À l'hôtel, déjà

Thabisa chevauchait le sexe de son « mari » en gémissant, savourant les sensations que lui offrait ce jeune corps. Depuis qu’ils étaient rentrés à l’hôtel, ils avaient passé les heures suivantes à baiser comme des lapins. Chaque fois que Romain avait joui en elle et faisait mine de se laisser retomber, épuisé, celle qui possédait désormais le corps d’Audrey, ne l’avait pas entendue de cette oreille, et l’avait poussé à la prendre à nouveau comme elle le désirait.

-Audrey, je ne t’ai encore jamais connu comme ça, fit timidement Romain, ses mains caressant les hanches lisses de Thabisa.

En guise de réponse, la sorcière pencha la tête en arrière et poussa un rugissement presque animal, savourant cette bite qui la ravageait de l’intérieur. Elle commençait à sentir le plaisir monter de plus en plus et s’apprêtait à être à son tour secouée par un orgasme violent, quand Romain choisit ce moment précis pour éjaculer, la coupant net dans son élan. Elle baissa les yeux et lui jeta un regard contrarié. Loin de se douter de ce qui l’attendait, Romain ferma les yeux de contentement, tandis que Thabisa sentait sa bite rétrécir à nouveau en elle.

-C’était magique, fit-il en bâillant. Je crois que je vais comater une heure ou deux maintenant.

Thabisa serra les mâchoires, les yeux lançant des éclairs. Elle avait voulu s’amuser un peu une fois en possession du corps d’Audrey, mais il semblait qu’elle avait tiré les limites de ce que cet homme pouvait lui offrir, du moins dans son état actuel. Elle passa la main derrière son dos et la descendit, jusqu’à toucher les couilles de l’homme qui commençait à s’endormir.

-Sizokwenziwa lapho senginqumile, murmura-t-elle sur un ton étrangement chantant.

-Qu’est-ce que tu dis ? fit Romain sur un ton fatigué.

Le mari d’Audrey rouvrit soudain les yeux, sentant une étrange sensation s’emparer de lui. Au même moment, Thabisa le sentit à nouveau durcir dans sa chatte.

-Je, bredouilla-t-il, je ne comprends pas ce qui se passe.

En un instant, il était plus dur que jamais. Thabisa sentit sa bite atteindre des proportions qu’elle n’avait encore jamais atteinte auparavant. Elle aimait ses hommes bien membrés. Elle se remit à se dandiner sur ce sexe en érection, tandis que Romain, en proie à un désir plus fort que ce qu’il avait pu ressentir de toute sa vie, ne pouvait que suivre le mouvement.

-Imilenz yakho ingeyami, chanta-t-elle à nouveau, tout en gigotant sur la bite de son homme.

-Je…qu’est-ce que tu dis ? bredouilla Romain, de plus en plus perturbé, avant de se figer dans une grimace de douleur.

Ses jambes, normalement musclées, avaient soudain doublé de volume, ses muscles tirant soudain la peau comme si cette dernière s’apprêtait à craquer. En un instant, son bas du corps était soudain celui d’un haltérophile.

Continuant à chanter dans sa langue mystérieuse, Thabisa passa soudain ses mains sur le torse de Romain. Incapable de résister, ce dernier lui agrippa les seins, ses gros seins tendres et tièdes, qui s’offraient à lui. Au moment ou elle passa les mains sur le torse de son mari, ce dernier se muscla soudain à son tour, ainsi que son ventre et ses bras. Romain cria à nouveau, mêlant douleur et plaisir tandis que son corps se déformait, se transformant en une montagne de muscle. Il se sentit soudain grandir, ses os craquant alors qu’ils atteignaient de nouvelles proportions. Puis ce fut le tour de son cou. Ce dernier s’épaissait jusqu’à ce que sa tête semble minuscule. Ce fut à ce moment qu’il fixa Thabisa avec horreur, comme s’il prenait conscience de ce qui se passait.

-Qui es-tu ? hoqueta-t-il. Où est Audrey ?

-Chut, tu n’aurais plus jamais à poser de questions.

Thabisa vit soudain Romain s’agiter de spasmes, tandis que ses yeux roulaient dans ses orbites, blancs comme la neige. Une bave épaisse sortait de sa bouche, tandis que son corps entier semblait lutter contre ce qui lui arrivait. Avec une **** étonnante pour son corps de femme, Thabisa maintint sa tête contre le lit avec sa main droite, tandis que le mari d’Audrey poursuivait ses soubresauts.

-Argh…gnnnnn…argh…

-C’est bientôt fini, sussura Thabisa en approchant son visage du sien.

Elle vit la mâchoire de Romain s’épaissir à son tour et ses cheveux tomber d’un coup de son crâne, le laissant chauve. Ce fut à ce moment précis qu’Audrey le sentit éjaculer avec une **** spectaculaire en elle, la remplissant de son sperme chaud. Elle sourit. Elle savait que Romain avait cessé d’exister.

L’homme qui se trouvait sous elle était méconnaissable. C’était désormais un colosse, tout en muscle. Quand il rouvrit les yeux, l’expression timide de Romain avait disparue. Seule subsitait une lueur de démence pure, et de désir insatiable.

-Bienvenue, mon serviteur.

En guise de réponse, Romain saisit Thabisa à la gorge et la souleva comme une poupée de chiffons, avant de la plaquer contre le mur. Il écarta violemment ses jambes et voulut la pénétrer à nouveau, mais Thabisa avait assez joué. Elle plaqua sa main sur la tempe de Romain et ce dernier s’effondra tout à coup en se tordant de douleur.

-Tu es mon esclave, désormais. Tu m’accompagneras partout où j’irai pour me protéger. Tu n’as désormais plus de pensée, plus de souvenirs, plus de personnalité, plus aucune forme d’intelligence. Juste un besoin de me servir. C’est ta seule raison d’être maintenant. C’est compris ?

Romain émit un grognement.

-Si tu me sers bien, je te laisserai me faire l’amour de temps en temps. Mais tu devras le mériter.

Le mari d’Audrey, désormais plus proche d’une bête que d’un être humain, grogna à nouveau.

-Bien. Maintenant, viens avec moi. La journée est encore longue, et j’ai plusieurs comptes à régler.