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Chapter 30 by nilmerus nilmerus

What's next?

Auberge basique et chambre étroite.

"Calme...Du calme..."

Assit au sol, John tenait Lin-Lin contre lui, la berçant doucement d'avant en arrière.

L'anikine avait demandé à recevoir la capacité magie du vent: maîtrise, et elle l'avait obtenue sans problèmes.

Néanmoins, son mana bien trop faible lui posait des soucis, et les premiers essais le lendemain ne furent pas des plus concluant.

Les premiers sorts ne donnèrent rien, vint ensuite les quelques étincelles de magie à peine visibles, puis ce fut un sort trop puissant par rapport à ce que pouvait se permettre la pandakine.

Vidée de ses forces, il avait fallu que John lui transfert son mana d'urgence, le choc faisant s'emballer le cœur de la demoiselle qu'il s'efforçait à présent de calmer.

"Respire...tout va bien...on est là."

Le souffle saccadé, la poitrine se soulevant à un rythme fou, elle hyperventila encore quelques instants avant que, fermant les yeux, elle parvienne à se calmer, rythmant les battements de son cœur sur ceux de son homme.

"Elle va bien?" s'inquiéta Giriel, présentement la moins versée dans les arcanes.

"Elle a été secouée, mais ça ira. Voilà ce qu'on obtient à vouloir courir avant de marcher." se moqua gentiment John, serrant affectueusement la demoiselle toujours un peu groggy contre lui.

"Elle va pouvoir marcher? Sinon, on peut toujours attendre." proposa Simia.

"C'est bon, je m'occupe d'elle." assura John.

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Un peu jalouses, la fée, la lupukine et l'halfeline jetaient de temps à autres un regard envieux sur la demoiselle semi-consciente, un grand sourire aux lèvres, que John portait sur son dos.

"C'est décidé, moi aussi je veux apprendre la magie..." grommela Giriel, ce qui ne manqua pas d'amuser les autres.

"Tu n'as pas besoin de risquer ta vie pour que je te porte, tu sais?" la taquina John.

Lin-Lin ne retrouva possession de son corps que quelques heures plus tard, John la soupçonnant d'avoir un peu pris son temps.

Sur le chemin, le groupe croisa la route d'un marchand.

Avançant le long de la route dans son chariot tiré par un vieux canasson, l'homme amical se fit une joie de converser un brin avec eux, leur assurant qu'ils étaient bien dans la bonne direction et assez proche du prochain village.

"Vous dites que la situation à changé là-bas?" s'étonna-t-il.

John et les autres lui avaient raconté, dans les grandes lignes, ce qu'il s'était passé au village qu'ils venaient de quitter.

Un sourire rassuré au visage, le marchand ne cacha pas sa joie.

"C'est une bonne chose, ces braves gens ont bien assez souffert, et les mercenaires n'étaient pas bon pour les affaires... Maintenant que j'y pense, vous n'avez besoin de rien? Je suis marchand après tout, il serait malvenu de ne pas vous proposer certains de mes articles."

L'homme vendait surtout des objets et provisions du quotidien, rien qui soit exceptionnel, néanmoins, certains articles semblèrent grandement intéresser Ambre.

"Des sucreries! J'en veux!"

Pire qu'une enfant capricieuse dans un magasin de douceurs, la petite demoiselle pointait d'un doigt impérieux un bocal en verre contenant de petites sphères colorées.

"Cette demoiselle connait son affaire. Ce sont des Polucres, elles sont faites à base du pollen d'une fleur naturellement sucrée ne poussant que dans les régions du sud et du miel d'orbeille."

"Des orbeilles? C'est quoi?" questionna John, curieux.

"C'est comme des abeilles, mais en beaucoup plus gros et toutes dorées. Elles sont dangereuses, mais produisent un miel absolument délicieux. Je ne savais pas qu'on en trouvait par ici..." se demanda Ambre à voix haute, songeuse.

"Un des Seigneurs du griffons est parvenu à implanter quelques ruches sur ses terres, il a fait fortune avec le commerce de ce miel. Vous en voulez? Ce sont des friandises de luxe, mais étant donné que le commerce va enfin refleurir au village, je me sens d'humeur à vous faire un prix."

Comme si la perspective de goûter une douceur de ce nouveau monde n'avait pas été suffisante, les yeux implorants de la fée étaient un moyen parfait d'être convaincu.

