Vais-je plutôt me tourner vers un compagnon de mon âge?

Depuis plusieurs semaines, j'évite de revoir Angélique et Vincent. J'ai préféré renoncer à cette relation avec un homme de vingt ans mon cadet, qui de surcroît était le mari de ma fille, et satisfaire les désirs qu'il avait réveillés en moi avec un homme de mon âge.
Par exemple Bertrand, un collègue de travail qui m'a prise un soir, après nos heures de service, penchée en avant et appuyée des deux mains à mon bureau. Je viens d'accepter de passer une première nuit chez lui, où nous avons fait et refait l'amour dans diverses positions plus confortables. Je me réveille au petit matin, le sexe et la bouche encore engourdis. Laissant Bertrand dormir, je me dirige vers la cuisine pour préparer un reconstituant petit déjeuner. Je porte une nuisette en dentelle transparente qui descend à peine au-dessous de mes fesses. Mes pieds sont nus dans les bas que j'ai gardés une bonne partie de la nuit. Je m'étire voluptueusement en entrant dans la cuisine, en pensant que la matinée risque d'être aussi chaude que la nuit.
C'est alors que je prends conscience d'une présence dans la cuisine. Assis à la table, en train d'achever son petit déjeuner, se trouve Jérémie, le fils de mon amant, un garçon de dix-huit à vingt ans, beau comme un dieu grec, que je n'avais vu qu'à de rares occasions jusqu'ici. Il n'a visiblement pas perdu une miette du spectacle que je lui ai offert, et me sourit largement:
"Bonjour."
"Euh... Bonjour."
"Bien dormi?"
Il prend soudain conscience de l'incongruité de sa question, et nous éclatons de rire tous les deux. Je fais demi-tour pour revenir à la chambre, en marmonnant que je vais mettre une tenue plus décente pour le petit déjeuner.
"Ce n'est pas la peine, j'ai déjà tout vu."
En souriant, je renonce à quitter la cuisine et vais fouiller dans le frigo. Derrière moi, je sens le regard de Jérémie brûler mon corps révélé par la nuisette. Le spectacle lui fait de l'effet, comme j'en juge, en revenant vers la table, à la bosse qui déforme son pantalon de pyjama.
"Je peux peut-être t'en montrer plus?"
Il hoche la tête sans me quitter des yeux. Je prends les bretelles de ma nuisette et la fais glisser le long de mon corps. Je me demande s'il ne va pas trouver mes seins trop lourds, mes hanches trop fortes, mais il n'y a rien de tel dans son regard lorsqu'il se lève, tend la main vers moi. Je me cambre pour qu'il caresse mes seins, mon ventre, descende vers ma touffe. Il me serre contre lui, m'embrasse à pleine langue, me renverse sur la table du petit déjeuner, et avant que je puisse me rendre compte de la situation, le sexe de mon dieu grec envahit ma fente encore moite des attentions de son père.
Après notre jouissance commune et un dernier baiser, Jérémie est parti à la fac, et Bertrand se lève pour me trouver en train de déjeuner paisiblement dans la cuisine. Après le fils, c'est à nouveau le père qui me comble une partie de la matinée. Bertrand veut que je vienne vivre avec lui, mais je sais que si je partage sa vie, je ne pourrai pas résister à de nouvelles avances de son fils...