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Chapter 18 by nilmerus nilmerus

What's next?

Une ferme dans la foret, un village dans la détresse.

"N'aie pas peur, on ne fait que s'entraîner."

Après avoir marché le reste de la journée, le trio finit par monter le camp au bord du sentier de la foret qu'ils étaient en train de traverser.

Ambre s'était réveillée, mais se reposait toujours, observant ses deux amis depuis son lit de camp, un petit sourire amusé aux lèvres.

"Mais, Maître John...je suis votre esclave...vous attaquer..."

Soupirant en se passant la main sur le visage, l'homme jeta un regard éreinté à la fée qui ne cachait pas son rire moqueur.

"Tu ne m'aides pas..."

"Je sais, c'est d'autant plus drôle."

"J'te jure...Lin-Lin, pour la cent-cinquantième fois, nous ne te considérons pas comme une espèce d'objet pratique ou je ne sais quel genre d'animal de compagnie. On voyage ensemble, on se bas ensemble pour survivre, alors il est normal qu'on s'entraîne de façons à devenir plus fort. À présent..."

Menaçant la demoiselle du bâton qu'il tenait comme une épée, il attendit qu'elle lève sa lance, dont la tête avait été enroulée dans du tissu par sécurité.

Il frappa sans y mettre trop de ****, touchant le manche de l'arme et secouant Lin-Lin qui recula d'un pas en fermant les yeux.

"Allez! Montre-moi ce que tu peux faire!" aboya-t-il.

Ouvrant de grands yeux en entendant l'ordre, la pandakine changea soudainement de comportement.

Arrivant vers lui, elle grogna avec **** en tentant de le toucher au ventre, ne le loupant que de peu.

"Hé ben voilà! Là, tu m'fais plaisir!" s'exclama-t-il avec un grand sourire carnassier.

Rassuré d'utiliser des armes d'entraînements, John ne se priva pas de rendre les coups, mais devait bien admettre que, maintenant qu'elle avait retrouvé la forme et sans doute aussi un peu grâce aux atouts quelques peu sauvages de sa race, l'anikine pouvait se montrer on ne peut plus féroce.

Elle fit tournoyer sa lance, manquant de le faire tomber, mais parvint à le frapper aux côtes.

Serrant les dents, il attrapa le manche de l'arme et en profita pour la toucher au ventre, mimant un perçage de la pointe.

"Continue! Tu es superbe!" l'encouragea-t-il, heureux de la voir se battre sans retenue.

Était-ce ses mots ou l'ivresse du combat, il l'ignorait, mais la demoiselle lui sourit avec une franchise qu'il ne lui connaissait pas, sans honte ni gêne, juste une jeune femme heureuse d'être là où elle est.

"Prenez ça!"

S'appuyant sur son arme, elle faillit lui arracher la tête d'un puissant coup de pied, se retrouvant elle-même au sol lorsqu'il évita son attaque.

Elle sentit le léger coup de bâton sur ses fesses, jetant un coup d'œil à l'homme qui lui lança un petit sourire narquois, sourcil arqué.

"Jolie danse, mais si tu ne me touches pas..."

Elle se servit de ses jambes pour attraper l'une des siennes et le fit chuter. Profitant des quelques secondes de surprise qui suivirent, elle lui grimpa dessus, s'assit sur son ventre et, laissant tomber sa lance, le menaça de ses griffes.

"J'ai gagné!" s'exclama-t-elle, ses yeux émeraudes flamboyants d'une fureur guerrière.

Un sourire satisfait aux lèvre, John laissa tomber son épée factice, levant les mains en reddition.

"Je m'avoue vaincu, Mademoiselle, laissez-moi la vie. Je ferai tout ce que vous désirez." plaisanta-t-il, secondé par Ambre qui riait de bon cœur.

Ils furent tout deux surpris lorsque, sans prévenir, Lin-Lin se pencha pour lui voler un baiser.

Ne semblant pas de suite se rendre compte de son geste, elle écarquilla soudainement les yeux et se releva en toute hâte, le rouge aux joues.

"Je...je...désolée!" bredouilla-t-elle avant de tourner les talons et de foncer vers sa couche, s'y réfugiant sans un mot de plus.

"Hé ben...va falloir soigner ton halène, tu l'as fais fuir..." s'amusa Ambre alors qu'il revenait près d'elle.

"Tu es tordante...j'ai fais quelque chose de mal? J'ai pas l'impression mais bon, je ne suis qu'un homme..."

La fée vint se blottir contre lui, appréciant l'écrin de son corps contre le sien tandis qu'elle prenait tout son temps pour reprendre des forces.

Ils parlaient doucement, ne souhaitant pas déranger la demoiselle qui semblait déjà bien perturbée par son geste.

"Franchement? Je crois qu'elle est en proie a une véritable guerre intérieure. Elle est de nature timide, sans compter qu'elle est une esclave. Tu veux bien faire en lui montrant qu'elle vaut mieux que sa condition, mais elle a vécu comme ça toute sa vie. De plus, elle est anikine, son sang a une partie plus sauvage que les humains, ça peut créer un déséquilibre des sensations...et puis il n'est pas impossible que ta semence que je lui ai offerte aie déjà commencée à agir sur son comportement, on est déjà presque sûr que c'est grâce à ça qu'elle a tellement changé..."

"Donc..."

"Donc d'un côté, elle est comme elle est avec son passé, mais il y a des sentiments nouveaux en elle qui tentent de briser sa coquille...je crois qu'il nous faut lui laisser du temps, et l'encourager lorsqu'elle voudra faire un pas vers nous...elle a les lèvres douces, pas vrai?"

"Je me doutais que tu y avais déjà goûté." ricana l'aventurier, caressant gentiment les hanches de son amie qui laissa échapper un petit rire.

"Tu me chatouilles!"

"Tant mieux, tu mérites de subir une punition pour te moquer ainsi..."

