terminé.

Il n'avait évidemment pas convertit physiquement l'homme, et encore moins profiter de son corps, mais ses tentacules d'eau s'étaient montrés plus qu'utile pour lui faire avaler de **** ses potions.

"Je...me sens bizarre..." admit-il, incertain.

"C'est normal, ton cœur et ton esprit s'ouvrent à de nouvelles perspectives. Tu me serviras dorénavant, toi et le reste de ton groupe, ou du moins ceux qui vivent encore." expliqua tranquillement le mage.

L'espion n'était plus retenu, cela était devenu inutile.

Il ajusta sa position, mettant un genou au sol et inclinant la tête devant son nouveau maître.

"J'attends vos ordres..."

"Je n'ai pour l'instant pas besoin de toi, ma présence ici est récréative. Toi et ton groupe, continuez à travailler pour votre guilde du mieux possible, formez-vous un réseau digne de ce nom et grimpez les échelons. Quand l'heure viendra, je ferai à nouveau appel à vous."

"Maître, si je peux me permettre une suggestion?"

"Je t'écoute."

"La pierre magique que vous m'avez prise pourra servir à nous contacter. Sa portée s'étant sur toute la cité, et nous pouvons aisément en jumeler d'autres pour que vous puissiez faire appel à plus de monde encore à votre guise."

Réfléchissant un instant, le mage finit par acquiescer.

"Fais ce qu'il faut, je te laisserai le temps de bien faire les choses. Disparait à présent, ta première tâche sera de retrouver les membres de ton groupe. Mène à bien ta mission pour les gardes et raconte-leur une histoire suffisamment crédible pour qu'ils ne viennent plus m'ennuyer, compris?"

"Il en sera fait selon vos ordres, Maître."

Saluant une dernière fois le mage, l'espion sortit par la fenêtre, disparaissant dans la nuit en sautant de toits en toits.

S'accoudant quelques minutes à la fenêtre, John prit le temps d'apprécier l'air frais de la nuit.

Une part de lui, connectée à ses compagnes, ressentait leur plaisir et leur victoire. Sans pouvoir les situer avec exactitude, il savait avec certitude qu'elles allaient bien, et c'était pour l'instant tout ce qui lui importait.

*Mes chéries ont bien travaillé, semble-t-il...parfait.*

Il referma la fenêtre et s'apprêtait à se coucher lorsqu'il entendit qu'on frappait à la porte de sa chambre.

"Qui cela peut-il bien être?"