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Chapter 16
by nilmerus
What's next?
Nouvel étage, nouveaux dangers.
"Non, ça ne va clairement pas le faire..."
Scrutant et détaillant avec une absence de gêne totale l'esclave que ne savait plus où se mettre, Ambre lui tournait autour depuis maintenant plusieurs minutes.
"Ai...ai-je fais quelque chose qui vous déplaise, Madame?" demanda-t-elle timidement, toujours intimidée par la créature qu'elle ne pouvait regarder trop longtemps sans rougir.
"Par quoi dois-je commencer? Tu pues, c'est une horreur! Et je suis certaine que ce ne sont pas que les lambeaux de tissus sur toi qui sont responsables. Ta fourrure est poisseuse et, franchement ma grande, depuis combien de temps n'as-tu pas été un peu toilettée, hein?"
Muette, l'esclave encaissait sans broncher les critiques, mais il était clair que ça n'était pas plaisant pour elle.
"Vas-y mollo quand-même, elle a pas eu une vie facile..." sermonna John, occupé à ranger les affaires dans le Havresac.
"Le passé, c'est le passé! Écoute-moi bien, Lin-Lin, ce grand nigaud est peut-être officiellement ton maître, mais je compte bien prendre soin de toi moi aussi, et ça commence par un brin de toilette!"
"Madame, je ne..."
"Pas de discussions! Hey, grand mage des runes, t'as une minute?"
On ne peut plus requinquée par leur dernier échange et une nuit de tendre câlinage, la fée s'était attaquée à ce qu'elle estimait visiblement comme un problème de taille.
L'anneau offert par John lui servant de réservoir à mana, elle pouvait à l'envie changer de taille, profitant de ce cadeau pour pouvoir facilement parler à son interlocuteur les yeux dans les yeux sans devoir voleter au niveau de son visage.
"Que puis-je pour vous, très chère?" demanda le concerné, amusé par le ton impérieux de son amante.
"J'ai besoin de tes talents et de ton sac magique, je vais offrir à cette petite un lifting féérique séance tenante."
"Tu...ne vas pas lui faire de mal, tout de même?"
"Tu me prends pour qui? Non, ne répond pas, contente-toi de suivre mes instructions..."
Ne voyant pas d'objections à prendre un peu soin de leur nouvelle compagnonne de route, John aida la fée dans son plan.
Remplissant le chaudron d'eau, il usa de runes chauffantes pour amener cette dernière à une agréable température.
Abritées derrières une grosse pile de gravas, Ambre emmena Lin-Lin avec l'Havresac.
"Et pas de voyeurisme!"
"Tu me prends pour qui? Non, ne répond pas..." dit-il à son tour, imitant la fée, hilare.
Il resta tranquillement près de la sortie à observer le pont, mais ne put s'empêcher d'entendre ce qu'il se disait.
"Tout mes vêtements, Madame?"
"On jette tout! Et arrête avec tes 'Madame', j'ai l'impression d'être une matriarche. Appelle-moi Ambre...ou grande sœur si tu veux, ça me va aussi..." ajouta la concernée, les derniers mots sortant avec un peu moins de ****.
Il entendit les mouvements et l'incantation de sortilège, signifiant que la fée avait commencer à travailler.
"Ne bouge pas, mes sorts de vents sont précis, mais j'aimerais autant ne pas couper un morceau..."
L'homme entendit l'esclave prendre une grande inspiration, s'immobilisant sans doute du mieux possible par crainte.
Plusieurs minutes passèrent, on pouvait entendre de petits sifflements ici et là, ainsi que le bruit d'une lame fendant l'air.
"Ho, ta petite queue est toute ronde, c'est trop mignon!" entendit-il commenter la styliste.
"M...merci..."
"Ben voilà! Je savais bien que tu étais belle comme tout...et maintenant, on va laver ce qui reste de cette crasse..."
Il ne pouvait le jurer, mais il crut entendre la fée se renifler.
"Et puis tant qu'à faire, ça ne me ferait pas de mal non plus."
De nouveaux bruits de vêtements qu'on enlève purent être entendus, suivit par l'admiration de l'esclave.
"Vous êtes magnifique..."
"Je sais, merci...ça fait toujours plaisir à entendre." répondit-elle, heureuse du simple compliment.
Suivirent les bruits d'eau et autres produits dont John avait le souvenir de s'être emparé dans le trésor de la dragonne, des huiles essentiels dont le parfum agréable et léger lui parvinrent aux narines.
"Vous êtes sûre? Ces produits ont l'air si chers, je ne voudrais pas..."
"Mais moi je veux, crois-moi! Tourne-toi, que je te lave le dos..."
*Mais c'est une véritable ****, bon Dieu!* Pensa l'homme, se trouvant comme excuse de surveiller l'endroit, mais devant se tenir en laisse pour ne pas trahir sa parole.
"Tu m'aides? J'ai du mal à atteindre cette zone..."
"Vos ailes sont magnifiques, Ambre. Toutes les fées ont les mêmes?"
"Pas du tout. Chez les fées, il n'y a pas deux paires d'ailes exactement identiques. De plus...je ne suis plus vraiment une fée."
"Ha bon? Mais je croyais que..."
"Après ma rencontre avec John, j'ai été changée, j'ai évolué. J'ignore ce que je suis devenue, mais je sais ce que je ne suis plus..."
