Elle décide de faire comme si de rien n'était.

La jeune sorcière se força à respirer calmement. Au fond d’elle, Lucile sentait une appréhension qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant vis-à-vis de ses pouvoirs. Jamais elle n’avait vécu un tel contrecoup lors d’un sortilège, aussi décida-t-elle de prendre un peu de recul par rapport à ses pouvoirs magiques. Se relevant péniblement, elle se traîna jusqu’à la salle de bain pour se nettoyer.

Après s’être soigneusement démaquillée, Lucile passa sous la douche pour se débarrasser du sperme gluant qui souillait ses cuisses et son cul. Une vague glacée la traversa quand elle passa la main entre ses fesses et sentit son anus complétement dilaté, encore béant. Elle ne parvenait toujours pas à comprendre ce qui c’était passé… Une fois nettoyé, elle se regarda dans la glace. A part les marques de la ceinture sur son cou, la jeune sorcière trouva que son reflet ressemblait à celui de n’importe quel autre jour. Ne voulant pas recourir à la magie sur son corps, elle se dit qu’elle porterait un foulard pour cacher la rougeur.

Lucile enfile une culotte bleue aux motifs floraux brodées noirs et attrape le soutien-gorge assorti avant de se souvenir que ses nouveaux seins ne rentraient plus dedans. Elle remit à plus tard le règlement de ce petit souci et fouilla sans trop réfléchir dans son armoire pour finir de s’habiller. Ce n’est que de retour devant son miroir pour se maquiller que la jeune étudiante se rendit compte de ce qu’elle avait enfilé.

Le haut de son corps était couvert par une teeshirt blanc avec un imprimé gris, le col en V s’ouvrait en un large décolleté découvrant largement ses seins. Encore une fois comprimés dans un vêtement pas assez large pour eux, les seins de Lucile laissaient apparaître leurs mamelons nettement par transparence à travers l’étoffe légère. Pour le bas de son corps, la jeune sorcière avait choisi une jupe noire s’arrêtant à mi-cuisse et un collant sombre galbant magnifiquement ses jambes. En se découvrant, Lucile eut une pensée fugace, celle qu’elle était vraiment habillée comme une pute.

L’alarme de son téléphone la tira de sa rêverie et elle se rendit compte qu’elle allait être en retard. Attrapant un foulard noir et blanc qu’elle noua autour de son cou, l’étudiante saisit son sac de cours et quitta son appartement, un étrange sentiment d’appréhension lui saisissant les tripes…