servitute artistique

Ne voulant pas confier à une humaine, sorcière de surcroit, des taches qu'elle pourrait faire tourner au désastre ou se montrer incompétente ( il y a avait des esclaves spécialisés et dont aussi bien l'efficacité qu'une certaine "loyauté" étaient garanties), Lucile fut donc envoyée dans le secteur des esclaves de plaisirs et de spectacles.

Les esclave étaient enchainé(e)s et forcé(e)s à effectuer encore et encore le même tableau, la même scène. Leurs besoins biologiques, tels que la nourriture et l’évacuation des déchets, étant géré magiquement : on ne pouvait interrompre le spectacle pour ça.
Par contre, si un démon spectateur en avait envie, et selon son rang, il pouvait interrompre les spectacle et se "servir" de(s) esclave(s) disponible.

La scène de Lucile fut la suivante : à l'horizontale à un faible hauteur regardant vers le haut, comme allongée sur une sorte de table invisible, les bras et les jambes figées dans des monticules par une sorte de boue séchée.
Une sorte de scarabée énorme lui pénétrait la chatte et frétillait en continue tout en bavant sur sa poitrine.
Un petit diablotin était sous elle et la frappait d'estoc avec une sorte de trident sans jamais cependant trop enfoncer les pointes dans la peau.

Deux très longues tentacules s'ajoutaient également, l'une dans la bouche et l'autre dans le cul.
Toujours en mouvement, les tentacules forçaient leur chemin dans les entrailles de Lucile.
les tentacules se rencontraient parfois dans son estomac. De temps à autre, une tentacule ressortait et l'autre semblait la traverser d'un bout à l'autre.

Les cordes vocales de Lucile avaient été "modifiées" afin d'interdire toute tentative de discussion; elle ne pouvait que gémir et grogner; au bout d'un moment, elle ne faisait d'ailleurs plus que cela, tant l'inconfort et la douleur submerger ses sens.
Lucile avait tenté de sombrer dans l'inconscience, mais elle se faisait réveiller à chaque fois; le répit n'était pas vraiment autorisé.
Elle en venait presque à trouver que les interruptions pour satisfaire la lubricité d'un des spectateurs, étaient reposantes... presque.

L'absence de variation de lumière dans l'endroit, et n'ayant plus de nécessité de se nourrir firent que Lucile perdit rapidement la notion du temps qui passait.