Oui, mais gare aux mauvaises élèves...

Les deux filles furent entraînées dans la salle de cours. On les poussa dans la pièce sans ménagement jusqu’à ce qu’elle soit à leur place. Lucile se rendait compte qu’elle n’avait aucun moyen de s’enfuir, elle ne ferait pas deux pas qu’elle serait à nouveau récupérée. Il valait mieux attendre qu’une occasion pointe son nez pour prendre la poudre d’escampette.

Le début du cours se passa bien. Presque ordinairement en fait, on ne lui prêtait aucune attention, les élèves écoutaient le prof parler. Coralie, elle aussi, était ignorée par la classe. Le prof parlait de mathématique, mais Lucile n’écoutait pas, elle était bien trop occupée à se demander comment elle avait pu foirer son sort de manière aussi spectaculaire. Ce n’est qu’au bout d’un quart d’heure que les choses se gâtèrent. Le prof devait avoir demandé quelque chose, car il cria :

« Coralie ! Au tableau ! »

Lucile leva la tête et aperçut que le prof avait posé des équations à résoudre. Coralie, toute tremblante, saisit une craie et se planta devant le tableau. Mais, bien sûr, dans l’état où elle était, Coralie était incapable d’additionner deux et deux, alors résoudre des équations du second degré…

Devant sa nullité, les élèves la huèrent, et quant, au bout de deux minutes, elle n’avait toujours pas progressé dans la résolution de l’équation le prof lui reprit la craie des mains :

« Coralie ! ça ne va pas du tout, tu n’écoutes pas mes leçons. Tu penses qu’à faire des saloperies lubriques…

— Je...

— On sait tous que plus tard tu ne seras qu’une pute qui prendra dix euros pour sucer des queues, mais ce n’est pas une raison pour nous faire perdre notre temps !

— Je suis désolée…

— Désolée, ce n’est pas suffisant ! Tu penses à l’exemple que tu donnes aux autres ? Tu crois que tu peux venir en cours sans rien avoir appris ? Penche-toi sur le bureau. »

Une scène incroyable se déroula alors devant les yeux de Lucile, le prof se mit à retrousser le pantalon de la jeune fille, puis à lui descendre sa culotte. Coralie était cul nu devant toute la classe ! Et le pire était que tout le monde semblait trouver ça normal... en dehors de Lucile et de la pauvre Coralie, qui elles, étaient terrifiées… Mais le plus stupéfiant arriva juste après… le prof munit d’une longue règle en plastique jaune se positionna derrière la mauvaise élève, il la leva bien haut et VLAM ! D’un mouvement vif, il frappa de son instrument les fesses de son étudiante.

La pauvre cria comme une damnée. À chaque coup elle poussait un hurlement à fendre l'âme. C’est que le prof ne plaisantait pas, il lui rougissait la chair sans montrer la moindre pitié. À chaque frappe, toute sa peau était parcourue de vibrations. Elle tenta de fuir, mais avec son pantalon sur les chevilles elle ne pouvait que s’humilier encore plus. Elle ne fit qu’un seul pas avant que le prof ne la ramène à son bureau pour lui donner des frappes encore plus violentes !

Vu les évènements Lucile aurait pu la plaindre, mais elle avait la rancune tenace et voir sa rivale se faire ainsi maltraiter et humilier ne provoquait chez elle qu’une excitation mal contenue. Mais les bonnes choses ont une fin, et le prof finit son œuvre. Et quel spectacle ! Le cul de Coralie n’était plus que sang et bleus… Jamais elle ne pourrait se rasseoir sans se remémorer la fessée qu’elle venait de subir. Le prof était en nage, il s’était donné à fond.

« Assez perdu de temps avec toi. Voyons si une autre personne résoudra cette équation avec plus d’efficacité ; Lucile ! Au tableau ! »