Ils restèrent sage ce soir-là, la fée étreignant tendrement l'aventurier en s'endormant, bercée par les battements de son cœur.

De l'autre côté du feu, Lin-Lin observa le duo enlacé dormir, une main sur son cœur qui battait la chamade, l'autre sur son entrejambe qui ne la laissait pas en paix depuis la dernière nuit avec Ambre.

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Un bruit strident déchira la nuit, alertant le trio qui attrapa ses armes.

"Des loups!!" alerta John, reconnaissant les créatures qui avaient été, fort heureusement, désorientées par le bruit aigu.

Profitant de l'avantage que leur offrirent les protections magiques du mage, le trio se débarrassa des trois bêtes les plus proches, se plaçant dos à dos pour affronter les trois autres.

"Chacun le sien! Veillons les uns sur les autres!" annonça John.

"Bien compris!"

Ambre était remise grâce à son jour de repos, et n'eut pas de mal à se débarrasser de son adversaire, lui tranchant d'abord une patte d'un sort de vent avant de lui percer le cœur de sa rapière.

Johnn'eut pas plus de mal, sa lame tranchant la chair et les os comme du beure, séparant l'animal qui lui sautait dessus en deux parts égale.

*C'est cool...mais dégueulasse.* admit-il.

Pour Lin-Lin, ce fut plus ardu.

Elle ne maîtrisait pas la magie et dût affronter la bête sauvage sans avantages. Elle reçut un méchant coup de griffes qui lui entailla l'épaule, sa tunique n'offrant pas autant de protection que les pièces de cuirs qu'elle avait enlevées pour dormir.

Néanmoins, criant sa rage, elle parvint à embrocher l'animal, la tête de sa lance pénétrant sa gueule ouverte et, de fait, empalant à mort le loup qui s'écroula, vaincu.

"Sales bêtes..." grogna John en essuyant sa lame.

"Lin-Lin est blessée!" s'inquiéta Ambre, venant s'agenouiller près de la pandakine assise au sol qui tenait son épaule ensanglantée.

"C'est grave?" s'enquit John en arrivant à son tour.

Forçant la demoiselle à retirer sa main, ils purent voir les profondes entailles qui avaient déchiré sa tunique, faisant tomber l'un des pants de tissu et révélant un sein au duo.

Rouge de honte, la demoiselle se hâta de relever le tissu déchiré du mieux possible, cachant sa nudité.

"John, tu pourrais..." demanda Ambre en voyant l'air mal-à-l'aise de son amie.

"Je comprends. Je ne serai pas loin au besoin. Fouille dans l'Havresac pour trouver ce qu'il te faut." acquiesça-t-il, offrant un peu d'intimité aux deux femmes en leur laissant la bourse et la gourde magiques.

Une fois qu'il fut parti, la fée aida son amie à complètement retirer son haut, usant de la gourde pour laver la blessure.

"Tu dois faire plus attention...nous ne voulons pas te perdre." finit-elle par admettre.

Était-ce à cause de la douleur ou des gentilles paroles, elle ne le savait pas, en tout cas elle vit les larmes perler aux coins des yeux de la pandakine.

"Tu sais...tu n'aurais peut-être pas été blessée si tu avais combattu ce loup comme tu t'es jetée sur John tout à l'heure..." la taquina la fée en fouillant l'Havresac, cherchant de quoi soigner sa blessure.

*Si je veux utiliser mon nectar salvateur, il faudrait peut-être mieux...qu'est-ce que c'est que ça?*

Touchant une matière chaude et poisseuse au fond de la bourse, elle renifla ses doigts et sentit de suite l'excitation monter en elle, ses iris rétrécissant et la salive lui montant aux lèvres.

*Mais c'est...c'est de lui! Je n'ai jamais...pourquoi est-ce si épais? On dirait du miel mais...non, calme-toi ma fille! Tu as plus important à faire!*

Se giflant mentalement pour reprendre ses esprits, elle activa sciemment sa capacité pour aider son amie qui, les yeux dans le vague, ne lui avait toujours pas répondu.

"Ambre....que m'arrive-t-il?" finit-elle par demander?

Elle retint sa respiration lorsqu'elle sentit un contact chaud avec sa blessure. Jetant un coup d'œil, elle ouvrit de grand yeux en voyant la fée lécher sa blessure.

"Il faut mes fluides pour activer ma capacité. Je ne suis pas en transpiration et je ne me sens pas de te faire pipi dessus, donc..."

La pandakine détourna bien vite le regard, pivoine.

"Tu es en train de changer, petite sœur, voilà ce qu'il t'arrive." la rassura Ambre une fois qu'elle eut terminé.

Les restes de la semence dans le Havresac sur les doigts, elle hésita une seconde puis, un petit sourire espiègle aux lèvres, appliqua la substance sur les blessures, mélangeant les fluides de l'homme aux siens sur la plaie.

De suite, la pandakine fut forcée de prendre une grande inspiration, ses tétons durcissant à vue d'œil et un petit sourire passant de **** sur son visage.

"Qu'est-ce que tu..."

"Du calme, ça va ta faire du bien..." promit-elle en bandant son épaule.

"Lorsque nous nous sommes rencontrées, tu as appris que je me suis transformée, que je suis devenue plus qu'une fée...je crois qu'il t'arrive la même chose. Lin-Lin, tu vas devenir plus forte, plus belle, meilleure que ce que tu n'aurais jamais osé rêver avant de nous connaître...avant de le connaître..."

Elle jeta un coup d'œil à John qui, ayant remarqué que l'aube pointait au loin, avait commencé à s'occuper des carcasses de loups, récupérant ce qui pouvait l'être avant de commencer à ranger le camp.

Sachant qu'il ne s'occupait pas d'elles, elle glissa une main sur la poitrine de la demoiselle qui se crispa.

"...Avance à ton rythme, petite sœur, et lorsque tu voudras faire un pas de plus vers lui...ou moi...nous t'accueillerons à bras ouverts."

