Dans la ruelle...

Étourdie par tant de pression sexuelle, le front en sueur et la poitrine brûlante, Biteuse couru presque jusqu'à la ruelle la plus proche. Là, elle laissa échapper un râle d'excitation. Baissant ses culottes, elle empoigna son pénis qui avait jailli comme un ressort, une main sous les testicules et l'autre refermée sur son gland. Alors qu'elle imprimait à sa main adroite un mouvement de va-et-vient rapide et acharné, elle perdit l'équilibre et se retrouva adossée au mur de ciment froid. Elle ouvrit grand les yeux et la bouche quand le sperme jaillit de son pénis dressé comme d'une fontaine, allant éclabousser le mur devant elle. Ses genoux se dérobèrent sous elle et elle se laissa glisser lentement au sol, alors que les spasmes s'affaiblissaient doucement, projetant son sperme de moins en moins loin jusqu'à ce que finalement il s'écoulasse, épais et ivoire, sur son poing, le long de son bras et de sa verge, imbibant ses minuscules vêtements.

Biteuse était assise ainsi, dans la ruelle froide, un poing serré au bout de sa queue ramollissante et un sourire béat au visage, quand elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule. Elle tourna la tête lentement vers la rue, et son sourire s'évanouit. Devant elle se tenait une policière, grande et musclée. Ses cheveux roux étaient coupés courts, aux épaules, et ses grands yeux bleus auraient été charmants s'ils n'avaient pas été aussi sévères. Sa poitrine était inhabituellement petite pour le quartier : 38 DD, au maximum, mais la courbe de ses hanches était très invitante. Son uniforme, serré à éclater, était constitué d'une courte jupe et d'une veste bleue, ne comptant qu'un seul bouton qui s'attachait immédiatement sous les seins, laissant presque voir les mamelons. Sa casquette était rejetée en arrière sur sa tête et elle se tenait une main sur la hanche, l'autre faisant taper une menaçante matraque sur son épaule.

C'est ce bruit qui avait attiré l'attention de Biteuse, qui se releva en titubant et en fourrant maladroitement sa queue poisseuse dans ses culottes quand la policière prit la parole. « Alors madame, fit-elle. On se masturbe et on éjacule sur la voie publique ? Ça va vous coûter cher... petite salope. » ajouta-t-elle en chuchotant.