Un petit silence suivit, semblant presque plus bruyant que la conversation qui l'avait précédé.
"...si vous me permettez...je ne sais pas ce que vous étiez avant, mais j'ai rarement vu une femme plus belle que vous, même lorsque j'ai eu la chance d'entrevoir la cour royale, une fois."
"Tu es gentille..."
Il y eut un petit cri de surprise étouffé qui suivit, secondé par un murmure à peine audible, mais que John compris comme
"...Ce sera notre petit secret, d'accord?"
*Ne pas regarder, ne pas regarder, ne pas regarder, ne pas regarder, ne pas regarder....*
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"Nous sommes prêtes, Monseigneur!" clama Ambre lorsqu'elles revinrent enfin.
"Ravis de l'entendre, je commençais à me dire que....hey! Pas mal du tout!"
Lin-Lin, esclave crasseuse et émaciée à la fourrure limite pelucheuse et mal taillée, cachait en vérité une bien belle jeune femme aux yeux légèrement en amandes, dont le vert émeraude n'était que plus resplendissant entouré par une fourrure impeccablement taillée et lavée, le noir encre de chine et le blanc de neige auparavant grisâtre et anthracite.
La fée lui avait trouvé une tenue digne de ce nom, composée d'une tunique et de quelques pièces de cuir lui protégeant épaules, genoux et ventre, ce dernier protégé par une espèce de large ceinture stylisée. Ses cheveux, cascade d'encre, ondulaient légèrement, et le tout embellissait la demoiselle qui, si elle était toujours amaigrie par une vie de privation, était dors et déjà méconnaissable.
"Tu es magnifique, Lin-Lin." complimenta l'aventurier, ce qui lui fit baisser la tête, le rouge aux joues, tout en bredouillant des remerciements.
"Et Ambre...waouw..." poursuivit-il, empruntant son expression favorite à la fée qui lui répondit d'un tendre sourire.
Elle avait elle aussi puisé dans l'Havresac, ajustant sa taille pour entrer sans mal dans une espèce de pantalon de cuir épousant si bien ses courbes qu'il se demandait comment elle était parvenu à l'enfiler. Comme haut, elle portait un corset de tissu noir surmonté d'un gilet d'écailles, le tout entaillé à l'arrière pour que puissent passer ses ailes.
Elle portait une ceinture, à laquelle un rapière était accrochée.
"Une épée?" interrogea John .
"Les fées pratique l'escrime, même si c'est plutôt avec des dards de guêpes ou de frelon. J'ai pensé qu'elle me serait utile si je venais à manquer de mana...tu aimes?"
"Je dois me retenir de ne pas t'arracher ces vêtements tant tu me plaît...oui, j'adore." conclut-il après sa blague douteuse.
S'approchant de lui par une suite de petit bonds léger, ses ailes la portant à chaque fois avec grâce, elle vint se coller à lui, l'embrassant tandis que ses mains caressaient son torse.
"J'apprécie le compliment...tu pourrais enchanter mes affaires comme pour mon anneau? J'aimerais autant ne pas risque de tout perdre chaque fois que je change de taille."
"Tes désirs sont des ordres."
Il prit tout sont temps pour tracer ses runes, qui par le plus pur des hasard se retrouvèrent au niveau tantôt d'une fesse, tantôt d'un téton, ce qui fit sourire la jeune-femme qui se mordit la lèvre.
"Arrête ça, ou on ne va pas pouvoir avancer..."
"C'est vrai...on poursuivra plus tard..."
Ramenés dans la réalité par Lin-Lin qui ramenait le chaudron vidé, tout deux purent voir qu'elle n'avait pas perdu le rouge de ses joues.
"Tu es jalouse, Lin-Lin?" la taquina Ambre, ce qui lui fit secouer bien trop vivement la tête pour que ce ne soit pas comique.
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Le pont fut traversé sans mal.
Il menait à d'immenses escaliers creusés dans la roche, montant en espèce de colimaçon gigantesque que Lin-Lin observa avec appréhension.
"Un soucis?" demanda John.
"Non...la dernière fois...je suis tombée en descendant...c'était douloureux."
"Tu es tombée...ou on t'a poussé?"
Baissant les yeux, elle lui répondit sans avoir besoin de parler.
"Laisse-moi deviner...la gueule de rat?"
Elle acquiesça doucement, confirmant ses doutes.
"J'aurais dû lui couper plus de morceaux à celui-là...Je passe devant, vous me suivez, d'accord? Lin-Lin, tu sais te battre ou pas?"
"Les esclaves n'ont pas le droit de porter les armes, Monsieur..."
"Et disons que je me moque des lois...tu sais te battre ou pas?" redemanda-t-il.
"Je suis une anikine...j'ai des griffes et de faibles crocs...comme un animal." souligna-t-elle, répétant sans doute une insulte maintes fois entendue.
Elle fut surprise de sentir les lèvres d'Ambre embrasser sa joue.
"N'écoutes pas les imbéciles, tu es superbe. En tout cas, c'est ce que nous on pense, pas vrai?" demanda-t-elle en se tournant vers John, cherchant son appuis.
"C'est une blague? J'adore ton style! Les humains, c'est surfait de tout façon... la preuve!" dit-il en tournant sur lui-même, singeant une présentation de modèle stylistique, ce qui fit rire les demoiselles.