Elle conclut par un baiser sur sa joue, fouillant ensuite dans la bourse pour lui trouver une tunique de remplacement.

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"Toi! Il faut qu'on parle, maintenant!" ordonna Ambre, tirant John par la manche pour l'emmener plus loin.

Laissant Lin-Lin s'occuper de ranger le reste du campement, la fée emmena l'aventurier derrière un arbre un peu plus loin, leur offrant un brin d'intimité.

"C'était quoi ce truc que tu as lancé au visage de la dragonne?"

Comprenant de suite, John lui accorda un sourire narquois.

"Pourquoi?"

"Parce que j'en ai trouvé quelques goûtes restantes dans la bourse magique et...non de Dieu mais c'est quoi exactement? Je t'ai déjà goûté, et ce n'est clairement pas pareil!"

Elle avait prit pour habitude de garder une taille qui la faisait avoir une tête en moins que lui, plus ou moins la même taille que la pandakine. Il lui prit le menton et l'embrassa.

"Tu veux savoir?...Ou tu veux goûter?"

"Salaud...tu sais très bien ce que je vais répondre à ça..."

Il lui poussa légèrement sur la tête, la faisant se mettre à genoux.

Tandis qu'elle défaisait sa ceinture pour sortit son chibre, il contractait déjà ses bourses, activant sa capacité.

"Mieux vaut ne pas traîner, Lin-Lin est du genre efficace pour le rangement..." expliqua la fée en embrassant son gland, léchant et mordillant le sexe du mage.

"On va travailler à deux dans ce cas...laisse-moi ma queue, occupe-toi de mes couilles." ordonna-t-il.

Titillée par son ton impérieux, elle baissa son pantalon, révélant ses bourses qui, déjà, lui semblaient légèrement plus imposante qu'à l'accoutumée.

"Elles...sont-elles plus grosses?"

"Et c'est pas fini, regarde..."

Se concentrant, il contracta encore et encore ses testicules, sentant s'intensifier la production de blanc-sirop et, en conséquence, s'arrondir son sac sous les yeux affamés de la fée.

"Hooo...c'est...waouw..."

Il n'eut pas besoin d'en dire plus qu'elle embrassa ses bourses, léchant et massant les sphères de l'homme qui se masturbait vivement, appréciant autant le traitement de son amante que le côtés secret de leur échange.

"Si tu veux savoir ce que c'est...j'ai maintenant la capacité d'épaissir ma semence. Non seulement ça en change l'aspect, mais ses effets sont multipliés...tu veux tester?"

"Ho oui! Mais attend..."

Rapidement, elle ôta ses dessous, s'accroupissant à nouveau tout en se touchant, profitant autant que lui de leur échange.

"Viens, ça commence..." prévint-il.

"Déjà? Je ne me savais pas si douée..."

"Tu l'es, mais je peux surtout écourté mon endurance grâce à cette capacité, pratique dans cette situation...d'ailleurs..."

Elle vit perler son jus, lapant ce qui sortait avec plaisir.

"C'est bon, mais je ne vois pas de différence avec d'habitude."

"Ce n'est que mon liquide pré-éjaculatoire...la vraie semence arrive..."

"Ho merde, ce n'était pas?..."

"Ouvre la bouche!"

"Haaaaa..."

Elle ouvrit grand, et se félicita d'avoir réagit au quart de tour.

L'épaisse crème toucha sa peau, et elle fut transie.

Le goûteux sirop toucha ses lèvres, et elle vibra d'un orgasme.

Enfin, le troisième jet atteignit sa langue, et ses yeux se révulsèrent.

"...Gloup..."

Elle avala, et sa jouissance fut telle qu'elle pissa avec ****, manquant d'arroser les bottes de l'homme face à elle.

Un jet de plus, puis un autre, et encore un autre.

Il voulut s'écarter, mais elle lui agrippa le membre, forçant le gland dans sa bouche pour ne pas en perdre une goute, agissant comme une droguée en manque de la seule et unique chose au monde pouvant le faire se sentir en vie.

Elle jouit encore, et encore, et encore, ondulant du bassin sur un chibre invisible qui lui détruisait le cerveau et...les jets se tarirent.

"Ambre? Tu vas bien?"

Elle suçotait toujours son gland, semblant ne pas vouloir accepter que s'arrête cet abreuvage d'ambroisie.

Lorsque John recula d'un pas, lui arrachant presque son sexe, il la vit se décomposer, comme si jamais plus le bonheur n'allait pouvoir un jour revenir dans sa vie.

"Je...Je...j'en veux plus! Je t'en supplie! Donne-m'en encore!!!" s'écria-t-elle, tombant à genoux et avançant vers lui sans se relever.

Il la saisit par les épaules et la releva de ****, la secouant pour lui faire reprendre ses esprits.

"Ambre! Bon Dieu, ressaisis-toi!"

Elle était dans un état second, si bien qu'il finit par la gifler pour lui faire retrouver la raison.

Elle prit de grandes inspirations, lui tourna le dos et remit son pantalon pendant qu'il remettait le sien.

"....C'est dangereux." finit-elle par oser dire.

"J'ai cru comprendre."

"Non, tu ne comprends pas. John, je n'étais plus là, plus vraiment. Tu m'aurais demandé n'importe quoi pour ressentir à nouveau cette sensation, je te l'aurais offert sans réfléchir...cette version de toi...de ta semence...c'est comme une drogue puissante, trop puissante...tu dois faire attention."

"J'y songerai, promis. Je pourrais travailler sur une version moins puissante, comme un degré de concentration?"

Elle revint vers lui et se colla contre son corps, humant les restes de parfum de leur échange de fluide.

"Si tu as besoin d'un sujet de test...pense à moi."

"Promis."

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"Cette foret est plutôt sympa quand on est pas agressé par la faune locale." commenta John.

En saison automnale, la journée était douce, tirant même un brin vers le chaud, et une bonne clarté offrait des variantes de vert et d'ambre colorant les arbres et buissons de ces bois.

