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Chapter 4 by zbloutch zbloutch

Quel genre de commerce tient-elle ?

Un salon de massage un peu particulier

-Bienvenue dans mon salon de bien-être. Vous prendrez bien un peu de thé ?

Clémence accepta la tasse fumante que lui tendait son hôte et la porta à ses lèvres. La boisson avait un goût très amer, mais par politesse, elle le but jusqu’au bout. Le sourire de son interlocutrice quand elle finit la tasse avait quelque chose de dérangeant, mais elle décida de ne pas en tenir compte.

Quelques instants plus tard, elle était allongée nue sur le ventre, contre la table au milieu de la pièce, une serviette couvrant ses fesses, tandis que Lixin la massait lentement. Clémence soupira. Elle devait reconnaître que la chinoise s’y prenait extrêmement bien, et elle sentit son corps entier se détendre. Seule une étrange impression dans son estomac l’empêchait de profiter à fond, comme si elle digérait mal ce thé.

Pendant ce temps, Lixin continuait de lui masser le dos. Peu à peu, Clémence se sentait gagnée par un sentiment d’engourdissement, et elle se mit à somnoler. La chinoise passait ses mains le long de sa peau avec des gestes experts. Elle sourit : sa potion commençait à faire effet. La peau se faisait plus relâchée, plus malléable. Elle pinça le dos de Clémence et étira la peau sur une dizaine de centimètres avant de la relâcher. Sans se douter qu’il se passait quelque chose d’anormal, la touriste se contenta de soupirer, luttant contre le sommeil. Les mains de Lixin passaient sur son corps, le rendant de plus en plus mou. Lixin souriait. Le thé qu’elle avait préparé était en train de la transformer de l’intérieur. Bientôt, tout son corps serait mou comme de la pâte à modeler.

Elle appuya soudain de tout son poids en bas du dos de Clémence, aplatissant ce dernier jusqu’à ce qu’il ne fasse plus qu’un centimètre d’épaisseur. Elle enleva la serviette qui cachait les fesses de la jeune femme et se mit à masser le bas du corps, le rendant à son tour mou comme de la glaise. Ce fut à ce moment que Clémence reprit un peu ses esprits.

-Attendez, commença-t-elle sur un ton distant, le massage, je veux bien, mais…

La jeune femme retint un cri quand elle tourna la tête pour fixer la chinoise quand elle vit le bas de son corps. Lixin était en train de manipuler sa peau, détachant des morceaux entiers de peau et les malaxant jusqu’à ce qu’ils aient la même consistance que de la bout. Au lieu du sang et de la chair qu’on aurait pu imaginer trouver, elle ne vit que de la peau, réduite à une bouillie rosâtre.

-Qu’est-ce que…qu’est-ce que vous m’avez fait ?

Clémence voulut se lever d’un bond, mais ses jambes et son dos en bouillie ne le permettait plus. Elle voulut ramper pour s’éloigner de cette sorcière qui détruisait son corps, mais elle perdit l’équilibre et tomba de la table. Son corps resté intact au-dessus du nombril se détacha soudain du reste, devenu une boue informe et elle tomba la tête la première à même le sol, gémissant et pleurant, comme si cela pouvait encore l’aider.

Imperturbable, Lixin continuait de malaxer ce qui restait du bas du dos, des fesses et des jambes de Clémence, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un tas de ce qui ressemblait à de la terre glaise. La chinoise en fit une énorme boule qui n’avait plus rien d’humain et sourit.

-À mille euro le gramme, tu vas faire de moi une femme riche, Clémence. Désolée que ça tombe sur toi.

-Quoi…qu’est-ce que vous faites ? Qu’est-ce qui m’arrive.

-Ca ? Une simple recette que je tiens de mes ancêtres. Tu vois, on est des sorcières de mère en fille dans ma famille. Moi-même, j’ai fêté mon quatre-centième anniversaire cette année. Je suis bien conservée, non ?

La sorcière passa coquettement sa main sur son visage élégant, à peine parcouru par quelques rides.

-Bien sûr, on est également touchées par le vieillissement. Heureusement, on a quelques tours dans notre sac.

Lixin défit soudain les boutons de sa robe et la laissa tomber le long de son corps, dévoilant sa silhouette mince, entretenue avec soin. Elle saisit une poignée de ce qui restait du bas du corps de Clémence et s’en frotta le visage, puis la poitrine, puis le reste du corps. La jeune femme écarquilla les yeux en voyant soudain la sorcière changer sous ses yeux. Ses quelques rides disparurent, ses seins se firent plus ferme, comme toute sa silhouette. Sa peau retrouva un éclat qui contrastait avec sa couleur terne d’avant. Lixin rajeunissait sous ses yeux. Peu à peu, la quinquagénaire devenir une jeune fille d’une vingtaine d’années, qui la fixait d’un air gourmand.