"Tu vois? Arrête de te rabaisser..."
"Merci...tout les deux, merci...j'ai...j'ai déjà tenu une lance."
"Ben voilà, on avance! Voyons voir...une lance...une lance..."
Sortant l'arme de l'Havresac, il la confia à l'anikine qui la sous-pesa, serrant ses mains autour.
"Vous êtes certains? Si on me voit avec ça..."
"J'emmerde ceux que ça dérange. On ne t'a pas retiré tes chaînes pour te traiter comme une sous-race. Je vais même te dire mieux, Lin-Lin, s'il existe un moyen de te retirer cette marque, on finira par la trouver!"
Il recommença à marcher, ne se rendant pas de suite compte que les demoiselles tardaient à le suivre.
"Il...il est...étrange..." bredouilla Lin-Lin, les yeux humides de joie.
"Étrange, c'est mieux, non?" la taquina Ambre en la bousculant très légèrement de l'épaule, un petit sourire aux lèvres.
L'esclave acquiesça, et les deux se dépêchèrent de le rattraper.
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"Des araignées? Quel genre d'araignées?"
Bien évidemment curieux de savoir quels dangers les attendaient, John questionnait le duo.
"Immenses! Gigantesques! De vrais monstres assoiffés de sang!" expliqua Ambre, ouvrant grand les bras pour signifier ses propos.
"Tu...tu ne penses pas que ta vision était un peu biaisée par la taille que tu faisais quand tu es passée la dernière fois?"
"Je te zute! Demanda à Lin-Lin si tu ne me crois pas!"
"Ambre à raison, Monsieur. Ce sont de gigantesques monstres, grandes comme un homme adulte, voir plus..." se remémora la demoiselle, tremblante.
"Ha...et le nombre? On a une chance ou bien je commence à prier?"
"Elles ont peur du feu et la lumière les blesse, mais à part ça...il doit y en avoir des centaines."
"C'est...beaucoup, ça, non?"
"C'est surtout trop! J'ai faillis me faire dessus trois fois d'affilée la dernière fois que je suis passée!"
"Merci pour ce détail, ça aide..."
"Prépare-nous des runes au lieu de faire le malin!" lui rétorqua-t-elle, ne pouvant s'empêcher de le rejoindre dans son petit rire amusé.
Accrochant des pierres à leurs ceintures, histoire de garder les mains libres, le trio ressembla bientôt à d'énormes lucioles dont la clarté déchirait sans le moindre mal les ténèbres les entourant.
"Quelle étonnante magie..."
"Je t'avais bien dit qu'il était bizarre." seconda la fée.
"Dites, si vous préférez vous trouver des torches..."
"On a rien dit!" conclut Ambre, taquine.
Ils arrivèrent devant de grandes portes qui avaient été condamnées par des vieilles armes et ossements.
"On dirait que le groupe de la Princesse à couvert ses arrières."
"Sans doute qu'ils voulaient éviter une mauvaise surprise...on y va?"
"Soit ça, soit on attend ici que la dragonne nous retrouve...tu n'es toujours pas capable de nous téléporter?"
"Désolée, il va nous falloir grimper d'encore au moins un niveau, voir deux. Je le sens, tu sais, mais c'est comme si je ne parvenais pas à le toucher, c'est compliqué."
"Pas grave, on continue..."
Les entraves furent dégagée et les portes commencèrent à s'ouvrir de suite, quelque chose poussait derrière.
"Ce fut rapide! Reculez!" ordonna Maximilian en sortant son épée.
Il ne put que sentir la nette différence lorsqu'il prit l'objet en main, sa nouvelle capacité rendant l'utilisation de cette arme légendaire presque enfantine.
Il fouilla rapidement l'Havresac, sortant un large bouclier qu'il prit à la main droite, pouvant sans le moindre problème utiliser son épée d'une seule main.
Et il fut heureux d'y avoir penser, une forme sombre surgissant des portes entrouvertes pour lui bondir dessus.
"Ho l'horreur!!!" jura-t-il, levant sa protection.
Il vit les pates crochues se refermer sur le métal, plantant à l'aveugle son épée devant lui. Un couinement strident lui répondit, et la forme chuta.
La lumière émise par le duo dissuada les autres formes qui grouillaient dans l'ombre, la masse de chair derrière les portes se dispersant en quelques instants.
"Je croyais que la lumière les effrayait!" s'étonna-t-il, tapotant du pied l'énorme araignée qui gisait morte sur le sol.
Ce monstre plus gros qu'un veau ressemblait à s'y méprendre à sa cousine pas plus grande qu'un ongle, si ce n'était cet air encore plus monstrueux que lui accordaient le chaos et les ténèbres.
"Et donc...des centaines comme ça se trouvent derrières ces portes?"
"Celles-ci sont plus petites...mais aveugles. C'est pour ça qu'elle est arrivée jusqu'à vous, les autres sont parties, vous voyez?"
"Très bien, on avance prudemment, et on bousille les aveugles sur notre chemin...je vais nous rajouter quelques runes en plus, au cas ou..."
"Bonne idée!"
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L'étage était bien différent par rapport à la cité déserte.
Une suite de tunnels et couloirs, plongés dans un noir total, heureusement illuminés par les runes de John.
"Donc...les araignées ont détruit les lanternes...pas bêtes, les bestioles."
"..."
Muettes, les deux autres le collaient presque, clairement pas rassurées.
