deux heures pour que cela cesse

après avoir terminé je me mis en position, il arriva avec une gamelle avec une sorte de paté immonde qu'il posa devant moi

• ton repas je ne veux pas que tu laisses une miette chienne, n'utilise que ta bouche et ta langue.

honteuse je reniflais à sa satisfaction avant d'avaler une bouchée je faillis cracher mais je sentais son regard, il n'attendait que cela pour me tomber dessus. je fis appel à toute ma volonté pour continuer, je terminais alors qu'il finissait son dessert qui m'avait semblé délicieux.

• c'était bon ? non figure toi que c'est un repas recommandé par le docteur, une alimentation qu'il a créé lui même pour les soumises inspirée par de la pâté pour chien sauf repas spécifique tu ne mangeras que ça même quand je ne suis pas là dans cette gamelle compris ?

je soupirais alors que je retenais une envie de vomir

• oui maître
• la cuisinière est au courant que tu suis un régime à part sauf exception elle ne s'étonnera pas, allez vient dans mes bras je ne suis pas incapable de reconnaissance.

je me mis sur ses genoux me lovant contre lui, laissant mes larmes tomber.

-là là pleure ma belle je t'y autorise, merci de subir ça, je pense que cela suffit pour aujourd'hui

Il m'embrassait partout avec douceur et affection, j'aurais tellement voulu que ce moment dure une éternité, à 13h30 il me reposa alors que mes larmes s'étaient enfin tarit, il m'essuya mon visage, m'embrassa,

• va te préparer au retour de Manon soit à la hauteur.

totalement vaincu je retournais à la douche pour me laver de cette saleté qui m'accompagnait désormais j'étais tombé si bas et pourtant je savais que je pourrais aller encore plus profondément aussi profondément que sa folie m'y pousserait.

Voir Manon ma filleule, et quelque part le sang de mon sang, me redonna de la **** comme jamais, je ris en la voyant maquillé en chat qu'elle imita avec perfection, son père lui aussi était amusé je sentais qu'il était rassuré de la voir revenir à la vie comme une petite fille qui a oublié la mort et la douleur de l'accident.

Manon voulu que je la coiffe et ce fut un baume sur mon coeur elle avait de si beaux cheveux et elle était si heureuse de me raconter la kermesse, le maquillage, les clowns, les jongleurs tout dans ses yeux prenait une telle magie qui j'espère ne connaîtrait plus que cela à l'avenir, son feulement de chat me fit rire c'était si bon après avoir tant pleuré.

Ah un moment elle se pencha à mon oreille et me dit,

• pardonne à papa il a eut tellement mal et si peur, moi je t'aime un jour il t'aimera aussi.

je la serrait contre mon coeur, l'embrassant de tout mon coeur sur la joue, ma petite fille à tout jamais, je subirais tout pour ne pas être séparé de toi.