"Combien pour le bocal?"

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"Merci merci merci merci merci!!!"

Les lèvres d'Ambre, ayant déjà un petit goût sucré au naturel, laissèrent à l'homme une saveur de miel caramélisé une fois qu'elle l'eut inondé de baisers, savourant à présent l'une des sucreries achetées au marchand avant qu'il reprenne la route.

"Les fées sont dingues de sucre." expliqua Samia, ce fait semblant être plutôt connu, appréciant elle-même le bonbon.

"C'est vrai que c'est bon, mais j'ai une préférence pour le salé..." dit Lin-Lin, léchant ses canines pour en enlever les résidus collants.

"Rien ne vaut la viande." ajouta Giriel, ayant rapidement croqué la friandise sans réellement l'apprécier.

Voyant les yeux d'Ambre aussi tristes que si elles lui avaient clairement dit qu'elles la détestaient, Samia lui tapota l'épaule avec un air entendu.

"Ce sont des barbares, ma chérie. Quand on sera à la capitale, je t'emmènerai à une boulangerie que je connais, on y sert des pâtisseries bonnes à tuer."

Serrant l'halfeline dans ses petit bras, la fée se consola en frottant son visage contre le sien avant d'échanger avec elle un baiser parfumé au miel.

"Toi et moi, ma belle, on a tant de choses en commun." plaisanta-t-elle, le duo prenant plaisir à taquiner les anikines qui leurs rendaient amicalement la pareille.

"Allez! En nous pressant un peu, nous devrions atteindre le village suivant avant cette nuit!" clama John, remonté par cette heureuse nouvelle.

................................................................................................................................................................................................................ L'avantage d'un groupe soudé et aguerri, c'était entre autre de pouvoir se débrasser sans mal des éventuels monstres sur la route, ce qui fut le cas pour les quelques loups et insectes de grandes tailles qui voulurent faire de nos amis leur diner.

Le village pointa à l'horizon peu de temps avant que le soleil commence sa descente, leur offrant assez de luminosité pour atteindre les protections entourent le groupes d'habitations avant que les portes soient fermées pour la nuit.

"Raison de votre visite?" demanda le garde à l'entrée, plus par habitude que conscience professionnelle.

"Nous nous dirigeons vers la capitale et on a pensé qu'une auberge serrait mieux que de dormir à la belle étoile." répondit simplement John.

"..."

Zyeutant les jeunes femmes accompagnant l'homme lui répondant, le garde sembla de suite plus enclin à se montrer un tantinet plus accueillant, s'écartant du passage.

"Tâchez de na pas faire de vagues...l'auberge est par là, bonne soirée..." les renseigna-t-il, un petit sourire narquois au visage.

Voyant le petit rire étouffé de l'aventurier, Lin-Lin le questionna du regard.

"Le garde était jaloux." lui expliqua Samia.

"Jaloux? De quoi?"

"De ça!" rétorqua Ambre en claquant le fessier de la pandakine, la faisant sursauter.

"Hé! Attends un peu..."

Cherchant à se venger, la guerrière se mit à poursuivre la fée qui, hilare, volait en tout sens pour lui échapper.

"Vous n'allez pas les séparer?" demanda Giriel, voyant le visage amusé de John.

"Pourquoi? Ambre l'a bien cherché et, franchement, tu penses que Lin-Lin lui ferrait du mal?"

"...Vous n'avez pas tort." admit-elle.

"On va à l'auberge, rejoignez-nous là-bas!" cria Samia aux deux autres, Ambre lui répondant d'un petit signe de main tout en taquinant encore un peu la pandakine.

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L'établissement ne payait pas de mine, et l'intérieur n'avait guère plus à offrir.

"Un vrai petit coin de paradis..." commenta Samia.

C'était propre, au moins l'aubergiste tenait-il ce lieu aussi impeccablement que faire se pouvait.

Quelques tables auxquelles étaient installés des voyageurs et habitants remplissaient la petite pièce servant à se restaurer et, éventuellement, sociabiliser un peu.

C'est d'ailleurs ce que Samia, roublarde comme elle était, fit de suite, s'approchant d'une des tables où semblaient s'amuser une demi-douzaine de types jouant aux cartes, proposant de se joindre à eux.

