Want to support CHYOA?
Disable your Ad Blocker! Thanks :)

Chapter 12 by Teyla Teyla

What's next?

Sali à disposition

Sali se tourna vers moi, ses yeux noirs brillants me regardant avec curiosité. Elle avait un corps sculpté, avec des muscles saillants que l'on devinait sous sa peau bronzée. Son collier de chienne était en cuir noir, avec une plaque d'argent où était gravé un symbole que je ne connaissais pas.

Sali se mit debout, ses mouvements fluides comme ceux d'un félin.

Les yeux de Sali me scrutaient de la tête aux pieds, observant moindrement de mes moindres détails. Je me sentais exposée et vulnérable sous son regard, mais aussi curieuse de ce qu’elle allait m’apprendre.

« Bienvenue, Nadège », dit-elle d’une voix basse et douce. « Je vais vous montrer comment servir et obéir à nos maîtres. »

Elle se retourna et commença à marcher vers une autre partie du manoir. Je l’ai suivie, le cœur battant dans ma poitrine. Je jetai un coup d’œil à Fridda et Miel, qui étaient toujours en train de nettoyer la cuisine.

Alors que nous marchions seule je lui demandais, les prénoms qu vous portez sont les vrais ? elle me regarda amusée.

non lorsqu'on nous marque au fer rouge nous prenons un autre prénom celui qu'à choisi mon père, elle hésita, euh mon maître veut dire "offerte" mon prénom d'origine est Adila.

Elle reprit sa marche ''Je ne veux pas savoir'', pensais-je tout en suivant Sali. Je ne comprenais pas ce que voulait dire cette fille. D'ailleurs, je ne comprenais rien à cette immense demeure où tout bouleversait mon univers jusque là plutôt calme et rangé.

Nous arrivons dans une grande pièce remplie d'étranges meubles que j'ignorais mais une machine à sous obscure avec une pendule marquée 21:00, Sali se tourna vers moi et hésita. Elle semblait réfléchir à quelque chose, son regard se dirigea vers une porte au loin. « Je suis restée en France quand mon père m'a amenée ici pour devenir cuisinier», dit-elle enfin. « Maintenant, je suis une son esclave, et comme mon nouveau nom le dit je suis offerte à tous et toutes, je suis à ta disposition car je suis un objet à disposition »

Les lèvres de Sali ont continué à effleurer mon oreille, me faisant frissonner. Je pouvais sentir mon cœur battre la chamade, alors que j’avais du mal à gérer le flot d’émotions qui me traversait. Je ne m’étais jamais senti comme ça auparavant, et je ne savais pas quoi faire.

Soudain, Sali s’est éloignée et m’a regardé dans les yeux.

  • Tu comprends maintenant, Nadège ? demanda-t-elle d’une voix à peine au-dessus d’un murmure. « Je suis ici pour vous servir, de la manière dont vous en avez besoin. »

J’ai hoché la tête, incapable de trouver ma voix, ma main droite se glissa un chemin jusqu'à son sexe.

La sensation de son douceur était comme un élixir qui prenait possession de moi, je ne pouvais pas m'arrêter. Ses hanches se soulevèrent pour accueillir ma main, et je pouvais sentir son excitation bouillonnante se transformer en une chaleur intense.

Nous allions pousser plus loin quand Fridda vint nous disant,

  • maître Tordu vous attend à son bureau

sa voix cassante rompant l'atmosphère sensuelle qui s'était créée entre Sali et moi. Sali retira ma main de son sexe et la baisa doucement, avant de se redresser et de m'adresser un regard entendu. Je sentis un frisson courir le long de mon échine, comme si j'avais été plongée dans un bain d'eau glacée.

Sali se dirigea vers la porte, et je la suivis, me sentant soudain devenue timide et gênée.

Je suivis Sali dans le couloir, mes pas résonnant légèrement sur le sol en marbre. La voix de Fridda résonnait encore dans mon esprit, me rappelant la présence de Maître Tordu et la raison pour laquelle j'étais ici. Sali s'arrêta devant une porte en bois massif, ornée d'un médaillon en bronze représentant un aigle à deux têtes.

Sali tourna la poignée en bronze de la porte et la poussa doucement, révélant un espace sombre et feutré. La lumière du couloir éclaira brièvement l'intérieur de la pièce, me permettant d'apercevoir un grand bureau en bois noir, derrière lequel était assis Maître Tordu. Ses yeux se levèrent et se posèrent sur moi.

Ses yeux, comme deux étoiles noires, me transpercèrent, et je sentis un frisson courir le long de ma colonne vertébrale. Maître Tordu se leva lentement de son siège, ses mouvements délibérément lents, comme s'il voulait faire durer le suspense. Sa silhouette imposante se détacha de l'ombre, et je pus voir les contours de son visage, ses joues creusées, ses lèvres fines et cruelles.

What's next?

Want to support CHYOA?
Disable your Ad Blocker! Thanks :)