"Arriverons-nous bientôt à un village ou nous pourrions passer la nuit? Le camping, c'est bien, mais je ne serais pas contre un vrai lit pour changer..."

"Juste après la foret se trouve un petit village. La troupe de la Princesse ne s'y est pas attardé, sinon pour racheter quelques vivres, mais il y avait une auberge." expliqua Lin-Lin.

"Bonne nouvelle! À nous les joies d'un bon bain et la découverte de la cuisine locale!"

"J'ai pas un rond sur moi, tu m'invites?" demanda Ambre, pas sérieuse pour un sou.

"Ben tiens! Non seulement je me trimbale la bourse magique, mais en plus je dois casquer pour ces dames?!...Allez, je suis bon prince, c'est pour ma poche."

"Vous êtes trop bon, Monseigneur!" remercia la fée en exagérant une courbette.

La bonne humeur du trio fut écourtée par le passage d'une troupe de cavaliers.

Ils débarquaient au galop d'un chemin rejoignant la route où se trouvaient nos amis, se dirigeant à brides abattues dans la même direction qu'eux.

S'écartant du chemin, ils les laissèrent passer, la troupe n'ayant visiblement pas l'intention de ralentir.

"Hors du chemin! Bande de gueux!!!" cria l'un des hommes en armes, manquant de peu d'heurter Lin-Lin qui fut heureusement tirée en arrière par John.

"Pauvre con..." jura-t-il, se retenant de lui lancer un sort.

"...Tu vas bien?"

"Oui, il ne m'a pas touché...vous sentez?"

Alerté par l'anikine au flair bien plus développé que le leur, ils avancèrent au pas de course sur le chemin dont étaient venus les cavaliers, découvrant bien vite une petite plaine où une vieille ferme, ne payant déjà pas de mine, avait son toit de chaume enflammé.

Un couple entre deux âge se démenait pour éteindre les flamme, mais les quelques seaux à leur disposition n'allaient clairement pas suffire, sans parler de la hauteur à laquelle il fallait jeter l'eau pour qu'elle soit d'une quelconque utilité.

"LILY!!!!" hurlait la femme, désespérée.

Le fermier tenta, sans doute pas pour la première fois, d'entrer, mais les flammes avaient atteint la porte.

"Ils faut les aider! Ambre, j'ai besoin de ta magie!"

"Du vent pour éteindre un feu? Ce n'est pas une simple bougie!"

"Fait comme moi! Lin-Lin, j'ai besoin de toi aussi!"

Leur expliquant rapidement ce qu'il voulait faire tout en approchant, John confia l'outre magique à la pandakine qui la pressa avec **** en la tenant vers le bas, laissant s'écouler un flot constant d'eau.

Dans le même temps, l'aventurier et la fée créèrent un circuit de vent, catapultant l'eau au-dessus de la maison et créant une forte pluie sur la ferme en flammes.

Par chance, la brasier n'avait pas encore eu le temps de prendre trop d'ampleur, et ce plan un brin hasardeux porta ses fruits, parvenant à éteindre les flammes.

Trempé par la pluie, le fermier tentait de défoncer sa porte bloquée par des débris.

"Écartez-vous!" ordonna John, usant de son épée pour fendre le bois, libérant le passage à l'homme qui se rua à l'intérieur.

Il ressortit peu de temps après, portant dans ses bras une demoiselle au cheveux aussi roux que ceux de sa mère en larmes, l'eau noire de suie et de cendre se mêlant à ses taches de rousseurs tandis qu'elle restait là, inconsciente, dans les bras de son père.

"Lily! Je t'en prie ma chérie! Ouvre les yeux!!!" suppliaient ses parents.

Mortifié, le père posa sa fille au sol, plaçant son oreille sur sa poitrine.

"Elle...son cœur ne bat plus..."

"Laissez-moi faire!"

Se doutant bien que dans ce monde, certes fantastique, mais aussi médiéval, le massage cardiaque était une notion inconnue, John vint s'agenouiller à côté de la demoiselle, plaçant ses mains sur son cœur.

"Que faites-vous?! Ne touchez pas ma fille!" s'énerva le fermier déjà détruit par sa fille morte.

Retenus par Ambre et Lin-Lin,les parents furent forcés de laisser le champ libre à John qui ne perdit pas de temps.

*Suis le rythme! Je compte sur vous les Bee Gees!*

Se rappelant des notions qu'il avait sur le sujet, il se passa en tête le refrain de stayin' alive tandis qu'il pressait la poitrine de la souffrante.

*Elle a dut respirer trop de fumée. Si je pouvais...attend voir...*

Il avait en sa possession un atout que n'avaient pas les sauveteurs de son monde d'origine: la magie.

Posant ses lèvres sur celles de la demoiselle comme pour lui faire du bouche à bouche, il visualisa l'effet qu'il désirait produire et lança son sort.

Lorsqu'il écarta sa bouche de la sienne, une fumée noirâtre l'accompagna, se dissipant dans l'air juste après.

Il recommença le massage cardiaque et recolla ses lèvres aux siennes, lui offrant cette fois un apport d'oxygène qui, finalement, la fit tousser à plusieurs reprise tandis qu'elle reprenait connaissance.

"Qu...que m'est-il arrivé?" demanda-t-elle, sa mère se jetant à son cou pour l'étreindre, pleurant de toutes ses forces.

"Ma fille!!! Par tout les Dieux! Je croyais t'avoir perdu!!!!"

Le père, effaré, serra lui aussi les deux femmes, pleurant tout autant de joie avant de se tourner vers le groupe.

"Vous...vous l'avez sauvé! Merci! Merci de tout cœur!"

"Je vous en prie. Nous sommes ravis d'avoir pu aider...vous voulez un coup de main pour le reste?" proposa le mage en montrant la ferme en piteux état.

L'homme était certes heureux que le plus important soit vivant dans les bras de sa femme, mais ils avaient néanmoins pour ainsi dire perdu tout le reste.

