Observer le ciel nocturne et songer à la poésie de la lumière de la lune qui filtre à travers d'épais nuages...

J'observer le ciel nocturne et je songe à la poésie de la lumière de la lune qui filtre à travers d'épais nuages... Cela me rappelle un temps où j'étais libre et insouciant.

Les cumulonimbus passent lentement dans le ciel nocturne. La lune veille sur le sommeil des rêveurs, et tient compagnie à celui qui prend l'air en songeant sur un balcon après avoir s'être soulagé les burnes.

Pendant que je divague, quelque chose commence à s'approcher au loin. Je ne distingue d'abord qu'un petit point, puis une silhouette.. humaine, qui s'avance doucement vers moi en flottant dans les airs. Le haut du corps est humain, mais pas de jambes, une sorte de masse informe, un nuage, peut-être.. sous la ceinture : le pauvre ne peut sans doute pas se vider les couilles !

"COMMENT OSES-TU?!"

Je sursaute ! J'ai entendu une voix dans ma tête ?

"C'EST BIEN À TOI QUE JE M'ADRESSE.", me répète le curieux personnage, à voix haute, cette fois.

"Mais je délire ! Ça y est, je suis fou !"

"NE HAUSSE POINT LA VOIX, TU RISQUES D'ATTIRER EN CE LIEU CETTE TRAÎNÉE EN COMPAGNIE DE LAQUELLE TU LOGES, CET ÊTRE IMPIE, QUI N'A DE CESSE DE TE FAIRE VERSER TA PRÉCIEUSE SEMENCE EN SON SEIN PROFANE. OR MA PRÉSENCE NE PEUT ÊTRE RÉVÉLÉE QU'À TOI. TEL L'ORDONNE CELUI QUI TRÔNE EN HAUT."

"Est-ce que je rêves ?"

"EN AUCUN CAS."

"Mais qui es-tu ?"

"JE SUIS *******", dit-il, un son inhumain sortant de sa bouche. "MON NOM NE PEUT ÊTRE OUÏ PAR UNE OREILLE HUMAINE, FÛT-ELLE CELLE DE L’ÉLU. JE SUIS ENVOYÉ PAR CELUI DONT LE NOM EST SACRÉ."

"L'élu... Je vois. Tu es une sorte d'ange ?"

"UN GÉNIE DES TEMPS ANCIENS, CONDAMNE À ERRER SOUS CETTE FORME HUMANOÏDE DANS LE MONDE DES MORTELS."

"D'accord, rien que ça ! Alors, tu dois sûrement m'accorder des vœux ! Chouette !"

"TELLE EST LA VOLONTÉ DE CELUI QUI RÈGNE SUR LES COUCHES SUPÉRIEURES DU MONDE CÉLESTE DEPUIS LE COMMENCEMENT DE L'UNIVERS ET POUR L’ÉTERNITÉ."

"Dans ce cas... Je ferai trois vœux !"