"Vous tenez, bon?"
"J'ai peur...je déteste les araignées..." admit Ambre.
"Pareil..."
"Pour l'instant, on s'en sort pas trop mal. Une ou deux nous sont tombées dessus, mais le plus grand nombre n'ose pas nous approcher, vous voyez?"
Pointant de sa lame d'énormes masses sombres les guettant depuis les ténèbres, il tentait tout autant de se rassurer que d'aider les jambes tremblantes de ses amies.
"Tu n'as pas peur?"
"Disons que je serai heureux de quitter ce niveau...il y en a encore pour longtemps?"
"Non, c'est bon. Les étages du haut sont bien plus petits par rapport à la cité. C'est pas plus m....ATTENTION!!"
Une autre araignée aveugle, bondissant par-dessus ses comparses, tenta d'arracher le bouclier de John.
"À vous!" dit-il en se retournant.
Offrant le dos de la créature aux demoiselles, il les laissa perforer à maintes reprises son corps velu, supportant volontiers les chocs qu'elles lui infligeaient plutôt que les crocs de la créature.
"Bien joué, attendez une minute..."
"T'es obligé d'ouvrir cette chose?"
"Faut bien récupérer ce qui peut l'être, en plus ça me fait gagner des points en cuisine."
"Je refuse de bouffer çà!"
"Berk!" ajouta Lin-Lin, répugnée par l'idée.
"Faites pas les enfants, j'en ferai quelque chose de bon, promis."
"Je te hais...."
"Moi aussi je t'aime, ma belle."
"Hmf...tu n'oublieras pas de ta laver les mains avant, quand-même..."
"Dès qu'on est partit d'ici, promis."
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Ils marchèrent longtemps, sans doute plus lentement à cause des crispations que leurs provoquaient les monstres rôdant autour.
Une dizaine de fois, ils furent attaqués, mais eurent la chance de ne pas l'être par plus d'un, voir deux individus.
Finalement, les couloirs débouchèrent sur une salle plus vaste, dernière ligne droite jusqu'aux autres escaliers.
"Pas un seul bruit! Elle dort..."
"Qui d...ho la grosse bestiasse..."
Murmurant sa contemplation horrifiée, l'homme suivit les signes des filles, voyant une masse gigantesque au plafond de la salle.
"On avance...en silence."
Elles acquiescèrent, redoublant de prudence à chaque pas.
Cependant, une chose bizarre se passait. Les araignées, qui jusqu'ici avaient fuit la lumière, ne bougeaient pas de devant les portes.
Bloquant la sortie de leur masse, elle restaient là, attendant pates avant levées qu'approchent les aventuriers.
"Ils ne nous laisseront pas passer!" murmura Ambre avec ****.
"Alors il faut les faire déguerpir par la ****...vous êtes certaines que c'est la sortie?"
"Certaine."
"D'accord...je vais leur lancer mes runes et les faire détonner, ne les regardez pas directement, ça vous aveuglerait. On court sans s'arrêter, peu importe ce qu'il se passera, et on ne s'arrêtera pas avant d'avoir atteint l'étage suivant...et de préférence une porte pour bloquer l'accès."
"Compris."
Ils se préparèrent, John rangeant son bouclier et son épée pour pouvoir mieux se saisir de ses runes à sa ceinture.
Inscrivant d'autres runes par-dessus les autres, il les fit palpiter d'énergie, les rendant instables.
Il acquiesça en direction des filles une dernière fois et lança la première, couvrant ses yeux tandis qu'elle explosait comme l'avait fait son attaque contre Arca.
De nombreux cris stridents précédèrent la mort de plusieurs araignées, le cerveau grillé par l'attaque.
Accumulation d'expérience...
*C'est pas le moment! Plus tard les xp!*
Ils se mirent à courir, tâchant de ne pas prêter attention à l'évidant tremblement que causait la mère araignée s'éveillant.
Une autre rune, et une autre dizaine de géantes à huit pates tombèrent, d'autres se précipitant pour prendre leur place.
"Allez! Plus vite!" s'écria le mage, bien conscient qu'il n'allait pas avoir de quoi tenir éternellement.
Les marches se rapprochaient, mais il y avait toujours un bon nombre de ces créatures.
"Courrez les yeux fermés droit devant, je nous ouvre le passage!"
Il lui fallut lancer trois ou quatre runes d'un coup en arc de cercle, éliminant enfin assez de monstres pour qu'ils puissent passer.
"Allez allez allez!!!"
Ils atteignirent les marches, heureusement désertées d'autres monstres, et les gravirent à une vitesse folle.
Bon nombres d'ossements rendaient la montée difficile, sauf pour Ambre qui s'était naturellement mise à voler.
Lin-Lin, en revanche, trébucha et se retrouva séparée des autres. Se retournant un instant, elle vit la gueule béante de l'araignée mère, enfoncée jusqu'à l'abdomen, qui s'apprêtait à lui arracher la vie.
"BOUFFE ÇA!!!"
Hurlant sa rage, et souhaitant visiblement se donner du courage aussi, John lança un fémur palpitant de magie comme un javelot, attrapant Lin-Lin et la soulevant pour l'emporter avec lui.
"Ferme les yeux!!!" ordonna-t-il, regardant droit devant lui sans s'arrêter de courir.
Elle obéit, parvenant à être éblouie malgré ses paupières closes.
