Elle rencontre Monsieur Miller

Heureuse, un peu étourdie, Suzanne marche vers la rue, jusqu'à ce qu'un mouvement, sur sa droite, attire son attention.

"Bonjour Suzanne !"

Elle stoppe et regarde dans la direction de la voix, apercevant son voisin détaillant son corps.

"Oh, bonjour monsieur Miller, " dit la blonde en s'approchant du vieil homme. "Vous pouvez m'appeler Suzie vous savez ?"

Elle lui sourit, ce même sourire idiot qu'elle pratiquait il y a quelques minutes à peine devant son miroir.

"Ca va bien Suzie ?"

"Oui, je m'en vais faire des achats... mes frères m'aident à devenir une meilleure fille... une bonne fille !"

Les derniers mots la font tressaillir.... en même temps, elle s'aperçoit que le voisin fixe sa poitrine plutôt que ses yeux. Hier, ce regard l'aurait offusquée, mais plus maintenant, elle a un léger frisson alors qu'elle bombe un peu le torse.

"Tu n'as pas d'école aujourd'hui ?"

"Oui, mais je suis trop idiote de toute façon pour apprendre toutes ces choses..."

"J'ai toujours su que tu étais une bonne fille...tu vas au centre d'achats ?"

"Non, James m'a donné une adresse pour trouver ce dont j'ai besoin..."

"Je pars dans quelques minutes, tu veux que je te dépose ? C'est ou ?"

"C'est la boutique 'Désir Nocturne', vous connaissez ?"

Il sourit en s'approchant encore plus près, passant une main sur son épaule nue. Le contact fait durcir un peu plus ses mamelons, qui tendent le mince tissu.

"Tu sais quelle genre de boutique c'est, Suzie ?"

Elle rougit tandis qu'il passe la main derrière sa nuque.

"Viens avec moi dans la maison, je vais prendre mes clés pendant que tu me dis ce que tu vas acheter à la boutique..."

Elle se laisse pousser vers la porte, la main de l'homme de plus en plus bas dans son dos.

À l'intérieur, il devient plus audacieux et pose la main sur le cul de la blonde, qui accepte tous les attouchements. L'homme devine alors qu'elle est victime de ce syndrome dont il lisait justement les effets ce matin.

"Alors, qu'est-ce qu'une bonne fille comme toi doit acheter ?"

Le souffle court, elle fouille dans son sac et en sort une feuille.

"J'ai une liste, parce que je suis trop idiote pour me souvenir de tout !"

Il presse la main contre son cul, ce qui la fait sursauter et échapper le bout de papier. Elle se penche pour le ramasser, l'homme ayant ainsi une vue imprenable sur les seins dévoilés par le décolleté de la camisole.

Il pose les mains sur ses épaules pour la forcer à garder la position.

"Une bonne fille idiote ... et obéissante ?"

Elle tente de se relever mais il est plus fort qu'elle.

"Les bonnes filles idiotes sont toujours obéissantes... tu savais ça ?"

"Je... je pense que oui..."

Il lui caresse les cheveux alors qu'elle s'agenouille pour reposer ses jambes.

"Et elles font quoi les blondes idiotes quand elles sont à genoux devant un homme ?"

Suzanne relève la tête, cherchant la réponse tandis que l'homme prend la liste dans sa main.

"Détache mon pantalon, ma petite voisine stupide, je suis sûr que tu vas comprendre ce que tu dois faire .."

Elle obéit, et son sourire s'agrandit quand elle voit l'engin, gonflé.

"Oh, vous voulez que je vous suce ?"

"Bravo ! Je savais bien que tu n'es pas aussi imbécile que tu en as l'air !"

Elle apprécie le compliment alors que sa main empoigne le pénis encore un peu mou.

"Mais je dois vous avouer que je ne suis pas une bonne suceuse, monsieur Miller..."

"Allons, je suis sûr qu'une petite salope comme toi a beaucoup de pratique..."

"Vous trouvez que j'ai l'air d'une petite salope ?"

Le regard innocent qu'elle lui lance, le mouvement de la main qu'elle a machinalement entrepris, les paroles dites tout bas, tout cela excite l'homme, qui sent son érection s'amplifier.

"Oui, mais c'est un compliment..."

"Oh, merci, alors... mais je vous le redis, j'ai juste sucé une fois... mais mes frères veulent que je pratique beaucoup maintenant.."

"Ces deux assholes ", pense l'homme, " pour une fois ils ont une bonne idée !"

"Alors qu'est-ce que tu attends pour commencer ? ", dit-il en tentant de rester sérieux.

Il la voit se pencher vers lui.

"Si tu ne fais pas bien, je vais te donner des conseils..."