Reveil des filles

Julie se réveilla avec un mal de tête. Le temps d'ouvrir les yeux et de reprendre ses esprits elle réalisa qu'elle était dans une pièce qui ressemble à une cellule, sur un très grand matelas directement posé au sol, qu'elle était nue, que ses filles étaient à coté d'elle, et nues également. De plus elles semblaient avoir des chaines qui les reliaient au mur. Et Bilal qui était assis sur une chaise à proximité.

"Ha! vous voila réveillée madame Duval. Bien."

Julie : "Qu'est ce qui se passe? Qu'avez vous fait?"

Bilal : "Arrêtez de vous affoler, je vais répondre à vos questions, enfin dès que vos filles seront aussi réveillées, et que vous serez toutes calmes."

Effectivement Kim et Sophie se réveillèrent à leur tour. Elle paniquèrent et se blottirent contre leur mère.

Apres avoir attendu qu'elles se calment, Bilal reprit la parole.
Bilal : "Alors pour faire simple, je dirai que vous n'avez pas eu de chance, vous avez été attaquée lors d'un voyage de touristes. Les terroriste qui vous ont attaqués n'en voulaient qu'à votre argent et vos affaire, et il semblerait que la situation a dégénérée.

Le rapport officiel de police indique que les touristes aient été tués et brulés avec leur voiture."

Julie : "Quoi? Que voulez vous dire? Et où est mon mari?"

Bilal : "Juste que officiellement vous êtes toutes mortes. Que donc personne ne viendra à votre secours. Votre mari aussi officiellement est mort, et comme vous il est dans une piece à coté, et peut également servir à quelque chose"

Julie : "Mais... Mais... "

Bilal : "Donc ce qui veut dire que si vous nous posez des problèmes, on peut vous tuer et que cela rejoindra donc la version officielle. Je vous suggère donc de savourer le fait d'être encore en vie. Et puis il me semble que vous avez un dicton : tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir."

Julie sombra dans le désespoir et commença à pleurer.

Sophie qui avait suivi la discussion demanda.
Sophie : "Heu... mais... que voulez vous de nous?"

Bilal : "Simple. Il s'agit peut être de simple rumeurs chez vous, mais dites vous que le trafic de femme, vous dites parfois esclavage aussi, existe bel et bien. Et donc que vous en faite désormais partie."

Ce fut au tour de Kim de pleurer en comprenant la réponse.

Sophie réagit tout de même
Sophie : "Non, vous ne pouvez pas! Il ya des lois..; Ce n'est pas juste!"

Bilal : "Effectivement il ya des lois, simplement que nous choisissons de ne pas les suivre. Et effectivement ce n'est pas juste, mais que voulez vous, je crois que vous avez aussi un autre dicton : la vie elle même n'est pas juste. Ceci dit, si vous ne voulez pas de cette situation, comme je l'ai dit, nous pouvons vous remettre dans la situation de la version officielle."

Sophie : "Non... Non, je ne veux pas mourir."

Bilal : "Je le pense aussi. Mais il me faut être sûr que vous acceptez votre nouvelle situation. Vous allez devoir donc être toutes convaincantes."