Chapter 3
by 
zbloutch
Qui est-ce ?
Serena Williams
-Bonjour Séré...
-Je ne sais pas pourquoi j'ai accepté de venir ici.
Serena Williams, multiple championne de tennis, se tenait les bras croisés en face de John. Ce dernier porta sa tasse de café à ses lèvres et reprit.
-Vous avez sûrement quelque chose qui vous a décidé.
Serena leva les yeux au ciel et répondit, sans même croiser le regard de John.
-Je me plaignais de ne plus gagner de titres depuis quelques années, et quelqu'un m'a parlé de votre cabinet, comme quoi vous arriviez à relancer des gens dont la carrière était au ralenti.
-Oui, je peux effectivement faire ça.
John eut soudain un ricanement en regardant la sportive musclée qui l'observait d'un air sceptique.
-Quoi ? Fit Serena, agacée.
-Le seul problème, c'est que j'ai également reçu une offre vous concernant.
-Quoi ? Écoute, connard, je viens de payer 100 000 dollars pour que tu m'aides, alors si tu me dis que tu ne peux rien faire pour moi, je...
-Chut, fit John.
Serena voulut continuer, mais elle se rendit compte que ses deux lèvres étaient collées l'une à l'autre, et que ses meilleurs efforts pour arriver à parler étaient vains.
-C'est vrai, tu m'as donné 100 000 dollars et je t'en remercie. Ce que tu ne sais pas, c'est que je sais qui t'a parlé de mon cabinet, parce que j'ai reçu une offre d'1 million te concernant.
-Quoi ? Qui a osé ? S'écria Serena après que John eût relâché son emprise magique sur elle.
-Maria Sharapova, Naomi Osaka, Simona Halep, Dominic Thiem...tu t'es fait beaucoup d'ennemis sur le circuit depuis le début de ta carrière.
-Ces merdeux...ils préfèrent faire appel à quelqu'un comme vous plutôt que de m'affronter directement.
-Eh bien, ils ont du penser que c'était peine perdue. Enfin, du coup, je suis désolé pour ce que je m'apprête à faire, mais c'est un peu votre faute aussi. Si vous n'aviez pas passé votre carrière à énerver les gens qui vous entourent, personne n'aurait jugé utile de faire appel à moi pour effacer Serena Williams.
-Effacer...
Les yeux de Serena s'écarquillèrent sous l'effet de l'effroi.
-Vous allez me tuer ?
-Serena...pour qui me prenez-vous ? Vous tuer, quelle barbarie ! Disons simplement que quand vous sortirez de cette pièce aujourd'hui, personne ne se rappellera vos exploits, personne ne vous reconnaîtra dans la rue. Tous vos accomplissements ne se seront jamais produit.
-Je vous dénoncerai. Ils seront obligés de m'écouter.
-Ce sera difficile. Vous serez vous-même bien différente de la personne que vous êtes en ce moment. Ce sont vos derniers instants, en quelque sorte. Bon, autant s'y mettre tout de suite !