"On joue pour du pognon, minus. T'a de quoi payer?" questionna le plus massif du lot en la reluquant.

Sans doute habituée à ce genre de pique sur sa taille, l'halfeline se contenta de secouer ses hanche, agitant la bourse y étant accrochée en même temps que sa poitrine.

"J'ai de quoi assurer mes dettes, d'une façon ou d'une autre..." assura-t-elle suavement.

Tout les hommes attablés avaient soit les yeux sur son décolleté, soit sur ses richesses, ce qui les convainquit de toutes manières.

"Qu'on lui trouve une chaise, je m'en voudrais de lui refuser une partie ou deux..."

"Vous la laissez faire?" questionna Giriel, surprise.

"Vous êtes mes femmes, Giriel, pas mes choses. Vous avez tout à fait le droit de faire ce qu'il vous plaît..."

Approchant de son oreille pour lui susurrer la suite, il la fit frissonner.

"...Tant que je ne vous trouve pas dans les bras d'un autre homme, évidemment."

Toussotant, la lupukine accepta le baiser sur la joue.

"Comme si un autre homme pouvait vous égaler..." grommela-t-elle, s'en voulant un peu de se laisser ainsi décontenancer.

Passant près de la table en se dirigeant vers le comptoir, il accorda une petite tape encourageante à sa voleuse.

"Essaie de ne pas trop les plumer, d'accord?"

"Je ne te promet rien." répondit-elle avec un petit sourire narquois, narguant ses adversaires qui venaient déjà de perdre quelques pièces.

"Bonsoir, voyageurs! En quoi puis-je vous être utile?" salua l'aubergiste, occupé à nettoyer son comptoir.

"Nous souhaiterions passer la nuit, vous auriez des chambres de libre? Nous sommes cinq."

"Ah...je suis navré, mais il ne me reste plus qu'une chambre de libre, et elle n'a qu'un seul lit. Il est plutôt grand cela dit, en vous serrant un peu..."

"On s'en contentera." répondit Giriel, sans doute un peu trop hâtivement pour ne pas faire sourire John.

"Vous avez entendu la dame, on la prend."

À la table de jeu, le massif semblait avoir entendu.

"T'es avec ce minable, ma belle? On a de la place dans notre chambre, si tu veux..."

Ne perdant pas son petit sourire aguicheur, la demoiselle savait que John tendait l'oreille.

"On verra bien...tout dépend de mes dettes en fin de partie..."

La porte s'ouvrit à la volée, une Lin-Lin victorieuse tenant Ambre par le pantalon, cette dernière se laissant pendre lamentablement.

"Je l'ai eue!"

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"Vraiment désolée, les gars. La prochaine fois, peut-être..."

Sa bourse alourdie du contenu de celles de ses adversaires livides, Samia sautilla joyeusement jusqu'à la table où le reste du groupe savourait un ragoût que la fille de l'aubergiste avait préparé.

Cette dernière, justement, une bien belle demoiselle à la longue chevelure brune, repartait vers la cuisine, les joues rouges.

"T'as encore fais des siennes?" se moqua gentiment l'halfeline en désignant la jeune adulte d'un signe de tête.

Montrant nonchalamment Ambre de l'index, il prit le temps d'avaler un morceau de viande avant de répondre.

"J'y suis pour rien, c'est notre fée qui joue les prédatrices..."

"Hooo, tout de suite les grands mots! Je lui ai juste proposé de passer nous faire un petit coucou cette nuit si le cœur lui en disait. Elle est toute mignonne, je me suis dit que ça pourrait être drôle." se défendit la coupable, sirotant un verre d'alcool.

"On va déjà être à l'étroit..." rappela Giriel.

"Justement, plus c'est étroit, plus on s'amuse." rétorqua la fée, ondulant des sourcils, faisant s'esclaffer le reste du groupe et soupirer la lupukine.

"Et sinon? La pêche à été bonne?" demanda John en montrant la bourse arrondie d'un signe de tête.

"Une dizaine de pièces d'argent et quelques dizaines de bronzes. Pas une fortune, mais notre séjour est assuré." expliqua la voleuse, pas peu fière d'elle.

Se penchant à son oreille, le mage poursuivit.

"T'as triché?"

"Utiliser ma vision augmentée pour détecter le moindre tic de visage, ça compte?" demanda-t-elle innocemment en retour.