-Ça devrait me suffire. Je vais vendre le reste au plus offrant et vivre comme une reine pendant quelques années.

-Vous…vous ne pouvez pas faire ça…c’est mon corps…ma vie…je…

-Chut, tu ne fais que te fatiguer. De toute manière, c’est irréversible.

Clémence vit la jeune femme nue qu’était devenue Lixin s’approcher lentement d’elle. Elle essaya faiblement de ramper avec ce qui restait de son corps, mais la sorcière était déjà à sa hauteur. Cette dernière la fit tourner sur elle-même, la couchant sur le dos. Elle se pencha au dessus d’elle et s’approcha de son visage jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’à quelques centimètres.

-Grâce à toi, je vais être jeune pour encore un siècle. Merci pour tout.

Lixin embrassa soudain Clémence. La jeune femme était trop faible pour se débattre et ne put rien faire quand elle sentit la langue de son bourreau se glisser dans sa bouche. Elle ne pouvait qu’observer la chinoise l’embrasser de ****, caressant ses seins de sa main gauche. Elle sentit le haut de son corps se ramollir à son tour, sa poitrine rentrer dans son tronc, avec lequel elle forma une masse de plus en plus molle et informe.

Quand Lixin mit fin à ce baiser, il ne restait plus que sa tête d’intacte, surplombant un tas de boue dont la forme humaine n’était plus qu’un souvenir.

-S’il vous plait, je vous en prie, je ferai tout ce que vwaaaah…

Les paroles de la jeune femme se noyèrent dans un dernier gémissement quand la langue liquifiée de Clémence coula hors de sa bouche. Son menton se déforma et s’enfonça dans le reste du tas de boue, prenant la même consistance et transformant sa bouche en trou difforme figé dans un cri d’effroi.

-Agh…waaggh…

-Ne t’en fais pas, c’est presque fini.

Lixin s’assit auprès de ce qui restait de Clémence. Elle lui caressa les cheveux quelques instants, tandis que les yeux suppliants de la jeune femme ne la quittaient plus du regard. Finalement, lassée de ce petit jeu, elle plaqua ses doigts autour du crâne de Clémence et se mit à appuyer.

Clémence poussa un dernier gémissement quand elle sentit les doigts de la sorcière entrer dans son crâne comme dans du beurre, réduisant en bouillie ce qui restait encore d’humain en elle. Puis elle sentit son esprit englouti par le néant et l’instant suivant, la jeune femme n’existait plus.

Lixin se releva et observa les tas de boue qui recouvraient son atelier d’un air satisfait. Il ne lui restait plus qu’à tout ramasser et mettre en bouteille.

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-C’est un peu cher, non ?

Lixin fixait la quadragénaire qui lui adressait la parole avec un sourire. De l’autre côté du comptoir, une touriste américaine d’une quarantaine d’années la regardait d’un air sceptique.

-Ce sont des ingrédients très rares, vous savez ?

-Sans doute, mais comment je peux savoir que c’est si efficace que vous le dites ?

-Que diriez-vous d’un échantillon gratuit, fit Lixin en saisissant une bouteille, avant de verser une petite quantité de la boue mystérieuse sur ses mains et d’approcher ces dernières du visage de la touriste.

La sorcière frotta longuement ce visage, avant de saisir un miroir et de le tendre vers l’intéressée. Elle sourit en voyant les yeux de l’américaine écarquiller les yeux d’étonnement.

-Mon visage ! Mes rides ! J’ai…j’ai à nouveau le visage que j’ava is il y a dix ans !

-Et ce n’était qu’un minuscule échantillon. Maintenant, imaginez ce que pourrait faire une bouteille entière.

-C’est miraculeux. Vous mettez quoi dedans ?

Lixin réprima un petit rire, avant de fixer à nouveau l’américaine rajeunie dans les yeux.

-Si je vous le disais, je crains que vous n’en voudriez plus. Maintenant, concernant le prix, je suis consciente que c’est un peu élevé, mais je suis sûre que…

-Oubliez le prix. Je vous en achète une caisse entière !

Lixin feignit la surprise.

-Une caisse entière ? Mais ça représente plusieurs milliers de…

-L’argent n’est pas un problème. Je vais vous payer tout de suite.

Lixin accepta l’argent avec un large sourire. Les affaires reprenaient.

Qui suivre maintenant ?

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