"Si...si vous le pouvez, quelques bras ne seraient pas de trop pour sauver ce qui peut l'être." souppira-t-il.

Un coup d'œil rapide aux filles qui acquiescèrent plus tard, John en fit de même.

"On va vous aider. En même temps, racontez-nous ce qu'il s'est passé.

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Les maigres possessions de la famille n'étaient pour ainsi dire plus.

Quelques bibelots avaient miraculeusement échappés aux flammes, mais rien qui puisse ne serait-ce que commencer à constituer un nouveau départ.

"C'étaient ces types? Les cavaliers?"

"Les hommes du conte, oui." cracha le fermier, mentionner ces personnes lui laissant un arrière goût dans la bouche.

"Ils sont pires que des bandits! Ils nous écrasent de taxes, font régner la terreur et...et ils..."

Ne pouvant finit sa phrase, la fermière fut secondée par sa fille.

"Ils participent à ce qu'ils appellent 'la chasse'. Le conte est un porc qui pense que toutes les vierges du village suffisamment belles ont pour seul et unique but de le servir de façons que je n'oserais nommer. Mes parents ont réussis à me cacher jusqu'ici mais...cette fois-ci devait être celle de trop. Lorsqu'ils ne m'ont pas trouvée, ils ont mis le feu à notre maison. Heureusement que nos amis n'étaient pas là..." soupira-t-elle, trouvant en cette information un brin de réconfort.

"Vos amis?"

Le trio vit sans mal l'hésitation de la famille, semblant se rendre compte qu'ils en avaient trop dit.

"Vos amis sont des esclaves en fuite, pas vrai?"

Ce fut Lin-Lin qui, choquant la famille, semblait avoir vu juste.

"Cacher des esclaves en fuite est un grave délit, pire que du vol étant-donné la valeur que peuvent avoir certains d'entre-nous." expliqua-t-elle à ses compagnons.

"d'Entre-vous? Vous êtes?..."

Détachant sa protection d'épaule, la pandakine baissa un morceau de sa tunique, révélant la marque des esclaves: un poing fermé tenant un fouet, le tout entouré d'un genre de collier de barbelés.

"J'appartiens à cet homme, même s'il a pour moi des égards que je n'ai jamais connus chez un Maître. Lui et son amie sont des gens au grand cœur, vous pouvez leur faire confiance. Si vous doutez, dites-vous que sans lui, vous enterreriez votre fille en ce moment."

"Je t'ai rarement entendu autant parler en une fois...merci pour ce que tu viens de dire." dit simplement John .

"Vous me traitez bien, je ne fais que dire la vérité." rétorqua la pandakine, un petit sourire aux lèvres.

La famille se consulta du regard. Ils allaient répondre lorsque...

"On nous surveille!" alerta Lin-Lin, jetant un regard méfiant autour.

Plusieurs silhouettes sortirent des fourrés, courant dans leur direction et les encerclant bientôt.

"Maman! Papa!"

Un jeune garçon rejoignit la famille, accompagnant visiblement ceux qui devaient être les fameux esclaves en fuite.

"Ce sont...des anikins?" questionna John .

"Des canikins, plus précisément des Lupukins...le clan des loups." répondit Lin-Lin, lance déjà en main.

Ils étaient quatre, même si l'une d'eux était bien plus jeune, une jeune anikine de l'âge du garçon.

Les trois autres étaient assez grands, plutôt musculeux , avec une fourrure et des cheveux couleur brun sombre pour le mâle et l'une des femelle tandis que l'autre tirait plus vers le beige.

Les quatre avaient des yeux jaunes brillants comme des citrines, sans doute un trait de la race, et les adultes avaient autant les crocs que les griffes sortis.

"Molly! Arold! Lily! Vous êtes blessés! Ils vous ont fait du mal?!" grogna la beige, ne quittant pas le groupe des yeux.

"Tout va bien Gara." tenta de la rassurer Arold, mais la tension grimpa d'un cran quand l'autre femelle grogna en direction de John

"Lâche ton arme..." menaça-t-elle, ses crocs d'ivoires ne demandant qu'à se refermer sur sa chair.

"Face à trois guerriers qui semblent vouloir notre mort? J'aimerais autant éviter, merci bien..." répondit John.

"Je vais t'arracher les tripes!" grogna-t-elle avec **** en avançant d'un pas, uniquement pour se voir menacer par la pointe de la lance de Lin-Lin.

"Tu seras morte avant!" grogna-t-elle en retour de la même façon.

Les deux se toisèrent sans sourciller, chacune montrant crocs et griffes dans une tentative d'intimidation.

"Tu te crois forte avec ton cure-dents? Je t'embrocherai avec, catin d'esclavagiste!" rugit la louve.

"JE SUIS UNE ESCLAVE, PAUVRE CONNE!!" rugit en retour la panda.

Un petit silence suivit, brisée par un ricanement de l'insultée.

"Une esclave armée et avec de tels atours? Très crédible..."

Les loups encerclant le trio, la dénommée Gara put entrevoir l'épaule dénudée de la pandakine.

"Giriel! Elle dit vrai! Je vois sa marque!"

Perdant de suite une bonne partie de sa fureur, la louve changea de ton.

"T'es...t'es l'une des nôtres?! Rejoins-nous! Ensemble nous pouvons nous occuper d'eux et te protég...."

"VOUS NE LES TOUCHEREZ PAS!!!" hurla la pandakine, une fureur telle dans tout son être que, l'espace d'un instant, une imposante aura fut perçue tout autour.

Sentant que s'il n'agissait pas de suite, la situation allait virer au drame. John leva les mains en signe de redissions, attirant l'attention sur lui.

"Nous ne sommes pas vos ennemis...nous sommes ici parce que mon amie anikine nous a indiqué la présence d'un incendie. Lorsque nous avons découvert la situation de Arlod et sa famille, nous leur avons porté secours. Si vous ne me croyez pas, demandez-leur."