"Dépêchez-vous!!!" cria Ambre, les attendant après les portes.
Une fois qu'ils furent passés, la fée ferma les lourdes portes, bloquant ces dernières avec un mécanisme de poutre qui les scella définitivement, ce qui était sans doute moyennement important, les secousses venant de l'étage en-dessous laissant deviner le chaos que devait provoquer l'araignée mère qui, ivre de douleur et de rage, se débâtait contre un ennemi invisible, détruisant l'entièreté de sa portée.
"Tout le monde va bien?" demanda la fée.
"John!" entendit-elle s'exclamer Lin-Lin.
Agenouillée devant l'homme assis au sol, elle contemplait son visage légèrement roussi par l'attaque de lumière.
Venant les rejoindre, la fée compris la panique de l'anikine.
Les yeux entrouverts, l'homme laissait deviner par leur teinte grisée qu'il avait été bien plus toucher que prévu par son attaque.
"Je ne vois rien...les filles, je suis aveugle..." expliqua-t-il, dépité.
"Non non non non non!!! Ça va aller, tu vas voir! On va s'installer ici pour un moment, il faut juste que tu te reposes, voilà tout!"
La main de l'homme trouva le visage inquiet de son amante, l'obligeant à se calmer un brin.
"Ambre...tout va bien, vraiment...si vous êtes saines et sauves, alors tout va bien."
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Le campement était silencieux.
Lin-Lin, qui n'avait pas prononcé le moindre mot depuis lors, veillait sur le feu tandis que Ambre, le plus délicatement du monde, épongeait les yeux du mage allongé.
"Je n'ai pas mal, tu sais..."
"Pourquoi as-tu fais ça? On...on aurait pu faire autre chose, n'importe quoi..."
"Pas avec ce truc à nos trousses. Ou bien elle parvenait à passer, ce qui nous aurait laissé sans défenses, ou bien elle faisait s'écrouler le donjon sur nous en se frayant un chemin. Dans les deux cas...je ne voulais pas vous perdre."
"Sombre idiot! Tu...tu as perdu tes yeux pour nous...tu es...tu es..."
Il sentit les larmes lui couler sur le visage, mais ce n'étaient pas les siennes.
Il leva la main, trouvant le visage en pleur, et l'approcha du sien.
"Je te l'ai promis, pas vrai? Tant que tu seras à moi...je serai là pour toi."
Pleurant toujours, elle cola ses lèvres aux siennes, le serrant fort contre elle.
Front contre front, les yeux de la fée au-dessus des siens pleuraient toujours, laissant des larmes perler sur ses yeux gris.
Capacité Nectar Salvateur activé!
Surprenant autant l'homme que la fée, de petites paillettes dorées scintillèrent lorsque ses larmes embrassèrent ses yeux.
D'abord, ce fut des ombres, puis des silhouettes, en enfin...
"Je...je te vois..." murmura-t-il, incertain.
"John?"
"Je te vois! Ambre! J'y vois!"
S'asseyant d'un coup, il prit la demoiselle dans ses bras, la serrant fort contre lui.
"Tu m'as rendu la vue! Tes larmes m'ont guéri!"
"Mais...comment?" s'étonna la concernée.
"C'est cette capacité! Celle qu'on a débloqué hier!"
Nectar Salvateur.
La fusion de vos essences et l'amour que vous vous portez à modifié les fluides de cet être. Larmes, salive ou tout autres sécrétions sont désormais dotées d'un haut pouvoir de guérison.
Riant aux éclats, ne pouvant s'empêcher aussi de verser un larme de soulagement, il l'embrassa à nouveau.
"Comme je suis heureux! Je peux toujours t'admirer! Merci Ambre, merci!"
Ils s'enlacèrent encore un moment, finissant par se séparer pour remarquer l'esclave prosternée devant eux.
"Maître John...vous avez failli perdre la vue par ma faute. Si je n'étais pas tombée, vous...je mérite un châtiment!"
"Ho arrête! C'est bon!" s'écria Ambre, la forçant à se relever pour la prendre dans ses bras.
"Tu as bien entendu ce que disait cet idiot, pas vrai?! Il a agit sans même se poser la moindre question, parce qu'il tient à nous. Et puis, il va bien maintenant, alors arrête de te flageller!"
Ce fut au tour de l'anikine de laisser couler un larme de reconnaissance, autant pour l'homme à qui elle devait la vie qu'à la fée, lui rappelant qu'elle la méritait.
"Merci...merci mille fois."
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Le repas fut évidemment plus joyeux.
Forcées de gouter son ragoût d'arachnide épicé, les demoiselles durent admettre que, oui, c'était vraiment bon.
Ils discutèrent un peu au coin du feu, John en profitant pour en apprendre un peu plus sur leur nouvelle comparse.
"Une pandakine? Je croyais que tu étais une anikine?"
"Je suis les deux, à vrai dire. Les anikines sont répartis en clans, en groupes, selon nos spécificités, les traits que nous empruntons aux animaux si vous préférez. En réalité, je suis une ursukine anikine du clan des pandakins."
"J'ai rien compris." admis l'homme, se prenant une tape de la fée à l'arrière du crâne.