Lui donnant un baiser, il la félicita.

"T'es la meilleure."

"Je sais!" conclut-elle avec un grand sourire, grimpant sur la chaise qu'on lui avait gardée.

La fille de l'aubergiste revenait déjà avec un autre plateau, les amis de la voleuse ayant prévu sa part.

"Merci bien...t'as raison Ambre, elle est à croquer..."

La demoiselle écarquilla les yeux, bredouilla quelques mots incompréhensibles et s'encourut, laissant Ambre et Samia hilares, les autres ayant presque de la peine pour l'innocente.

"Et sinon, l'une d'entre vous sait ce qu'il nous attend ensuite?"

"De mémoire, une grande forêt nous sépare du dernier village avant d'arriver à la capitale." se remémora Lin-Lin.

"Des infos sur la foret? Ou le village tant qu'à faire..."

"Pour la forêt, je sais juste que le groupe de la Princesse était plutôt nerveux à l'idée d'y passer la nuit. Nous y avons perdu plusieurs soldats, mais j'ignore comment, je devais rester au camp. Pour le village, j'ai entendu les soldats parler d'une arène, mais..."

Toussant dans son bol, Samia releva vivement la tête, les yeux brillants.

"Une arène de castagne!? Il y a une arène de castagne sur notre route?! Si près de la capitale?!"

S'étant inconsciemment reculée de la petite femme surexcitée, Lin-Lin acquiesça doucement.

"Heu...oui, c'est le nom qu'ils ont employés. J'ai cru comprendre que c'était pas une grande mais..."

"On s'en fout! Ces trucs sont trop cool!!!"

Offrant une serviette à la demoiselle pour qu'elle puisse essuyer les traces de sauce sur son visage, John l'encouragea à continuer.

"Tu en sais plus?"

"C'est un peu comme un comptoir de guilde, mais pour les guerriers! On s'y bat seul ou à plusieurs contre différents adversaires en pariant sur le vainqueur. Non seulement c'est un bon moyen de s'entraîner, mais certaines arènes écoule un paquet de fric!"

Ambre était un peu songeuse.

"...J'imagine que de l'or en plus ne peut pas nous faire de mal...vous en pensez quoi, vous aut....ha d'accord..."

Le reste du groupe, une fureur guerrière dans le regard, semblait impatient d'en découdre.

"Des barbares...ce sont des barbares..." soupira la fée, amusée malgré tout.

Toussotant, John reprit son sérieux.

"Alors...on est d'accord? Après la foret, on se fait l'arène de castagne?"

"Oui!" répondirent d'une voix ses compagnes, imitant son geste en frappant du poing sur la table.

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"Cette petite pute à triché! Je sais pas comment, mais elle a triché!!!"

Frappant la table du poing, le chef des victimes de Samia rageait.

"Je sais pas ce qui me retient de l'étriper ici et maintenant!" maugréa-t-il, se forçant à garder voix basse.

"Chef, vous en faites pas. On sait où ils passent la nuit..." lui rappela l'un de ses hommes.

"Et les murs sont épais...qui peut vraiment savoir ce qu'il se passe dans les autres chambres..." ajouta un autre.

Un sourire mauvais au visage, le chef acquiesça, savourant déjà ce qu'il allait faire subir à cette petite voleuse.

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"Excuse-moi..."

Le reste du groupe se dirigeait déjà vers la chambre, mais John avait discuté avec Ambre et le duo se tenait à présent dans la cuisine face à la fille de l'aubergiste, ce dernier occupé à nettoyer la salle.

Un peu penaude, ou du moins ce qui s'en rapprochait le plus chez elle, la fée à l'apparence humaine inclina un instant la tête devant la demoiselle qui avait retrouvé un peu de rouge au joues en la voyant face à elle.

"Mon maî... mon ami m'a fait remarquer que tu n'avais peut-être pas...comment dire...désolée, j'ai tendance à être un peu trop franche et j'ouvre parfois un peu trop vite la bouche...si je t'ai mise mal à l'aise..."

Elle fut surprise de voir la demoiselle secouer vivement la tête de gauche à droite.

"Non non je...j'ai juste été surprise! Ce n'est pas tout les jours qu'on me...surtout que vous êtes..."