"Il dit vrai! Gang, Giliane, Giriel! Ils ont sauvé Lily! Sans eux, elle serait morte." seconda Molly.

Le trio de loup s'échangea quelques regards puis, doucement, perdirent leur position de combat.

"Nous...nous avons peut-être juger un peu hâtivement la situation...désolé..." admit le mâle, semblant un brin moins échauffé que la femelle partageant des traits avec lui.

"Giriel...petite sœur, c'est bon..."

La concernée toisait toujours Lin-Lin du regard, cette dernière lui rendant tout autant la politesse en serrant si fort son arme qu'elle menaçait d'en briser le manche.

"Si tu te bas contre elle, ce sera sans raison valable...serais-tu heureuse de lui prendre la vie?"

"Je...ne le serais pas..." finit-elle par soupirer, se calmant enfin et tournant les talons, retournant près de la famille du fermier, suivie par son frère.

"Excusez-la. Tout comme nous, elle a déjà connu bien trop de souffrances pour une vie." expliqua Gara.

"Vous vous battez pour protéger ceux qui vous sont chers, nous pouvons le comprendre...pas vrai, Lin-Lin?"

Touchant l'épaule de la demoiselle, il la vit être parcourue d'un frisson avant de doucement acquiescer, jetant un coup d'œil fort intéressé à ses chausses.

"Je me nomme John. Voici Lin-Lin et Ambre, nous sommes...heu...qu'est-ce qu'on est au juste?" demanda-t-il à ses compagnonnes, se posant bizarrement la question pour la première fois.

"Hum...des touristes? Non, ça fait bizarre...des voyageurs, ça sonne mieux." répondit la fée, pas plus sûre d'elle que lui.

"Ouais, ça vaut autre chose, j'imagine. Nous allons vers la capitale, on visite le royaume en quelques sortes...Mais j'ai l'impression qu'il ne fait pas bon vivre par ici."

La lupukine soupira.

"Cet endroit n'est en vérité pas si mal. Le problème, c'est le noble qui le dirige. Depuis la mort de son père, il a transformé son domaine et comptoir pour esclavagistes et la population fait chaque jour les frais de sa cruauté. Nous serions déjà repartis s'il n'y avait pas notre fille."

La jeune lupukine aidait le fils d'Arold à ramasser du bois pour le feu, la nuit finirait par tomber et il allait bien falloir se chauffer.

"Elle est notre enfant, à Gang et moi. Giriel refuse de nous abandonner, et la petite est encore trop jeune pour parcourir de si longues distances. Nous...nous sommes coincés ici." admit la canikine.

"J'imagine que ça n'aide pas à garder le moral...Dites, on a assez bien de provisions, ça vous dirait un bon repas chaud? On a de l'araignée et du l..."

s'arrêtant un instant en se demandant si il n'allait pas faire une giga-bourde, il fut rassuré par Lin-Lin.

"Vous pouvez leur en proposer, ce n'est pas mal vu."

"Merci, j'ai eu peur. Donc, on a de la viande d'araignée, il nous reste un peu de champizard et on a du loup aussi..." ajouta-t-il, sans doute un peu précipitamment en espérant que la pandakine ne se payait pas sa tête.

Penchant la tête sur le côté, la femelle était dubitative.

"Pourquoi vouloir partager avec nous? Vous ne nous connaissez pas et, soyons franc, nous allions vous tuer..."

"Deux choses: vous alliez tenter de nous tuer, nuance. On n'en a peut-être pas l'air comme ça, mais on sait se défendre. Ensuite...j'apprécierais qu'on fasse acte d'un minimum de bonté envers moi si je traversais une mauvaise passe de ce genre...alors?"

La louve alla consulter les autres, le trio les rejoignant lorsqu'on leur fit signe de venir.

"Vous êtes bien gentils, mais nous n'avons pour ainsi dire plus rien. Même avec votre générosité, nous ne saurions préparer quoi que ce soit." expliqua Arold.

"Si ce n'est que ça, j'ai la solution..." répondit John en tapotant le Havresac.

.............................................................................................................................................................................La soirée se passa dans une ambiance franchement sympathique si l'on considérait la perte de la propriété des fermiers.

Néanmoins, on voyait bien que cette famille sans prétention avait le sens des vraies valeurs, et pouvoir être ensemble malgré tout, tous en vie et en santé, suffisait à les emplir de joie.

"De...de l'araignée?! Seigneur!" faillit s'évanouir Moly lorsqu'elle apprit de quelle créature provenait la viande goûteuse du ragoût.

John n'hésita pas à puiser dans les réserves, se disant qu'il fallait compenser les pertes par une abondance de nourriture.

"Il reste quelques bouteilles qui ont survécues aux flammes. Hors de question de gâcher!" proclama Arold en débouchant un alcool de pomme que John hésita à garder pour en faire des potions désinfectantes.

Les enfants, évidemment, se contentèrent d'eau, extatiques devant la simple magie de l'outre.

"Vous voulez en voir plus?" proposa John, ce qui les fit ouvrir de grands yeux plein d'espoir.

"Attendez voir...je prends ces pierres et j'y grave quelques runes magiques...Et voilà!"

Lançant les pierres dans les airs, John les fit exploser en milliers de petites gerbes de feu, créant un ersatz de feu d'artifices qui ravit les enfants et fit oublier leurs soucis aux adultes qui, bien sûr, n'avaient jamais rien vu de tel.

"Vous êtes mage?" questionna Gara.

"Je vous avais bien dit qu'on cachait quelques surprises dans nos manches." sourit simplement le concerné, préparant d'autre pierres d'artifices.

Ce ne fut que bien plus tard, protégés du froids par le feu de camp et quelques runes bien utiles de John, que la troupe ferma les yeux.

.............................................................................................................................................................................

Au milieu de la nuit, Giriel s'éveilla.