"Ursukine, car j'appartiens à la famille des ours. Pandakine...et bien à ma fourrure noire et blanche, vous aurez compris ma ressemblance avec les pandas...même si nous ne sommes pas nombreux sur ces terres. Les miens sont originaires du royaume de jade, les contrées à l'est du mur d'Éternia. Chez les anikins, nombreux sont les groupes et clans différents, je ne les connais pas tous."
"D'accord...et du coup...on doit t'identifier comme...une pandakine, c'est correct?"
"Les trois sont justes, à vrai dire, même si l'on apprécie que les gens fassent l'effort, ce n'est pas le cas de tout le monde..."
"J'imagine...et sinon, c'est quoi Éternia?"
Soupirant, ce fut Ambre qui lui fit un court rapide sur la géographie de ce monde.
Il s'agissait d'un supercontinent unique, avec un seul océan recouvrant une bonne moitié du monde, d'après les explorations ayant été menées en tout cas.
Les terres habitables avaient été séparées en trois royaume distincts:
Le royaume où il se trouvait, l'empire du griffon, constituait la majeure partie des terres de l'ouest, allant des montagnes naines aux nord jusqu'aux frontières du sud. S'y trouvaient aussi les forêts millénaires, terres ancestrales des elfes qu'ils défendaient farouchement contre l'avancée des villes humaines, et les buissons enchantés, patrie de fées et autres créatures du même genre.
Au sud s'étendait le plus vaste royaume, mais aussi le plus austère: Les dunes de sables rouge.
Principalement constitué de plaines désertiques, de mines et de montagnes à la roche tranchant comme du verre, elle était la patrie des hommes du sud, aussi bien marchand émérites que farouches guerriers. On y trouvait les plus grand rassemblements de hordes d'hommes-bêtes, de centaures et d'orcs rouges, cousins de ceux des autres royaumes qui, fort heureusement, se faisaient tous la guerre entre eux, empêchant une alliance sauvage de se former, chance éhontée pour les hommes du sud qui en profitaient au maximum.
Enfin, le royaume de jade, patrie de l'est, était la plus verte des patries, les villes impériales voisines de jungles luxuriantes et de marais où seuls des guides expérimenté pouvaient espérer survivre.
Ces trois royaumes étaient séparer par une immense chaîne de montagnes qui, selon les légendes, abriteraient l'antique royaume d'Éternia, patrie de créatures légendaires et où un milliard de trésors attendent d'êtres trouvés.
"C'est...intriguant, cette cité."
"Ne t'enflamme pas trop, personne n'est jamais parvenu à la trouver. Les seuls 'accès' sont d'immenses portes infranchissables. On dit qu'il y en a une par royaume, comme un passage reliant les trois puissances du monde, mais bon... aussi bien des mages que des alpinistes, voir même des béliers de siège, rien n'est parvenu à franchir les portes d'Éternia."
"Donc...c'est un défi..."
"Donc, c'est impossible!"
Il n'en rajouta pas, mais son petit sourire fit soupirer la fée qui abandonna, ne pouvant lutter contre son esprit aventureux.
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La nuit venue, Lin-Lin dormait paisiblement quand de petits bruits lui firent entrouvrir les yeux.
De l'autre côté du feu de camp, elle vit la silhouette d'Ambre, nue, luisante de sueur, qui chevauchait John.
Ce dernier, loin de rester inactif, caressait ses hanches, remontait sur ses seins, passait ses mains sur son cou, semblant vouloir apprendre par cœur la moindre de ses courbes.
L'esclave restait muette, tétanisée par la scène dont elle ne pouvait détacher les yeux.
"Ne me fais plus jamais peur comme ça, tu m'entend..." ordonna-t-elle en murmurant, se penchant pour lui mordre l'oreille.
"J'ai cru ne plus jamais te voir, je pense avoir été assez puni." rétorqua-t-il, embrassant et suçotant son cou.
Les gémissements de la fée montraient combien elle appréciait cette discussion physique.
"Je te veux plus, plus loin...attends..."
L'anneau à son doigt scintilla, lui faisant très légèrement diminuer sa taille.
Elle inspira avec **** alors que, sur son ventre plat, on voyait se former la protubérance du sexe de l'homme.
"Ho oui! Ho bon Dieu que j'aime ça!" s'exclama-t-elle, passant ses mains dans ses cheveux en redoublant de **** dans sa chevauchée.
Lin-Lin se surprit à caresser sa poitrine, son corps trouvant sans elle quoi faire durant ce spectacle.
"Prends-moi, ****-moi à en prendre plus!" ordonna-t-elle.
"Avec plaisir..."
Attrapant à nouveau les hanches de son amante, il commença à donner de violents coups de reins vers le haut.
"Ha!Ha!Ha!"
Perdant à chaque fois son souffle, la fée inspirait, non, haletait comme un animal, un sourire de joie et de souffrance physique entremêlées au visage.
"Oui! Plus fort! Défonce-moi!"
L'autre main de Lin-Lin, qui avait parcouru son ventre sans se faire remarquer, atteignit son entrejambes bouillante, s'insinuant sous ses dessous pour lui apporter plus de plaisir.
John se releva soudain, passant d'une position couchée jusqu'à être assis sur ses genoux sans jamais quitter l'étreinte torride que lui offrait le sexe de son amie.
"Vas-y mon amour!" lui quémanda-t-elle, s'offrant complètement à lui.
