étreintes

je ne sentis même pas qu'elle m'avait mené jusqu'à mon lit quand je reprenais conscience, mais ce sont bien ses baisers qui me réveillèrent, ses hanches appelaient mon bassin me donnant une énergie sexuelle inédite

• remise ma belle ? fit elle, la journée a été éprouvante on dirait.
• s'il te plait reste avec moi cette nuit

elle me sourit avec tendresse

• d'accord surtout que demain ce sera rude pour toi, et je veux que cela reste pour toi malgré tout comme un souvenir unique.

elle descendit jusqu'à mon intimité et se mit à honorer mon clitoris de manière divine comment arrivait-elle à ainsi éveiller mon désir c'est comme si elle connaissait mieux mon corps que moi.

sans jamais me pénétrer en caresses, baiser et autres elle me faisait monter en pression, c'était inéluctable avec toujours un sourire entendu qui semblait dire "je tiens ma belle tu entres mes griffes, tu m'appartiens, tu ne t'échapperas jamais" et en moi rien n'aurait pu vouloir me pousser à m'échapper au contraire je voulais être sienne, appartenir à Caïn, être le jouet de Naomie.

impitoyablement elle m'amenait petit à petit à un orgasme qui allait être dévastateur, je n'arrivais plus à respirer, je comprenais enfin le terme petit mort.

je criais comme une folle,

• Ahhhhhhhhhhhhhhh ouiiiiiiii tue moi, prends moi

mon corps se tétanisa, victime de tremblements incontrôlables, j'étais le jouet de mon corps et de la manière impitoyable de Salomé à me pousser à perdre le contrôle de la bête primitive en moi.