Une tomate mûre n'aurait pas été plus rouge.

"T'es fière de toi?" demanda l'homme à sa compagne, aussi sarcastique qu'amusé.

"Un peu...Comment t'appelles-tu?" demanda la fée, tentant de briser ce nouveau silence.

"...Alba."

Laissant John derrière elle, Ambre s'approcha de la demoiselle.

La fée évoluée avait pour elle une légère aura de sensualité qui ne laissait visiblement pas indifférente la jeune adulte, ce qui semblait l'amuser autant que la ravir.

"Alba. Je m'appelle Ambre, et voici John. Nos amis et nous avons fort bien mangé ce soir, grâce à toi...alors tiens, je voulais te donner ça..."

Prenant la main de la jeune femme, elle y déposa une pièce d'argent, le genre de pourboire qu'on ne recevait jamais dans une simple auberge de ce genre.

"...et ça aussi."

Profitant de la surprise qu'avait provoqué sa généreuse donation, la fée posa ses lèvres sur celles d'Alba, lui coupant un instant le souffle.

"Nous ne te forçons pas, mais j'étais sérieuse, tout à l'heure. Si tu souhaites passer nous voir, viens frapper à notre porte..."

Venant se placer à côté d'elle pour accorder un sourire taquin à son maître, elle poursuivit.

"Que tu sois plus attirée par lui ou par l'une d'entre nous...je suis presque sûre que tu ne nous dérangeras pas, pas vrai?"

Pouffant devant la créature magique qui menaçait de faire exploser de honte la demoiselle à chaque instant, John finit par acquiescer.

"Disons qu'on sait se montrer chaleureux avec celles qui nous semble...intéressantes. Comme Ambre te l'a dit, tu es la bienvenue. Nous ne resterons pas plus d'une nuit, vois ça comme...un rêve intriguant?" proposa-t-il à sa compagne qui, réfléchissant un instant, acquiesça à son tour.

"C'est une bonne façon de voir les choses. On est d'accord, Alba? Si tu veux rêver avec nous ce soir..."

Elle lui déposa un dernier baiser sur la joue, lui faisant fermer les yeux avec ****.

"...Tu sais où nous trouver..." lui susurra-t-elle.

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"C'est vrai que c'est pas très grand..."

La chambre sous le toit était honorable pour une personne seule, mais pour cinq...

"Ho non! Qu'allons-nous bien pouvoir faire pour nous en sortir!" se plaignit à outrance Samia, imitée par Ambre dans son délire.

"Et un seul lit pour nous tous...on va devoir se serrer...j'espère que personne n'a l'esprit mal tourné, ça pourrait donner lieu à d'involontaires frictions..."

Giriel soupira, un petit sourire ornant malgré tout son visage, et Lin-Lin riait doucement, amusée par le duo loufoque.

Pour sa part, John se servit de la petite table de nuit pour y déposer arme et bourse magique, s'asseyant sur le lit pour mieux s'y étirer.

" C'est pas mal de changer un peu de temps à autre... et la paillasse est bien remplie, c'est confortable..."

"Tu me fais essayer?"

N'attendant pas qu'il se relève, Lin-Lin lui arriva dessus, s'allongeant contre lui sur le matelas de paille, caressant son cou à l'aide de son petit nez/truffe.

"Hé! Tricheuse! Moi aussi je veux le câliner!" s'exclama Ambre.

Prise de vitesse, elle vit une ombre blanche bondir sur le lit, se retrouvant de l'autre côté de l'homme.

Toisant les deux femmes avec un petit air satisfait, Giriel gratifia son mâle d'un petit coup de langue sur la joue.

"Pas assez rapide..." les nargua-t-elle.

"Je ne m'avoue pas vaincue!"

Elle vit Samia se précipiter, venant se placer sur John au niveau de son poitrail, plaçant sa tête sur son cœur pour en apprécier les battements.

"Raaaah! Bande de garces! Bon! Si c'est comme ça..."

Perdant en volume, elle vint se lover entre la tête du mage et celle de l'halfeline, trouvant de suite place sous la tunique de l'homme.

"Comme ça, on est toutes près de toi..." apprécia-t-elle.

Un petit silence satisfait tomba sur la pièce une bonne minute durant avant que John brise le silence.

"Dites...vous comptez passer la nuit avec vos armures sur le dos?"