Il lui répondit d'un coup de boutoir, puis un autre, et encore un autre, son gland heurtant sans cesse le fond de sa chate, lui arrachant des gémissements de plaisir masochiste qu'elle avait appris à adorer.
"Plus fort! Plus fort! J'en veux plus!!!"
Et elle activa à nouveau son anneau, perdant quelques centimètres de plus.
Elle qui avait commencé leurs étreintes à la même taille que lui avait depuis perdu une tête ou deux, se resserrant toujours un peu plus sur lui.
"Tu es...si étroite..."
"Ne t'arrêtes pas! Pitié! Regarde..."
Elle lui montra son chibre, presque parfaitement visible sous sa peau tant il ressortait. Elle se serra le ventre, ne faisant qu'augmenter un peu plus la pression qu'elle lui infligeait déjà.
"Je suis à toi...viens en moi..." demanda-t-elle, les yeux enflammés de passion.
Les doigts de Lin-Lin bougeaient à une vitesse qu'elle n'aurait pas cru possible. Une main lui torturait les tétons, tordant et titillant le duo de bouts de chair avec énergie, tandis que l'autre allait et venait entre ses cuisses, index et majeur gâtant sa fente tandis que son pouce massait son bouton d'amour.
Elle se mordait les lèvres, priant pour que ses gémissements ne soient pas remarquer par les deux amants.
Son esprits embué par le plaisir la surprit, ne lui laissant pas savoir de qui elle était la plus jalouse, cet homme qui pouvait à l'envie poser les main sur cette sublime créature, ou bien elle, prise par son sauveur qui semblait lui donner tant de plaisir.
"Ambre..."
Elle le comprit de suite, lâchant son ventre pour se jeter à son coup et refermer ses cuisses autour de lui.
Elle ne touchait plus le sol, soutenue par son homme qui lui donna encore plusieurs coups de reins puissant avant de se laisser aller et, acceptant qu'elle lui dévore la bouche, se répandit en elle.
Au même moment, pleurant de plaisir, l'esclave mouillait ses dessous, sentant dans cette venue synchrone comme une connivence qui l'emplissait de joie...et sans doute un peu de honte à cause de son voyeurisme.
"Oui...oui...si chaud..." soupira Ambre une fois qu'elle lui rendit ses lèvres.
Ils restèrent un moment entremêlés, profitant l'un de l'autre.
Les yeux de la fée, soudainement, se posèrent droit sur ceux de la pandakine qui, se sachant découverte, se tourna dans son lit de fourrure.
Elle embrassa encore plusieurs fois son homme, le forçant à se recoucher tandis qu'ils se murmuraient des choses à l'oreille et, lui souhaitant bonne nuit, le laissa dormir.
Elle attendit plusieurs minutes que sa respiration soit lente, sereine, pour quitter sa couche.
Doucement, silencieusement, elle alla s'allonger près de Lin-Lin qui, si l'on en croyait son corps qui se crispa, ne dormait pas du tout.
"Tu as apprécié notre petit spectacle?" lui susura-t-elle à l'oreille.
La pandakine ne répondit pas, mais le contact des doigts de la magnifique femme contre son entre-cuisse la fit sursauter.
" Ho? On dirait que oui...beaucoup même..."
Comme pour échapper à cette nouvelle main qui venait la caresser, Lin-Lin se tourna vers la fée, pouvant sans mal apercevoir son petit sourire espiègle.
"Tu pouvais nous rejoindre, tu sais? Je suis certaine qu'il n'aurait pas été contre...quant à moi..."
Elle ne lui offrit pas de temps de réflexion, collant doucement ses lèvres aux siennes.
"Je suis prête à partager..."
Elle sentit à nouveau les doigts de la femme lui glisser contre le ventre, puis plus bas, la faisant frémir.
"As-tu de l'expérience?" demanda-t-elle, ce qui lui fit secouer la tête.
"Laisse-moi m'occuper un peu de toi dans ce cas...laisse-moi te toucher..."
Sa main arriva sous ses dessous.
"...te caresser..."
Deux doigts s'infiltrèrent, découvrant sa chaleur.
"...t'aimer..."
Et son autre main vint lui tenir la nuque, approchant sa tête de la sienne.
La langue de la fée rencontra celle de la pandakine qui, d'abord hésitante, lui rendit son baiser.
"Tu as un entrain savoureux, petite sœur..." la taquina-t-elle.
Elle prit une de ses mains, la guidant vers son entre-jambes dégoulinant toujours de l'éjaculation de John.
"N'aie pas peur, touche-moi...c'est bien..."
Reproduisant le geste qu'elle s'était naturellement offerte, la pandakine découvrit une moiteur nouvelle, une sensation presque gluante qui ne faisait que rendre les mouvements plus fluides, plus agréables.
"Hou...tes griffes sont...intéressantes... va plus loin. Sois douce, comme moi..."
Imitant sa grande sœur, la pandakine faisait danser ses doigts en elle, recevant de temps à autre un tendre baiser qui n'interrompait qu'à peine ses gémissements de plaisir.
"Tu aimes?"
Elle acquiesça, fiévreuse.
"Moi aussi. Laisse-moi te goûter..."
Ambre sortit ses doigts et les porta à sa bouche, savourant le nectar de la pandakine qui, déjà rouge aux joues, devint une véritable pivoine.
"Tu n'as pas à avoir honte. Tu es belle, et j'aime ton goût...à ton tour à présent."