De sa famille, elle était celle dont les oreilles étaient les plus affutées, et il semblait qu'elle soit la seule assez alerte, ou du moins assez peu enivrée, pour apercevoir Lin-Lin qui s'éloignait du campement, se dirigeant vers la foret.

Elle la suivit d'assez loin pour ne pas être remarquée, marchant contre le vent pour ne pas être trahie comme on le lui avait appris.

Elle perdit un instant sa trace entre les arbres mais, presque inaudible, ce fut un petit bruit qui attira son attention.

Un petit gémissement, puis un léger soupir, presque douloureux dans la plainte, lui fit d'abord croire que la jeune femme se sentait mal après une mauvaise digestion, mais loin d'une odeur nauséabonde d'évacuation, ce fut un autre parfum qui lui arriva aux narines.

Méfiante, elle s'approcha sans bruit, se collant à l'arbre d'où derrière lequel provenaient les sons.

*Ne me dis pas que...*

Elle jeta un coup d'œil, et n'en crut pas ses yeux.

Une main sur la bouche pour étouffer au maximum ses cris de plaisirs, la pandakine, pantalon baissé, se caressait sans retenue, les yeux fermés aux bords des larmes et les gémissements de honte et de plaisir brisant le silence de cette nuit de pleine lune bien assez claire pour offrir à la louve les détails de cet indécent spectacle.

"Ho...ho...ho oui...prenez-moi aussi..." murmurait-elle, fiévreuse, en se masturbant sauvagement.

Les évènements de la journée étaient parvenus à temporairement occuper son esprit, mais la confrontation avec cette autre anikine, la fureur dans son sang, John qui l'avait tendrement touchée....pourquoi ce simple contact avait-il déclencher cette sensation en elle?!

"Humf...je vous veux....ho je vous veux tellement!" supplia-t-elle presque, implorant cet amant absent en enfonçant ses doigts dans son intimité.

Giriel avait les yeux braqués sur elle.

Elle s'était attendu à beaucoup de choses, mais pas à ça.

Elle qui avait aussi été comme laissée sur sa faim lors de leur confrontation l'avait suivie en espérant presque pouvoir la provoquer, voulant profiter du sommeil de son frère pour laisser libre cours à ses envies sauvage.

Mais là...

Elle sentait comme une chaleur monter en elle, et elle n'était pas certaine d'apprécier ça.

Elle fit un pas en arrière, son pied écrasant une brindille qui, dans le silence de la nuit, fit plus de bruis qu'un vase qu'on casse.

D'un coup, les yeux de Lin-Lin étaient braqués sur elle, la fièvre érotique faisant briller ses émeraudes.

Giriel fut surprise par la vitesse à laquelle elle bougea, lui attrapant le poignet pour la plaquer contre le tronc.

"Qu'est-ce que tu fais là?! Tu m'as suivi?!" grogna-t-elle.

Elles faisaient toutes deux la même taille, mais la pandakine semblait presque avoir les muscles gonflés par rapport à tout à l'heure, la louve ne pouvant s'empêcher d'un instant admirer ses cuisse fermes avant de répondre.

"Et....et alors?! Tu avais l'air suspecte et je t'ai suivis, c'est normal! Je protège les miens...comment je pouvais savoir que tu t'isolais pour...pour...pour t'adonner à ce genre de pratique?!"

Le rouge monta plus encore au visage de Lin-Lin, mais surement pas de colère.

"Je...je ne faisais rien!"

"Tu parles! T'es tellement en chaleur que c'est à se demander comment tout les mâles de la foret ne t'ont pas encore montée!" cracha presque la lupukine, moqueuse.

Elle reçut le poing de la pandakine en plein ventre, la **** de cette dernière la surprenant.

"...J'aime mon Maître..." grogna-t-elle, sa voit rendue plus grave par une envie de sexe bien trop longtemps réprimée.

Elle frappa à nouveau la louve au ventre, lui faisant cracher un long filet de salive.

"J'aime ma grande sœur..."

Un nouveau coup, Giriel tenta de le bloquer, mais elle était impuissante face à l'ursukine en chaleur.

"Et toi...tu les as menacés...et quand je m'isole pour mieux penser à eux...tu viens me déranger..."

Un coup, deux coups de plus.

La psyché de la pandakine se fissurait, son être de timidité se faisant littéralement écraser par une nouvelle version d'elle-même, une version qui n'en pouvait plus de la demoiselle effarouchée qu'elle avait été jusque-là...d'ailleurs.

"Lais...laisse-moi partir...tout de suite..." tenta de grogner la louve, mais elle ne l'impressionnait pas, au contraire.

Le fait de voir ainsi celle qui l'avait menacée plus tôt sous son emprise fit palpiter son entre-jambes, un sourire de plaisir carnassier lui passant sur le visage.

Elle approcha de Giriel, serrant plus fort sa gorge, la forçant à ouvrir plus grand la bouche pour respirer.

"...non...Pour les prochaines minutes...tu es à moi." finit-elle par grogner avec ****, ses crocs luisant menaçant toujours plus le cou de la louve avant qu'elle finisse par ouvrir la bouche, caressant la peau velue de sa victime d'un coup de langue.

Surprise, presque effrayée, Giriel écarquilla les yeux.

"Qu...qu'est-ce que tu f...!!!"

Elle la fit taire d'un baiser.

Loin d'un chaste bizou sur la joue, elle lui dévora la bouche, envahissant de sa langue la cavité buccale de celle l'ayant plus tôt toisé avec mépris.

Sa langue vainquit la sienne, sa main serrait sa gorge, et son autre main se glissa dans son pantalon, guère plus que des guenilles de jutes.

"N...non! A...arrête!" tenta-t-elle de refuser, mais l'ursukine était différente, plus grande et plus forte qu'avant.

"Chhhhht...tout va bien se passer. Tu es comme moi...le monde t'a si souvent craché au visage que tu as l'impression qu'il n'y a rien de bon autour de toi...laisse-toi faire, je vais te faire du bien..."

