Le cœur du problème

Il m'invita à m'asseoir alors qu'il prenait place derrière le bureau.

• Pour faire court une image vaut milles explications, il sortit une photo de moi à ses côtés j'étais perdu je le regardais effarée.
• je vous présente ma défunte femme Aleta et mère de Manon, la connaissiez vous ?

Étrangement malgré une tristesse que je ne m'expliquais pas, je ne comprenais pas cette situation.

• non absolument pas, je ne comprens pas cette ressemblance, j'ai été adoptée très jeune vous croyez qu'elle était aussi orpheline ?

-oui effectivement mais j'en saurais plus bientôt, vous comprendrez le choc pour moi et surtout ma fille.

Je vais être clair ma femme m'a quitté avec son amant en emmenant Manon, ils ont eut un accident où heureusement Manon à survécu mais elle était devenue muette et atone, c'est quand elle vous a vu qu'elle a changé du tout au tout et s'est remis à parler.

Mais je dois vous avouer que je hais ma femme pour ce qu'elle a fait, vous voir si ressemblante m'est très pénible et pourtant j'ai toujours cette attirance physique, aussi le poste que je vous offre c'est de prendre sa place auprès de Manon pour qu'elle reprenne vie et auprès de moi mais je vous préviens vous pâtirez de ma colère et d'une forme de vengeance, je n'ai pas envie d'être gentil ou faire preuve de pitié. Que demanderiez-vous pour accepter cette situation de "concubine mère soumise" ?

Je le regardais me demandant si il plaisantait ou pas mais non je voyais dans son regard qu'il ne plaisantait pas et sa colère teinté d'attirance.

J'avais envie de prendre mes jambes à mon cou pour fuir ce fou et d'un autre côté j'avais cette dette qui m'étranglait.

• mais je ne vous ait rien fait, je n'y suis pour rien monsieur Sancer, j'adorerais m'occuper de Manon elle est adorable, le reste je n'arrive pas à comprendre pourquoi voulez vous créer cette relation qui sera nuisible à nous deux. Que diront ceux qui connaissent votre épouse, votre fille sait très bien que je ne suis pas sa mère ?

Sa réponse fut froide, réfléchie, me faisant frémir.

-croyez vous que je serais prêt à payer ce que vous me demanderez si c'était juste un emploi de nounou? J'ai déjà ça a un prix raisonnable ! Ma femme était orpheline, j'ai renvoyé la plupart des employés qui la connaissaient intimement.

• Je reconnais que c'est injuste pour vous, aussi je vous fais une offre pour compenser, pour Manon c'est elle qui dans sa naïveté m'a donné l'idée de lui ramener sa maman même si ce n'était pas réellement elle. Nous verrons les détails plus tard que demandez vous pour accepter sans réserve ?

J'étais assommée par ce qui se mettait en place, je le regardais hagarde devant l'énormité de sa demande, incapable de réagir.

Voyant mon état il se leva et me proposa une boisson, je lui demandais un whisky. Il sourit et me tendit un verre généreusement servit.

-dites moi ce qui vous vient à l'esprit pour que j'examine votre offre.

Je soupirais bu une gorgée et commençais

-Sans réfléchir je dirais payer une somme de 450 000 euros que je dois à un hôpital Suisse, un salaire net par mois de 5000 euros et des primes selon ce que vous me demanderez ou ferez subir après logé, blanchie, une prime de départ de l'équivalent de ma dette et la possibilité de voir de temps en temps après Manon car je risque de m'attacher, combien de temps cela durera ?

Il réfléchit et repondit

-possible mais pour Manon c'est non quand vous partirez ce sera fini je doublerais la prime de départ, pour la durée ce sera autant de temps que je le voudrais et que Manon aura besoin de vous.

• mais cela peut durer des années, je voudrais peut-être fonder une famille avoir des enfants, je ... je ... commençais à perdre pieds.

Encore une fois il hocha la tête, réfléchit avant de proposer

-si vous voulez un enfant, je pourrais vous en faire un, je le reconnaîtrais et assumerais financièrementcertains frais.

• Il ou elle sera sera comme un frère ou une soeur pour Manon, mais il sera avec vous si vous partez et souhaitez le garder, lui pourra la voir quand il veut.

Je le regardais il était fou

Comme si il lisait mes pensées

• oui c'est de la folie mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour l'assouvir et sauver ma fille sans qu'un jour elle ne subisse celle-ci tant elle me rappelle sa mère, nous avons une heure avant le repas, c'est le délai que je vous accorde pour votre réponse.
• je n'ai pas le choix je vous avoue du fait de ma dette, j'accepte sur le principe,mais laissez moi un peu de temps avant de vous défouler, que je puisse endosser le rôle.

-bien mettez cet anneau c'est l'alliance de ma femme qu'elle m'avait laissé en partant, je vous appellerais Ally et Manon Nanou elle est d'accord. Donnez moi le coordonnées de l'hôpital en Suisse je paierais les échéances, vous trouverez des affaires qu'il me reste de mon épouse.

• Je vous en achèterais d'autres, vous dormirez avec moi des ce soir ou dans un chambre secrète que personne ne connaît et où vous dormirez quand je vois une de mes maîtresses, j'exige de votre part une exclusivité, car fidélité est inadéquate, mais je serais impitoyable si vous faites une seule entorse. Je paierais en plus le loyer de votre demeure pendant votre service, voici un contrat de confidentialité pour éviter les problèmes, demain vous irez chez un médecin de mes amis il vérifiera que tout va bien

je signais le contrat de confidentialité, après avoir regardé l'anneau, je le mis il serra ma main et m'embrassa avec passion.

• Bienvenue ma chère Ally, appelle moi Phil.

A ce moment Manon entra ne semblait pas avoir entendu, elle me regarda inquiète

• tu es d'accord Nanou ? Je fis oui de la tête

Poussant un petit cri de joie et de soulagement elle se jeta dans mes bras pleurant comme rarement je vis une enfant pleurer, mon cœur se brisa devant tellement de détresse, au bout d'un moment elle s'endormit dans mes bras.