Chapitre 172 : On te l'avait dit !

Une semaine de voyage... c'était court et long à la fois ! Le retour était Samedi donc même pas une semaine dans la réalité des choses. Alors dès le Lundi, il fallait s'amuser.

Comme tout le monde s'installait encore, l'après-midi ou le peu qu'il restait déjà était le temps libre. Les étudiants pouvaient visiter la ville dans la neige et s'adapter à l'environnement.

Les quatre meilleures amis, Megan, Yvonne, Marina et Julie traînaient encore ensemble. A présent, elles ne se lâchaient plus quand on pouvait faire un truc à plusieurs.

La ville n'était pas grande et la neige profonde. Il y avait les boutiques de souvenirs et autres choses classiques que l'on retrouve à ces périodes là. Restaurant, spectacles, boutiques et un marché de Noël.

Elles ont fait le tour et ont acheté déjà quelques choses avant de retourner à leurs chambres. Elles n'étaient pas les seules dans leurs bâtiments mais c'étaient des chalets où l'on était une dizaine.

Les autres filles n'étaient donc pas trop dérangeantes.

Après un repas improvisé avec ce qu'elles ont acheté, elles se sont mises au coin du feu. Il y avait une cheminé. C'est Megan qui l'a allumé après avoir vérifié que tout était bien préparé.

« Tu sais même ça, demanda Yvonne. »

« J'apprends plein de chose dans mon temps libre. »

Vu qu'elle était souvent seule petit avec son père cumulant deux travail pour elle, elle avait le temps d'apprendre un peu tout et n'importe quoi. Elle a rêvé d'avoir un jour une belle cheminée.

Bien que ce ne soit pas la sienne... elle se rappelait bien comment la préparer et l'allumer. Éviter les retours de CO2 était la base.

Elles se sont mises à bavarder encore. Avec le feu la température était bonne et elles ont pu mettre des vêtements plus léger pour se sentir mieux. Porter des choses lourdes restait chiant à ****.

Julie faisait la pitre à moitié comme à son habitude.

« Et là, elle a sauté nue dans la piscine, dit-elle. »

« Où est-ce que tu trouves toutes ces histories. A côté de ça ma vie est ennuyeuse, répondit Yvonne. »

« Ne l'écoutez pas. Si elle vous disait tout ce qu'elle a fait elle-même j'aurais honte d'être sa petite amie, enchaîna Marina. »

« Héhé toutes les choses un peu privées ne sont que pour ma femme... . »

« Ne m'appelle pas comme ça !! C'est gênant! »

Marina a rougi d'embarras.

Franchement m'appeler femme comme ça... . Elle veut vraiment que je lui saute dessus pour la faire taire... attend c'est son plan encore une fois et j'ai failli tomber dedans. Mais si je ne bouge pas c'est que je suis d'accord avec elle !

C'était gênant mais... aussi incroyablement chaleureux. Son cœur fondait pour cette jeune femme aux cheveux blancs.

Dans un autre chalet, Catherine marchait en reniflant. Fabian a ses côtés ne pouvait que secouer la tête.

« On te l'avait dit ! »

« Je ne fais que renifler ! »

« Haha on verra bien ! Je paries que tu vas être cloué au lit. »

Catherine n'a rien dit mais se sentait déjà fiévreuse.

Je ne peux pas être aussi malchanceuse. Pourquoi quand ils le disent en plus. Je passe pour la pas douée de service... . Humph tu verras demain !

Les deux sont allées dans la chambre de Catherine. Elle avait laissé des papiers pour lui ici. Elle s'est posée sur le lit enlevant ses lunettes pour s'essuyer les yeux avant de les remettre.

Elle avait une tête de zombie un peu. Elle était clairement mal en point. Tout le monde pouvait le voir en regardant quelques secondes sa tête.

« Tu es aussi fatiguée. Franchement... tu sais que tu ne vas pas bien... . »

« Mais je voulais venir ! Si je disais que j'étais malade je ne serais pas venue ! »

Fabian s'est touché le front.

Tout ça pour venir donc. Enfin, personne ne fait exprès d'être malade. Mais bon, elle l'était déjà avant de venir ici. L'air frais peut faire du bien mais aussi empirer avec un mal de gorge.

Il en a profité pour sortir et revenir avec de l'alcool.

« Prend un petit verre. Cela va te réchauffer les boyaux. »

« Un petit peu alors. »

Catherine savait que cela pourrait lui faire du bien. Elle n'était pas une grosse buveuse mais pouvait toujours se mettre un petit coup pour se faire du bien de temps en temps.

Ne jamais sous-estimer la personne la plus silencieuse !

Elle a vidé son verre en trois gorgées.

« C'est vrai que ça fait du bien. Remet en un autre ! »

« Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment conseillé non plus de se bourrer la gueule pour faire passer le rhume ! »

« Un dernier ! »

Il l'a versé à contrecœur mais demain Catherine aurait sans doute fièvre, mal de tête, gorge enroué et le nez qui coule au moins. Il commençait à la connaître. Elle était un peu fragile de nature.

Certaines personnes sont ainsi.

Fabian l'a laissé tranquille emportant la bouteille d'alcool. Ne surtout pas la laisser avec elle. Elle a enchaîné les deux verres en quelques minutes. S'il laissait la bouteille... il n'aimerait pas voir le résultat.

« C'est une grande gamine dans le fond. »

Il est allé dans sa propre chambre avant de se mettre au lit à son tour. Demain, serait la première journée du voyage scolaire !