Et la main trouva le sexe, caressant doucement, sensuellement celle qui avait voulu la dominer au combat, et qui à présent sentait monter en elle une sensation qui l'effrayait un peu.

"Arrête! Je n'ai j...jamais..."

L'aveu de la louve fut suivit d'un regard de la pandakine, ses yeux plongés dans les siens.

"Nous sommes tellement semblables, toi et moi..." susurra-t-elle, lâchant enfin sa gorge.

Giriel allait riposter, mais fut une nouvelle fois surprise quand Lin-Lin lui attrapa la main, la plaçant sur sa poitrine.

"Fais comme moi...faisons-nous du bien sous la lune...comme ça..."

Elle se pencha en relevant la tunique de la louve, embrassant ses seins tandis que deux doigts pénétraient son intimité, faisant un instant soupirer avec **** la victime des assauts.

"Je ne...ne me...non...pourquoi?" finit-elle par demander, ses mains commençant à bouger malgré elle, une caressant une poitrine autre que la sienne, l'autre caressant la chevelure encre de chine qui lui faisait tant de bien.

"Pourquoi? Pourquoi pas?..." répondit simplement la pandakine, mordillant le téton dans sa bouche tandis que son pouce trouvait le bouton d'amour de la canikine.

"Ha!"

Elle se crispa, un de ses pieds quittant le sol, et elle entendit rire l'esclave du mage.

"J'ai encore envie de t'embrasser...tu le veux aussi?"

Son cerveau était en ébullition, embrouillé par un plaisir que sa vie d'esclave d'arène ne lui avait que trop peu offert.

Elle voulait refuser, elle voulait fuir, allez se cacher quelque part, elle...

Elle acquiesça, n'osant pas la regarder dans les yeux.

"Viens par ici..." ordonna Lin-Lin, remontant de la poitrine vers la bouche offerte de son amante.

Ce baiser fut différent, plus langoureux, partagé dans sa passion plus qu'imposé par l'une des deux.

Les langues ne s'affrontaient plus, elles dansaient ensemble, et les corps en feu se dévoilèrent un peu plus encore lorsque les deux jeunes femmes se déshabillèrent l'une l'autre, caressant sans retenue les parcelles de peau velues offertes à leurs mains, doigts et bouches.

"Laisse-moi te goûter..." offrit Lin-Lin.

"Je...on ne m'a jamais..."

"Tu es ma seconde, ne t'en fais pas. Il nous reste plein de choses à découvrir l'une et l'autre...mais pour l'instant, c'est toi que je veux découvrir."

Elle n'attendit pas plus longtemps et, surprenant grandement la guerrière louve qui se sentit infiniment petite et légère, elle la souleva et la plaqua contre la tronc d'arbre, passant ses cuisses sur ses épaules pour se retrouver face à son sexe.

"Mais...comment peux-tu être si forte?!"

"Ma grande sœur m'a prévenue que j'allais devenir meilleure...mon Maître...c'est lui que me rend plus forte, je sens une puissance nouvelle s'éveiller chaque seconde un peu plus en moi et c'est...c'est enivrant, mais ça me donne faim..."

Sans plus attendre, elle agrippa la fesse de son amante et commença à dévorer sa chatte humide, récoltant soupirs et gémissements en récompense.

"Ha!Ho! OUI!! Encore!!" s'exclama-t-elle, agrippant les cheveux de l'ursukine pour essayer de se stabiliser un brin, chose devenant compliquée lorsque son bassin commença à onduler sans son accord.

"Ho oui!Ouiouiouiouiouiouioui!!!"

Elle serra plus fort encore lorsque la langue de l'ursukine titilla sans ménagement son clitoris, lui faisant finalement ouvrir grand la bouche pour hurler à la lune, inondant le visage de Lin-Lin.

Doucement, ne souhaitant pas la blesser, elle la reposa au sol, la maintenant debout.

"Embrasse-moi, je veux que tu te goûtes."

Elle n'avait pas la **** de refuser, ni vraiment l'envie d'ailleurs, et découvrit une nouvelle saveur: la sienne.

Le poil hérissé d'un plaisir nouveau, elle caressa encore le visage de son amante qui, bientôt, appuya sur ses épaules, la faisant de mettre à genoux.

"À ton tour..."

Elle voulut une fois de plus la prévenir de son inexpérience, mais l'ursukine prit les choses en mains.

Imitant Ambre lors de leur calinage de l'autre soir dans le donjon, elle plaça le visage de Giriel contre sa vulve, commençant à faire des mouvements de vas et viens, de bas en haut, usant de la langue offerte comme d'un jouet sexuel qu'elle possédait, qui lui servait à gratifier autant sa chate que son clito d'un plaisir amplement mérité.

"Vas-y! Goûte-moi...dévore-moi....BOUFFE-MOI!!!" finit-elle par ordonner, dominant pleinement sa compagne d'un soir qui, inconsciemment, avait commencé à se toucher, trouvant une nouvelle forme de plaisir dans cette soumission.

Elle se frottait contre son visage, de plus en plus fort, la frappant presque de son entre-jambes jusqu'à ce que, finalement, elle se colle à elle, appuyant sa tête contre le tronc pour l'empêche de reculer.

"AVALE!!!"

Et elle jouit, fort.

Elle éjacula dans la bouche de la louve, cette dernière croyant un instant qu'elle lui pissait dessus mais, ne pouvant rien faire d'autre, avala encore et encore, se répandant elle-même sur le sol dans un ultime orgasme qui lui fit tourner la tête.

Une fois que ce fut fait. Lin-Lin lâche prise, haletante, et recula, semblant seulement se rendre compte de ce qu'elle venait de faire et, bizarrement, ne se sentant pas plus coupable que ça.

"J'ai...c'est vraiment moi qui ai fait ça?"

"Ho que oui, et le spectacle était magnifique..."

Surprise, elle se tourna pour voir qui venait de parler.

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