Julie trouve un client.

On conduit Julie dehors, elle se retrouve dans une petite allée en cul-de-sac, mal éclairée. Il y a une porte au fond de la rue, on lui remet les clefs. Elle se dirige vers le fond de l’allée, ouvre la porte. Elle découvre une petite pièce de quelques mètres carrés avec un simple lit. Elle plisse les yeux :

Ses deux filles sont là, assissent sur le lit. Elles sont surprises, mais aussi heureuses de retrouver leur mère.

— Maman ! Tu es la ?! qu’est-ce qui se passe… On a été enfermé, on ne nous dit rien !

— Mes chéries ! Tout va bien… enfin…

Julie était désespérée de ne pouvoir expliquer la situation où elles se trouvaient, il était trop risqué de leur détailler le marché qu’elle avait conclu, la pièce pouvait être équipé de micro... Son silence était pour leur bien, elle se contenta donc du minimum :

— Écouter, il va falloir faire ce que je dis, même si vous n’en avez pas envie.

— On fera ce que tu veux ! Ne nous laisse pas, ces types nous ont fait super peur…

Julie regarda le ciel dehors, le soleil avait déjà entamé sa descente, elle n’avait pas tellement de temps. Elle mit fin à la conversation.

— Obéissez-moi, même si ça vous répugne !

— Mais on peut s’enfuir !

Non, elle pouvait voir des sales types au coin de la rue, nul doute qu’ils étaient là pour empêcher toute tentative d’évasion.

— Non surtout pas. N’y songez même pas. Vous allez sortir de la pièce et attendre devant la porte que je revienne.

Julie sort dehors, se dirige vers la rue plus passante, elle hésite un peu, puis voit un homme, bien habillé à l’air riche. Elle se presse à la rencontre de l’arabe, il a des lunettes de soleil, une moustache bien taillée.

— Monsieur ! Monsieur, vous parlez français ?

— Oui. Que toi vouloir ?

— Vous avez l’air beau et riche, j’ai une fille là, très jolie. Pas chère.

— Votre fille ? Que moi en faire ?

— Elle vous sucera votre queue, monsieur, elle est très douée. Une langue de velours...

Julie porte son pouce à la bouche et le suce pour qu’il comprenne bien.

— Où est votre fille ?

— Venez venez…

Julie tire l’arabe par le bras jusqu’à ses filles, qui les regardent arriver les yeux écarquillés. Ne comprenant rien au manège de leur mère.

— Vous voyez… Elles sont jolies ? Laquelle vous préférer ?

L’arabe inspecta les deux sœurs, tata leur cul.

— Maman ! s'exclame Sophie

— Tais-toi ! Laisse le faire. !

Après avoir peloté les seins des deux sœurs, il choisit finalement :

— Celle avec gros seins. Moi la baiser, dit-il en désignant Sophie. Je vous donner cent dinars pour ça.

— Deux cents !

— Non cent. Ou disons, cent cinquante. Dernier mot.

— D’accord. Mais je veux être payé tout de suite.

— Maman ! Qu’est ce que tu fais !?