Elle la vit se pétrifier, visiblement hésitante.
"N'aie crainte, tu vas adorer ça...c'est lui et moi, ensemble. Goûte-moi...goûte-nous..." lui susurra-t-elle à l'oreille.
Guidée par la fée, la pandakine porta ses doigts luisant d'un blanc crémeux jusqu'à sa bouche, humant d'abord avant de doucement ouvrir la bouche, suçotant le bout de ses doigts, puis un peu plus, et encore un peu plus.
"Regardez-moi ça, on dirait que je ne suis pas la seule à apprécier les nectars des autres..." s'amusa Ambre, riant dans un murmure avant de disparaitre sous les couvertures.
Lin-Lin revint sur son dos, ne sachant pas trop à quoi s'attendre, puis plaqua ses mains sur sa bouche lorsqu'elle sentit la chaude respiration de la fée sur son sexe naturellement velu.
Elle ne savait que dire, et faillit crier lorsque survint le premier coup de langue.
Embrassant goulument la chatte moite de l'esclave, Ambre savourait son goût, un désir animal de tenter de lui faire pousser un cri s'emparant d'elle.
Elle ne ménagea pas ses efforts, sa langue allant et venant partout où elle le pouvait, son nez se frottant contre le clitoris, ses mains caressant les hanches, les fesses et finissant par doigter l'insolente qui lui refusait un cri de jouissance.
Finalement, elle fut ravie de sentir les mains griffues contre sa tête, l'esclave n'en pouvant tout simplement plus lui écrasant le visage contre sa vulve, se contorsionnant un instant tandis que coulait dans sa bouche une récompense liquide.
Elle lapa encore plusieurs fois avant de remonter, embrassant sans ménagement la demoiselle qui ne put que lui rendre son assaut, transcendée de plaisir.
Ne lui laissant pas le temps de se demander ce qui allait se passer en suite, Ambre se releva, faisant signe à la demoiselle de se taire.
"Ne le réveillons pas, il a bien mérité de se reposer un peu..."
Néanmoins, elle appuya sur le torse de la pandakine, la faisant se recoucher tandis qu'elle, plaçant ses genoux des deux côtés de sa tête, vint poser son sexe contre sa bouche.
"À ton tour...ne réfléchis pas, laisse faire ton instinct."
L'anikine hésita, mais finit par doucement embrasser le sexe chaud, l'odeur forte des deux amants la rendant folle.
"Avec ton flair d'anikin, je parie que tu prend un pied terrible...voyons voir..."
Se penchant légèrement en arrière, Ambre glissa deux doigts dans sa chate, la faisant gémir.
"Non non non, on ne parle pas la bouche pleine! Occupe-toi de moi, ma toute belle." ordonna-t-elle, torturant son entre-jambes alors qu'elle commençait à onduler.
"C'est bien, vas-y...continue..." soupira-t-elle, déjà fortement excitée par sa cession avec John et les attouchements qu'elles s'étaient toutes deux prodigués.
"Je le sens...ta récompense arrive..."
Sentant se resserrer la chate autour de ses doigts, elle la quitta pour lui frotter et tapoter les clitoris, ce qui fit arquer le dos à l'esclave, son cri heureusement étouffé par le sexe palpitant de la fée qui, lui attrapant la tête, commença à se frotter sur son visage, gardant toujours sa vulve sur sa bouche.
"Oui! Oui! Voilà!!!"
Éjaculant au visage de Lin-Lin, Ambre l'entendit involontairement se gargariser avec sa mouille, tentant de la repousser.
Mais elle tint bon, continuant ses vas et viens sur son visage en jouissant tandis que, poussant de toutes ses forces, elle vida le contenu de son utérus dans sa bouche.
"Nourris-toi de nous, Lin-Lin...nourris-toi de lui, laisse-moi t'offrir un peu de la semence du Maître..." soupira-t-elle, ivre de plaisir.
Sous elle, Lin-Lin toussait, suffoquait presque, avalant sans s'arrêter tout ce que le corps magnifique assit sur son visage daignait lui offrir.
Elle se sentait impuissante, livrée à la merci de la fée et, incapable de s'en empêcher, replaça ses mains sur son entre-jambes pour s'offrir un ultime orgasme qui lui révulsa les yeux, sa conscience lui échappant.
Ambre descendit de son trône de chair, embrassant et lapant les restes de fluides que n'avait pu ingurgiter son amante.
"Tu as été parfaite...petite sœur." conclut-elle en lui accordant un dernier baiser sur les lèvres, la laissant dormir après l'avoir couverte pour la nuit.
What's next?
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Nouvelles perversions dans la fantaisie.
Un univers différent où de nombreuses créatures aux courbes intrigantes nous attendent.
Parodie adulte d'un roman fantaisiste "Nouvelle Chance dans la fantaisie" (je vous le conseille, c'est vraiment chouette à lire.), j'ai eu envie de me lancer et, surtout, de m'amuser^^. Comme dans tout isekai (ou presque) qui se respecte, un type va mourir avant son heure et, pour une raison ou une autre, se retrouver dans un univers alternatif où, bien évidemment, aventures et rencontres exaltantes feront se demander aux lecteurs pourquoi eux n'ont pas eu la chance de décéder prématurément...bonne lecture^^!
Updated on Jun 4, 2025
by nilmerus
Created on Apr 2, 2024
by nilmerus
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