la récompense

Quand je me réveillais j'étais dans notre lit dans une nuisette en soie, il me regardait avec un regard admiratif et amoureux certes mais aussi soulagé,

• remise ma poupée ? tu dois avoir faim 24 heures d'inconscience tu ne fais rien à moitié,

je restais muette, la douleur vrillait mes tétons, mon clitoris et mes fesses, je m'effondrais sur mes genoux, les larmes coulaient à flot, j'étais à deux doigts de faire une crise d'hystérie.

Il voulut me prendre dans ses bras mais je le repoussais, quand Manon venant du couloir se rua dans mes bras, me serra dans ses bras.

• méchant tu la fais souffrir, elle se blottit contre moi et me berça comme une adulte le ferrait pour une enfant blessée.

Phil un instant hésitant où la colère et la tristesse s'affrontait en lui finit par sortir, à ce moment j'étais tellement reconnaissante envers Manon sans sa présence j'aurais craqué et tout laissé tomber.

un plateau roulant recouvert de nourriture m'attirait, Manon l'approcha, je lui dis alors que mes larmes s'atténuait et étouffait un hoquet.

• tu veux bien manger avec moi, je me sentirais mieux si je n'étais pas seule,
• Oh oui j'ai faim aussi, elle se mit sur mes genoux et nous commençâmes à manger comme des goinfres ne prenant pas garde de manger proprement, parfois j'essuyais sur son nez de la confiture et elle me rendait le service, son rire me fit oublier tout ces dernières heures de tourment, après le petit-déjeuner je lui lavais son visage avec un gant humide et elle fit de même avec encore plus d'affection comme si elle voulait effacer mes larmes.

Après plusieurs heures de jeux, devinettes, chanson enfantine j'avais retrouvé assez de **** pour affronter le regard de son père, j'allais me laver loin de son regard pour pas qu'elle découvre mes marques dans mon miroir.

Je regardais les anneaux ainsi que la marque qui était pour le moment recouverte d'un pansement, les anneaux aux tétons étaient plutôt jolis et m'émoustillaient leur taille ne devrait pas trahir leur présence, celui à mon clitoris me tira une moue de dégoût.

Je prenais des sous-vêtements les moins sexy mais surtout les plus confortable, le frôlement du tissu me crispa heureusement la douleur était moins présente et était plus un spectre de ce que cela avait été, je choisis une robe légère mais agréable sans doute la moins sexy mais la plus gaie de la garde-robe, je prenais des ballerines et enfin je rejoignais Manon qui dessinait.

Le dessin représentait deux adultes qui tenaient une petite fille par la main avec un coeur géant en arrière fond.

je me mordis la lèvre et réprimait un sanglot, j'aurais voulu exaucer les souhaits de ma petite Manon plutôt que de son père, quoique des fois je finissais parfois par douter de ce que je voulais, mon coeur aspirait à être maltraité contre ma morale.

finalement je rejoignais avec Manon son père, qui travaillait dans son bureau, il me regardait apaisé avec un regard intrigué.

• Je vais mieux Phil, un coup de fatigue fis je en regardant Manon pour ne pas éveiller sa curiosité.
• bon comme promis on a une semaine à nous et samedi on part pour Londres, j'ai prévu une visite au musée Harry Potter à Londres.

A ces mots Manon bondit dans tous les sens en criant de jouant et en citant tous les sorts de la série.