"...J'osais pas le dire, je me sentais trop bête..." avoua Lin-Lin.

"Pareil...mais maintenant que j'ai cette place, j'ai pas trop envie de risquer de la perdre..." grommela Giriel.

Une espèce de méfiance commune s'installait entre les quatre femmes, chacune craignant qu'une autre prenne sa place.

"Je fais l'amour à la première qui sera nue." déclara tranquillement John, son ton faussement innocent sonnant comme le coup d'envoie d'une course olympique.

Il eut le plaisir divertissant de voir quatre tornades laisser voler différents tissus, les demoiselles battant sans doute un record de vitesse en la matière.

"Gagné!" s'exclama Samia, dévoilant sans pudeur sa nudité, victorieuse.

"Mais comment elle a fait? Elle a du déchirer son corset, c'est pas possible." grogna Giriel, observant les vêtements de la petite femme avec méfiance.

"Je suis une voleuse, ma chérie, mon boulot me demande d'être agile, ça aide." lui répondit-elle avec un petit clin d'œil tout en se dirigeant vers le lit où John, suivant l'exemple de ses compagnes, ôtait lui aussi ses vêtements.

"Alors mon grand...tu as une préférence?"

"C'est ta victoire, ma belle, à toi de décider." lui rétorqua-t-il sur le même ton taquins.

Laissant entendre un petit rire satisfait, elle ne perdit pas de temps et lui sauta dans les bras, venant s'asseoir sur ses jambes pour mieux l'embrasser.

"Comme ça! Reste assis et laisse-toi faire!" lui ordonna-t-elle, une main lui tenant le coup pendant que l'autre lui flattait l'entre-jambes.

L'homme, connaissant les préférences de ses compagnes, savait quelle taille prendre à ce niveau pour leur éviter l'inconfort. Aussi, il ne fut guère surpris de voir l'air satisfait qu'afficha Samia en se soulevant légèrement pour mieux se rasseoir sur lui, fermant un instant les yeux pour savourer les sensations qu'il lui offrait.

"Je ne m'en lasse pas..." soupira-t-elle avec contentement.

Jetant un coup d'œil aux autres filles, John fut rassuré en voyant qu'elles ne restaient pas là à s'ennuyer.

Lin-Lin, ayant garder une certaine dominance sur Giriel depuis leurs premiers ébats, fut celle qui engagea l'étreinte, la louve se montrant étrangement timide face à elle.

"Laisse-toi faire..." lui susurra-t-elle en lui mordillant l'oreille, venant se coller à elle pour la forcer à s'adosser au mur de la chambre afin de mieux se frotter à sa sauvage congénère.

Ambre, pour sa part, semblait ne pas savoir où attarder son regard, trouvant en ce voyeurisme une délectable façon d'occuper son temps tout en se caressant doucement, reprenant tranquillement une taille plus adéquate à un futur échange de fluides.

Plusieurs chaudes minutes passèrent, Samia se faisant aller sur John qui la caressait, l'embrassait, la mordillait et la suçotait à chaque seconde, ne lui offrant pas de répit.

"Tu me tues...n'en as-tu jamais assez?" lui demanda-t-elle, haletante.

"De ton goût? Jamais...je serrais presque tenté de te dévorer pour de bon si ça ne voulait pas dire que je te perdrais." la taquina-t-il, mordillant un peu plus fort l'un de ses tétons, la faisant crier de plaisir.

"Salaud!...n'arrête pas!" le supplia-t-elle.

Au milieu des gémissements des deux duos, Ambre entendit qu'on toquait à la porte. Un petit sourire satisfait aux lèvres, elle n'hésita pas à aller ouvrir, pensant savoir qui elle allait y trouver.

"Bonsoir Al....vous voulez quoi, vous?"

Reculant par réflexe, elle évita un coup de dague que le plus proche malfrat, un brin surpris de se retrouver face à la beauté nue, mit trop de temps à donner.

Le groupe de types qui avaient affronté Samia s'engouffra dans la chambre, parvenant à tous y entrer et à refermer la porte, armes à la main.

"Ho mais j'y crois pas! Matez-moi un peu cette bande de dégueulasses! Dis donc, connard, c'est pas cool de te les garder pour toi tout seul..." ricana le chef, notant la nudité de John et son groupe.

