Je m'enfuis en pleurant

Sentant les larmes et le dégoût monter en moi, je m'enfuis dans le couloir, écoeurée par moi-même et par les autres. J'ai trompé mon mari avec son propre fils, j'ai couché avec le compagnon de ma fille, j'ai senti leur sperme dans ma chatte et mon cul, sans remords ni inquiétude car je pensais que ceux que je trahissais ne s'apercevraient jamais de rien. Et s'ils ne s'en sont pas aperçus cette nuit, c'est qu'ils étaient en train de baiser ensemble debout contre un mur, la robuste bite de mon mari coulissant à travers la moule de ma fille...
De derrière mes larmes, j'aperçois l'entrée de toilettes, décide d'entrer pour m'essuyer le visage. En même temps, je sens le sperme que Vincent m'a éjaculé sur la poitrine, et qui n'est pas encore sec, faire coller ma robe et mon soutien-gorge à mes seins. Il serait peut-être temps de nettoyer aussi tout ça.
Face au lavabo, je vais pour faire glisser mes bretelles, découvrant ma poitrine, quand je suis surprise par la présence d'une autre personne dans les toilettes
"Ca ne va pas?"
Dans le miroir qui surplombe la cuvette, je viens de voir une jeune femme entrer et découvrir ma présence. Elle doit croire que je me passe de l'eau sur la figure parce que je suis ivre. La honte... Sans me retourner, je marmonne que tout va bien. Ma voix doit être assez altérée pour qu'elle ne soit pas convaincue. Elle s'approche et pose ses mains sur le haut de mes bras.
"Vous êtes sûre que ça va?" répète-t-elle. Sans doute pour me soutenir, ses mains glissent sous mes bras jusqu'à toucher la naissance de mes seins. Je la regarde dans le miroir: c'est une blonde de vingt à vingt-cinq ans, vêtue d'une robe qui révèle tout ce qu'elle peut de peau laiteuse, dénudant son dos et une bonne partie de ses seins, fendue sur un côté presque jusqu'à la hanche.