Pas le moins du monde inquiété par les hommes, John s'adressa à Samia qui, n'ayant pas cessé ses va-et-viens, semblait même un brin excitée par la situation, son sexe le serrant un peu plus fort encore.

"Tu les as invités?"

Pouffant tout en se faisant du bien, elle secoua la tête.

"Pour qui tu me prends?...Je vous ai vous, pourquoi aurais-je invité ces tocards? Sans doute des mauvais perdants au meurtre facile...tu t'en occupes?" lui demanda-t-elle.

Passant un bras dans le dos de la voleuse, John était un peu surpris.

"Tu veux que je m'occupe d'eux pendant que je m'occupe de toi?"

Les bras autour de son coup, elle accentua ses mouvements, plongeant son regard dans le sien en acquiesçant.

"J'aime pas les mauvais perdants et...la perspective m'excite un peu, j'avoue...j'ai une idée..."

Se penchant à son oreille, elle lui chuchota quelques mots, lui accrochant un rictus.

"C'est vilain çà..."

"Je sais...t'es d'accord?" lui demanda-t-elle avec de petits yeux suppliants.

"NON MAIS HO!!!! ON VOUS DÉRANGE, PEUT-ÊTRE?!!! ON VA VOUS CREVER!!!" brailla le chef du groupe, faisant un pas en avant.

Il reçut un tentacule d'eau en plein visage, l'extension aqueuse s'engouffrant dans sa bouche et son nez lui coupant la parole autant que le souffle.

"Ta gueule." lui dit simplement John avant de se reconcentrer sur son amante, l'embrassant langoureusement.

Les sous-fifres de l'homme tentèrent de l'aider, mais ils se retrouvèrent immobilisés par des entraves de vents lancées par Ambre, la fée secouant doucement son index.

"...Grossière erreur..." chantonna-t-elle.

Le grand type, visage changeant de couleur, tenta d'attraper le tentacule, de tirer dessus, mais ses mains passaient à travers.

Samia, observant la vie quitter le corps du malfrat du coin de l'œil, dévorait la bouche de son amant en se démenant sur son sexe, une rage sauvage devant ce meurtre la transcendant de plaisir.

Au moment ou la victime du tentacule agonisa, elle se laissa aller à un orgasme puissant.

"VAS-Y!!! PUNIS CES INSECTES QUI ONT OSÉS ESPÉRER S'EN PRENDRE À NOUS!!!" cria-t-elle, pointant un doigt accusateur sur les hommes toujours immobilisés par les entraves de vent.

Et John ne se fit pas prier. Le tentacule alla d'une victime à l'autre, il n'était pour l'instant pas capable de le multiplier, et s'engouffra dans leur bouche ou nez, allant jusqu'aux poumons pour mieux les noyer.

Le groupe de morts gisait au sol, les yeux toujours révulsés et le visage figé dans une expression de désespoir.

Comme poussé par cette sauvagerie qu'était la mise à mort, John se répandit en Samia, soupirant à son tour de plaisir avant de se relever, aidant la demoiselle à descendre tandis qu'il redonnait à son bras sa forme réelle.

"Mon homme...mon maître...vous nous avez protégé...vous êtes si bon..."

Entre deux coups de langues sur sa verge couverte de fluides, Samia laissait échapper un petit rire amusé.

"Comme si vous n'aviez pas eu la **** de les affronter vous-même..." soupira le mage, autant de plaisir qu'autre chose.

"J'étais intéressée de voir ta magie de l'eau à l'œuvre." admit Samia.

"J'étais intéressée de voir ton tentacule à l'œuvre." ajouta Ambre, amusée.

"J'étais occupée..." conclut Lin-Lin, tenant la tête de Giriel entre ses cuisses, cette dernière voulant sans doute dire plus ou moins la même chose, mais avec la bouche à cet endroit...

"Tu vas les dévorer?" demanda Ambre.

"C'est sans doute une bonne idée, j'ai pas envie qu'on nous pose des questions, et je ne me sens pas de leur creuser une tombe. Faisons ça vite..."

Prenant un instant sa forme de slime, il consuma les corps assez rapidement, gagnant au passage quelques points de statistiques.

"C'est vraiment pratique pour faire le ménage en tout cas...pourquoi leurs affaires sont-elles toujours là?" s'étonna Ambre.

"La capacité me fait ingérer l'essence de mes victimes, pas leur équipement."

"C'est trop cool, on doit même pas les déshabiller avant de les bouffer." se réjouit la fée, faisant arquer un sourcil à l'homme.

"Tu sais que tu me ferais presque peur?"

"J'espère bien! Il faut bien qu'on te hérisse un peu le poil de temps à autres..." rétorqua-t-elle espièglement, ramassant rapidement les affaires au sol pour les ranger de le Havresac.

"Bon! On en était où?" dit-elle ensuite en se frottant les mains, se passant la langue sur les lèvres en zyeutant le sexe de l'homme toujours au garde-à-vous.

"Nos amies peluches sont toujours en plein ébat, je me permes donc...à moins que tu aies trop peur de moi pour me prendre?" nargua-t-elle un instant son homme, laissant un petit cri amusé lui échapper lorsqu'il la prit pour la jeter sur le lit.

"Tu vas voir..."

Manipulant la fée pour la mettre à quatre pattes, il s'enfonça sans problèmes en elle, l'excitation de la vicieuse lubrifiant plus qu'abondement sa chatte.

"T'as peur de me faire mal ou quoi?! Donne-m'en plus!" grogna-t-elle, donnant des coups en arrière avec son bassin.

"À tes ordres..."

L'homme laissa son sexe gonfler, emplissant bien plus le vagin humide de son amante qui, serrant les dents avec des yeux un instant révulsés, laissa entendre un grognement de plaisir.

"Là! Là tu me fais du bien! Allez! Montre-moi qui est le maître ici!"

Répondant par le geste, John commença à donner de violents coup de reins, connaissant les préférences de la créature magique qui, à chaque coup, ne manquait pas de gémir avec ****.

"Oui! OUi! Oui!..."

Les corps frappant l'un contre l'autre faisait un bruit qui, fort heureusement, était étouffé par les murs épais de l'auberge.

Samia, occupée à se désaltérer à l'outre sans fond, entendit qu'on frappait avec hésitation à la porte.

"C'est quoi ça? Ils avaient d'autres copains?"

Méfiante, elle cacha une dague dans son dos avant d'entrouvrir la porte, se débarrassant de suite de son arme en découvrant la fille de l'aubergiste.

Penaude, les yeux au sol, la mignonne ne remarqua pas de suite l'halfeline dénudée qui la dévisageait avec un petit sourire taquin.

"Entre..." l'invita-t-elle en lui saisissant le poignet, verrouillant la porte derrière elle.

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"Ho mon Dieu...."

Plus rouge qu'un visage en sang, Alba scrutait de ses yeux écarquillés le spectacle lubrique que lui offraient les deux duos dans la pièce.

"Tu t'attendais à autre chose?" la taquina Samia.

"...."

Incapable de répondre, la demoiselle laissait ses yeux voyager des anikines se caressant avec fièvre, griffes et crocs semblant ne résister que d'un cheveux à l'envie de déchirer la chair des deux amantes, jusqu'à la fée qui l'avait invitée se faisant prendre violement par l'homme les accompagnant.

Mais, malgré la fureur des coups de butoir, elle semblait être au septième ciel, la tête penchée en arrière et la langue sortie, criant son plaisir.

"OUIIIIII!!! REMPLIS-MOI!!!!"

Elle vit l'énorme verge s'enfoncer une ultime fois dans ce corps qui semblait bien trop petit pour l'accueillir, les bourses plus grosses que ses poings se contractant à plusieurs reprises faisant se gonfler le ventre plat de la fée qui se figea quelques instants avant de s'écrouler sur le lit, bavant sur les draps.

"C'était assez sauvage à ton goût?" lui demanda l'homme en se penchant sur elle.

"....je t'aime..." lui répondit-elle simplement, un grand sourire aux lèvres.

L'homme lui embrassa la joue avant de se retirer, révélant la taille réelle de son sexe à la fille d'aubergiste qui dût se plaquer une main sur la bouche pour ne pas crier de surprise.

*Mais comment a-t-elle pu supporter pareil monstre?!*

Presque effrayée, elle fut tentée de faire demi-tour, mais l'halfeline la poussa légèrement en avant, faisant en sorte que les autres remarquent sa présence.

"Ton invitée est là, Ambre."

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